INTRODUCTION
Il est de plus en plus fréquent de constater que tel homme vit le bonheur parfait et qu’une autre demeure dans le malheur. Après avoir observé à plusieurs reprises des situations à première vue incompréhensibles, nous avons cherché à comprendre si ceux qui réussissent avaient quelque chose de particulier.
Lorsqu’une maman de 52 ans déclarée être en fin de vie, refuse les pronostics concernant sa vie et déclare : « Je n’ai rien fait à Dieu pour ne pas voir ma fille se marier » et vit plus de 22 ans encore, nous devons réfléchir.
Lorsqu’on annonce à Suzanne ZEMBA, une sage-femme du MALI qu’elle a un cœur pourri et qu’elle répète continuellement : « j’ai un cœur parfait qui fonctionne très bien et pour toujours » ; puis, elle passe d’un cœur défaillant à un cœur parfaitement sain, nous devons vraiment réfléchir.
Lorsque l’Honorable Benjamine DOAMBA, un Député du BURKINA FASO, refuse de suivre le traitement d’un médecin qui lui annonce une paralysie définitive et qu’elle marche deux semaines après, on se doit de se décider à réfléchir.
Lorsque le Président Américain Donald TRUMP répète qu’il va gagner les élections et gagne contre tous les pronostics, nous devons réfléchir.
Lorsque dans le livre de Genèse, nous constatons qu’à chaque fois que Dieu dit quelque chose cela se réalise dans le verset suivant, nous devons réfléchir à l’utilisation de la parole pour produire des résultats.
Lorsque dans le Coran il est dit à la (Sourate) n8 Al Anfal, verset 53 : « Allah ne modifie pas un bienfait dont il a gratifié un peuple avant que celui-ci ne change ce qui est en lui », nous devons réfléchir.
Ce principe semble universel. Il semble s’imposer à tout le monde. C’est dans toutes les religions, les situations géographiques, les couches sociales que nous avons constaté à plusieurs reprises la puissance de la parole.
Cependant, nous ne saurions affirmer cette hypothèse sans une étude approfondie de la parole.
Le but de cette thèse est donc de réfléchir sur la forte probabilité que tout ce que nous répétons, que cela soit négatif ou positif, se répercute sur notre vie.
Nous avons donc décidé d’étudier l’impact de la parole que nous avons délibérément choisi d’appeler : « la parole transformatrice », en deux hypothèses qui sont :
- hypothèse nulle : la destinée de l’Homme est prédéterminée ;
- hypothèse de recherche : la Parole fait la réalité de l’Homme.
REVUE DE LITTERATURE
Le premier auteur que nous allons étudier est John GRINDER. John GRINDER est un linguiste Américain né le
10 janvier 1940. Il est avec Richard BANDLER le cofondateur de la Programmation Neurolinguistique (PNL) dans les années 1970. Il en développe l’enseignement
dans les années 1980 avec le nouveau code de la programmation neurolinguistique.
Docteur en Linguistique, Professeur à l’Université de Santa Cruz, il a acquis une expérience scientifique au laboratoire de psychologie cognitive de George MILLER.
Né le 24février1950, Richard BANDLER est un auteur Américain, co-inventeur (avec John Grinder) de la programmation neurolinguistique (PNL) et créateur de l’Ingénierie Conceptuelle du Génie Humain (ICGH) et du Rematricelage Neuro Hypnotique (RNH).
Lorsque les deux hommes se rencontrent dans le milieu des années 70, ils décident de mettre en commun leurs connaissances afin de s’atteler à un défi ambitieux. Ils pensent en effet que les personnes qui sont des as, des professionnels de la communication et qui réussissent en tout, ont une même manière de parler; ce qui entraîne une même manière de penser et d’agir, même s’ils ne s’en rendent pas compte, même s’ils font cela de manière inconsciente, instinctive, automatique.
Leur objectif n’est pas de développer une théorie. Il en existe déjà de nombreuses. Mais plutôt de créer un modèle efficace. Ils ont donc commencé par observer, écouter et toucher du doigt les comportements, les stratégies, les procédés utilisés par ceux pour qui la réussite est un phénomène facile à mettre en œuvre, naturel,
automatique. Ils se sont attachés davantage à ce qui caractérise ceux qui réussissent. Ils se sont finalement rendu compte au bout de ces nombreuses observations, qu’ils avaient vu juste et que ces personnes, souvent à leur insu, utilisaient un langage identique et donc reproductible à volonté.
De leurs recherches est apparue une grande découverte : lorsqu’un individu reproduit et modélise la structure de la pensée d’un autre individu, le premier arrive au même résultat que le second. Une déclinaison de cette découverte est qu’il faut parler comme les personnes qui réussissent pour atteindre les mêmes standards qu’eux.
Le deuxième auteur que nous allons étudier est Emile COUE. Emile COUE est un psychologue et pharmacien Français, auteur d’une méthode de guérison et de développement personnel (la méthode Coué), fondée sur la parole transformatrice et appelée l’autosuggestion. Il explora au sein de la psychologie moderne, des voies originales et nouvelles et fut un précurseur de la
psychologie comportementale et de la pensée positive ; un expérimentateur de l’effet placebo. Il se destine au métier de pharmacien.
Le jeune apothicaire aurait pris l’habitude de joindre aux remèdes qu’il vend des paroles encourageantes. Il aurait ensuite noté que les malades qu’il persuade aisément en
sachant trouver les mots justes concernant l’efficacité des traitements s’en trouvent mieux. Progressivement, il découvre ainsi ce que l’on nommera l’effet placebo.
Ses premières années d’expérience lui font prendre conscience de l’efficacité de la suggestion et de l’action déterminante de l’imagination dans le processus de guérison. Emile Coué commence à développer les premiers principes sur lesquels il bâtira plus tard sa méthode. Il considère que toute idée qui se grave dans notre esprit tend à devenir une réalité dans l’ordre du possible.
Le troisième auteur de cet article est Joseph MURPHY. À son arrivée en Amérique, Joseph Murphy devient pharmacien à New York. Dans les années 1940, il rencontre Ernest HOLMES et abjure la foi catholique.
A partir de 1949, il devient Directeur du Ministère de l’Eglise de la Science Divine à Los Angeles et le demeure pendant vingt-huit années. Il obtient un Doctorat de Psychologie et commence à écrire. Il est auteur d’une trentaine de livres traduits dans plusieurs langues et de nombreux écrits sur la dynamique de la pensée incluant le mysticisme, l’autosuggestion et l’inconscient.
Il fut également Consultant sur le sujet de la prospérité. Il a été influencé par certains auteurs qui ont également écrit sur les principes de la pensée.
Il a passé une bonne partie de sa vie à étudier les religions orientales. Murphy est un ardent défenseur des possibilités de réalisations par la pensée et il développe des moyens d’autosuggestion pour y arriver. Sa pensée se concentre sur l’importance de l’inconscient qu’il présente comme une richesse infinie.
Il prêche l’utilisation de l’inconscient par l’intermédiaire de l’autosuggestion comme force suprême pour accomplir ses rêves personnels ou réaliser des miracles.
METHODOLOGIE ADOPTEE
Comme nous l’avons démontré, plusieurs études ont déjà porté sur les questions que nous voulons aborder mais n’ont pas été suffisamment exploitées, vulgarisées, opérationnalisées.
Notre recherche sera donc une recherche sans terrain car elle se contentera de chercher les études préalables, de les synthétiser, de mieux les exploiter pour une plus grande vulgarisation. La recherche sera donc hypothético- déductive. Nous allons fonder l’investigation sur des hypothèses issues de la théorie et permettant d’asseoir un raisonnement particulier dont la confirmation ou l’infirmation est obtenue par l’expérimentation. On peut donc l’assimiler à ce que certains appellent la recherche empirico-formelle.
Notre recherche sera longitudinale. Elle consistera en l’analyse d’un nombre donné d’observations repérées sur une période continue plus ou moins longue. Cette approche correspond au film de la problématique et non plus à une photographie ou à des photographies successives. Ce type d’investigation est encore appelé analyse diachronique et nécessite une présence forte.
L’analyse sera à la fois qualitative et quantitative en ce sens que nous tiendrons compte du fruit de nos recherches.
Vous comprenez donc parfaitement que nous avons opté pour l’exploitation de sources documentaires. Nous allons donc choisir et exploiter des données existantes pour l’analyse afin d’infirmer, de confirmer, d’évoquer un fait ou un phénomène ou un processus.
En conclusion, cette recherche sera à la fois descriptive et confirmatoire.
Une recherche descriptive vise à informer, analyser et expliquer afin de rendre intelligible une question de recherche. Ce type d’investigation est très influencé par le chercheur lui-même qui expose son point de vue.
Une recherche confirmatoire aboutit à une avancée du champ objet de la recherche dans la mesure où le résultat obtenu devient un fait établi.
CADRE THEORIQUE
Une recherche scientifique digne du nom se doit d’être menée dans un cadre théorique permettant de clarifier les expressions ou concepts utilisés. Ce cadre théorique assure une certaine cohérence entre les différentes parties et une meilleure interprétation des informations recueillies.
La présente étude nous permettra d’évaluer et d’étudier les origines, l’importance et le pouvoir de la parole transformatrice. Des recherches ont été menées en ce qui concerne les études effectuées par plusieurs auteurs sur des notions ayant un lien étroit avec la parole transformatrice afin d’apporter nos nouvelles découvertes en démontrant qu’il ne s’agit que d’une continuité. L’objectif de cette étude est de développer la parole que nous vivons et que nous proclamons (sa nature, ses effets et sa puissance).
Notre problématique se fonde sur les questions suivantes :
- La parole transformatrice a-t-elle un aspect scientifique ?
- D’où vient la parole transformatrice ?
- Quel est l’impact de la parole transformatrice ?
L’hypothèse de recherche choisie est : la parole fait la réalité.
Le fait est que beaucoup de personnes parlent de la parole et de ses potentiels pouvoirs sans réellement savoir de quoi il s’agit.
Qu’est-ce que la parole transformatrice ?
La parole transformatrice est une technique linguistique permettant de donner des ordres au cerveau pour s’assurer une meilleure vie.
CHAPITRE I : LES RECHERCHES PRECEDENTES
A- LA PAROLE TRANSFORMATRICE DANS LES LIVRES SAINTS
Dans Ezéchiel 37, versets 1 à 14, de la Bible version Louis SEGOND, le prophète Ezéchiel parle d’une expérience qui édifie sur la parole de l’Homme.
« La main du Seigneur fut sur moi, il m’emmena par l’Esprit du Seigneur, et il me déposa au milieu de la vallée, une vallée pleine d’ossements.
Il me la fit parcourir, parmi eux, en tous sens. Or, les ossements étaient très nombreux sur le sol de la vallée et ils étaient complètement desséchés.
Il me dit : « Fils d’homme, ces ossements vivront-ils ? »
Je dis : « Seigneur Yahvé, c’est toi qui le sais. » Il me dit : « Prophétise sur ces ossements.
Tu leur diras : Ossements desséchés, écoutez la parole du Seigneur.
Ainsi parle le Seigneur Yahvé à ces ossements.
Voici que je vais faire entrer en vous l’Esprit et vous vivrez.
Je mettrai sur vous des nerfs, je ferai pousser sur vous de la chair, je tendrai sur vous de la peau, je vous donnerai un esprit et vous vivrez, et vous saurez que je suis le Seigneur. »
Je prophétisai comme j’en avais reçu l’ordre.
Or, il se fit un bruit au moment où je prophétisais ; il y eut un frémissement et les os se rapprochèrent les uns des autres.
Je regardai : ils étaient recouverts de nerfs, la chair avait poussé, et la peau s’était tendue par-dessus, mais il n’y avait pas d’esprit en eux.
Il me dit : « Prophétise à l’Esprit, prophétise, fils d’homme.
Tu diras à l’Esprit : ainsi parle le Seigneur Yahvé, viens des quatre vents, Esprit, souffle sur ces morts et qu’ils vivent. »
Je prophétisai comme il m’en avait donné l’ordre, et l’Esprit vient en eux.
Ils reprirent vie et se mirent debout sur leurs pieds : grande et immense armée.
Alors il me dit : « Fils d’homme, ces ossements, c’est toute la maison d’Israël.
Les voilà qui disent : « Nos os sont desséchés, notre
espérance est détruite, C’en est fait de nous ».
C’est pourquoi, prophétise. Tu leur diras : « Ainsi parle le
Seigneur Yahvé :
Voici que j’ouvre vos tombeaux ; je vais vous faire remonter de vos tombeaux, mon peuple, et je vous ramènerai sur le sol d’Israël.
Vous saurez que je suis le Seigneur lorsque j’ouvrirai vos tombeaux et que je vous ferai remonter de vos tombeaux, mon peuple.Je mettrai mon Esprit en vous et vous vivrez, et je vous installerai sur votre sol, et vous saurez que moi, le Seigneur, j’ai parlé et je fais, oracle du Seigneur. »
Ce que nous devons retenir, c’est que le prophète Ezéchiel demeure un Homme mais c’est par sa parole qu’il a pu ramener les ossementsà la vie.
Supposons que ces ossements desséchés représentent dans la vie tout ce qui sape votre espérance, tout ce qui ne vous permet pas d’avoir une vision d’avenir, tous les déterminismes liés à l’hérédité, au contexte dans lequel l’on doit construire votre existence et qui semblent empêcher la vie, le contexte dans lequel vous vivez et qui peut être mortifère, tout ce qui en vous, autour de vous, tue la vie : il va falloir prendre votre bouche et déclarer ce que vous voulez pour réparer votre vie.
Cependant, dans cette expérience la parole est prononcée par le prophète et non par le Seigneur. L’Esprit est envoyé par l’intermédiaire d’un homme : c’est donc une parole humaine qui porte en elle une énergie divine. La création est normalement une action directe de Dieu. Les prophètes sont les représentants de Dieu sur la terre et il est dit, dans Actes 2, verset 17 de la Bible version
Louis SEGOND, « Il se fera dans les derniers jours, dit le Seigneur, que je répandrai mon Esprit sur toute chair. Alors vos fils et vos filles prophétiseront… » Nous sommes donc tous des représentants de la force créatrice de Dieu. Dieu veut se servir de l’homme, avoir l’homme comme partenaire : c’est le sens de la notion d’Alliance, il y a une réciprocité. Nous sommes porteurs de la parole créatrice de Dieu, de cette parole qui porte en elle une énergie divine, qui fait ce qu’elle dit. La parole
existe depuis la nuit des temps et nous savons qu’elle est depuis le commencement et qu’elle n’aura pas de fin.
Au commencement de tout, Dieu proclama et la chose se fit. Dans sa création, il nous a transmis la parole. Ce qui fait que nous avons la capacité de parler qui nous différencie des animaux. L’autre différence est qu’il nous a façonnés à son image et nous constatons que personne parmi les humains n’est identique à l’autre. Nous sommes donc faits à l’image de Dieu en ce sens que nous possédons tous la parole créatrice.
Aussi, à la Sourate Ya-Sin36/Ya-Sin-82 dans le Coran, il est dit : « Quand (Allah) veut une chose, son ordre consiste à dire : ‘’Sois’’ et la chose est ». Nous revenons donc une fois encore à la parole.
Il nous parait important de préciser ici la définition de prophétiser dans le dictionnaire LAROUSSE : « Annoncer par inspiration la volonté de la divinité ».
B- LA PAROLE TRANSFORMATRICE DANS LA PROGRAMMATION NEUROLINGUISTIQUE DE JOHN GRINDER et RICHARD BANDLER
La programmation neurolinguistique a été initiée par John GRINDER et Richard BANDLER.
Richard Bandler, passionné de mathématiques, d’informatique et de psychothérapie, travailledepuis l’âge de 15 ans auprès du Dr Robert Spitzer, psychiatre et éditeur spécialisé dans les psychothérapies nouvelles. Ce dernier lui demande d’écrire un livre sur Fritz Perls le fondateur de la gestalt-thérapie. Maisvu qu’il manque de clarté pour expliquer ce qu’il fait, il demande à John Grinder –
rencontré dans le cadre d’activités universitaires – de l’aider à modéliser sa pratique en gestalt, ce que ce dernier accepte. Précisons que la Gestalt-thérapie parfois appelée Gestalt, est à la fois une approche transformatrice, un corpus de concepts et un ensemble de pratiques visant un changement personnel, psychosocial et organisationnel.
Les deux auteurs de la PNL ont observé des personnes considérées comme des modèles d’excellence en matière de communication personnelle, d’apprentissage et de changement. Intrigués par le fait que certaines personnes réussissent avec une certaine facilité alors que d’autres non, ils se sont lancés dans les recherches.
Ces recherches sont catégorisées en trois types : études, méta-études et recherches dans les secteurs pertinents (notamment les sciences cognitives et les neurosciences).
Les premiers modèles d’excellence de la PNL ont été des thérapeutes d’exception tels que Milton Erikson, Virginia Satir et Fritz Perl.
La PNL de première génération était testée sur d’autres sujets dans plusieurs domaines.
Dans une étude évaluée par des pairs, Bulent Turan et Ruth M. TownsleyStemberger (2000) ont découvert que “mimer le langage représentatif d’une autre personne, augmente l’empathie perçue.”
Skinner et Stephens (2003) ont exploré les réactions des participants à des publicités et ont observé que les publicités qui utilisaient de manière prédominante, leurs systèmes de représentation sensorielle linguistique, étaient jugées comme plus persuasives.
De leurs recherches est apparue une grande découverte : lorsqu’un individu reproduit et modélise la structure de la pensée d’un autre individu, le premier arrive au même résultat que le second.
Une déclinaison de cette découverte est qu’il faut parler comme les personnes qui réussissent pour atteindre les mêmes standards qu’eux
Le cœur de la PNL tient en un mot : modélisation. Cela veut dire modèle et non pas vérité. C’est très important de considérer que lorsque nous reproduisons le comportement de quelqu’un qui arrive à un résultat, cela ne veut pas dire qu’il n’y a qu’une seule manière d’y parvenir, mais que si cette personne y parvient de cette manière-là, alors nous avons les moyens et les ressources
pour pouvoir y parvenir comme elle. Ce qui n’exclut pas le fait que nous puissions rencontrer huit jours après, une autre personne qui fasse encore mieux, encore plus vite, encore plus confortablement et que nous modélisions alors sa manière de faire à elle. Faire de la PNL, c’est se
donner des choix! S’il y a quelque chose que nous faisons
et qui ne nous convient pas, si nous avons une mauvaise habitude, par exemple fumer, boire ou se ronger les ongles, ceci est largement corroboré par les sciences cognitives qui nous enseignent qu’un cerveau est fait pour apprendre.
La PNL (programmation neurolinguistique) désigne un ensemble de modèles et de techniques de développement personnel originaire des États-Unis et destiné à améliorer la communication entre individus et à s’améliorer personnellement.
Nous retenons essentiellement le fait de donner des instructions par la parole (linguistique) au cerveau (aux neurones) pour exécuter de manière automatique des tâches.
Mais, pourquoi ce nom de Programmation Neurolinguistique ?
Programmation : parce que depuis notre plus tendre enfance nous nous programmons, nous apprenons des choses, des manières de penser, de sentir, de ressentir et de nous comporter. Si nous faisons l’analogie avec
l’informatique, nous possédons tous le même “hardware”, le matériel, notre cerveau. Ce qui change, c’est le “software”, les programmes qui animent et qui permettent à l’ordinateur d’obtenir les résultats. La conclusion intéressante de tout ceci est que puisque le matériel est le
même (cerveau et système nerveux), ce que parvient à réaliser une personne, une autre personne en est aussi potentiellement capable.
Neuro : parce que cette capacité d’apprentissage, cette capacité à mettre en place des manières de penser, de ressentir et d’agir, repose sur le fonctionnement de notre système nerveux. C’est lui en effet qui grâce à nos cinq sens
perçoit l’environnement, le monde dans lequel nous vivons, interprète, code et transmet les messages de tout ordre. Les techniques de la PNL agissent directement sur cette organisation neurologique.
Linguistique : parce que c’est le langage qui structure et reflète la manière dont nous pensons. Il est le véhicule de nos expériences, de nos perceptions et de nos représentations du monde.
Depuis ses débuts, le champ d’étude de la PNL a évolué de manière importante.
La PNL de première génération : elle est le modèle original développé par R. Bandler et J. Grinder. La PNL de 1ère génération était quelque chose que l’on “faisait aux autres” dans le cadre d’une relation transformatrice, ce qui explique qu’elle a pu être perçue comme manipulatrice
dans des contextes non transformateurs. Les outils et techniques de la programmation neurolinguistique de 1ère génération étaient centrés sur la résolution de problèmes
au niveau des comportements et des capacités. Avec la PNL de 1ère génération, on s’occupait principalement de l’aspect cognitif et la PNL était une science cognitive. On étudiait comment fonctionnent le mental, le système de représentation et ses différentes structures.
La PNL de deuxième génération : dans les années 80, la PNL est sortie du contexte transformatrice pour s’intéresser à la négociation, la vente, l’éducation et la santé, tout en restant centrée sur les individus. Cette
combinaison vente – PNL fonctionne car la PNL est autant basée sur la communication verbale que sur la communication non verbale. La PNL de 2ème génération a mis l’accent sur la relation entre soi et les autres.
La PNL de troisième génération : elle se développe depuis les années 90 et présuppose que la sagesse nécessaire au changement est déjà présente dans le système et peut être découverte et libérée par la création d’un contexte approprié.
La PNL de 3ème génération est en lien direct avec des choses de l’ordre du mental, de la systémique, de l’identité. On s’occupe d’aspects du fonctionnement humain difficiles à imaginer il y a 20 ans.
Cette nouvelle PNL qui s’intéresse à des niveaux d’expérience plus élevés (l’identité, la vision, la finalité, le rôle…) prend racine dans la deuxième génération de la
PNL (avec les croyances et valeurs…), qui elle-même prend racine dans la première génération de la PNL (les capacités, les comportements, l’environnement).
Avec la première génération de la PNL, on posait les questions suivantes : qu’est-ce qu’on veut et comment va- t-on l’obtenir ? On était très focalisé sur le fait d’atteindre un objectif et de résoudre un problème particulier. Avec la deuxième génération, on a commencé à se poser la question du pourquoi : pourquoi veut-on cela ? Pourquoi s’empêche-t-on cela ? Aujourd’hui, on se concentre sur de nouvelles questions : qui sommes-nous et pourquoi ?
Aucune conclusion n’a donc été apportée en ce qui concerne la programmation neurolinguistique, hormis le fait qu’elle demeure, malgré toutes les évolutions, un ensemble d’éléments permettant de changer sa manière de penser et donc de voir la vie, par le langage.
C- L’AUTOSUGGESTION POSITIVE D’EMILE COUE
Émile Coué est un psychologue et un pharmacien internationalement reconnu de son vivant, pour sa
fameuse méthode d’autosuggestion, mélange de psychologie comportementale et de pensée positive.
Le jeune pharmacien Emile Coué de la Chataigneraie finit de préparer le remède qu’une cliente attend devant le comptoir de bois. Il s’approche et tend la petite fiole à l’élégante dame tout en lui disant une petite phrase qui est presque devenue célèbre à Troyes, tant il l’a souvent dite :
« Vous allez voir ! Ceci va vous faire beaucoup de bien ! Et cela n’est qu’un début ».
Observateur et également attentif aux autres, le jeune pharmacien a remarqué que les mots peuvent beaucoup dans le traitement des malades. En fait, l’homme a remarqué qu’à partir du moment où le malade pensait que le médicament allait le soigner, il allait déjà un peu mieux. Curieux de nature, scientifique aussi dans sa démarche, Emile Coué continue de cogiter autour de ce qu’il appellera un jour «l’autosuggestion». À des malades pour qui il n’a pas de médicament efficace ou qui n’ont pas besoin de médicament, Coué donne un produit qui ressemble à un médicament, tout en les assurant de son efficacité. Et il constate ce qui semble incroyable : ces médicaments plus ou moins imaginaires aident à guérir le patient si celui-ci croit en leur efficacité. Il venait d’inventer ce que l’on appelle de nos jours l’effet placébo.
Aucune moquerie, aucune escroquerie de sa part ! Au contraire, il expérimente les possibilités de l’imagination
dans la guérison. Toujours plus curieux, intéressé par la suggestion très en vogue au XIXe siècle et nourri par son expérience, Coué plaque sa pharmacie troyenne pour aller s’installer à Nancy où il perfectionne son savoir autour de la suggestion contrôlée.
D’après Coué, en pensant que l’on va mieux, en se le disant à haute voix, on persuade l’inconscient que c’est le cas et, d’une certaine manière, le corps suit. Cette découverte va devenir si célèbre qu’on parlera désormais de Méthode Coué. Sa méthode a jeté les bases de la psychologie analytique.
Il en déduit un certain nombre de principes :
- L’imagination est déterminante dans le processus de guérison.
- Une maladie est double, puisqu’elle atteint le physique et le moral.
- Les médicaments agissant sur le physique, l’imagination doit agir sur le moral.
- Imaginer quelque chose qui se réalise en facilite la réalisation.
- Notre être imaginatif (notre inconscient) détermine notre état aussi bien physique que mental.
- Il est possible de diriger l’imagination pour contrôler ses objectifs.
Faisant la connaissance d’Ambroise-Auguste Liébault et de son École de Nancy sur l’hypnotisme, Coué se passionne pour les méthodes de suggestion verbale. Intégré en 1901 à la fameuse École de Nancy, il expérimente et met en pratique ses théories.
Il préfère la suggestion à l’état de veille et résume sa méthode en une phrase à se répéter tous les jours, afin de se conditionner positivement : “tous les jours, à tout point de vue, je vais de mieux en mieux.”
La répétition machinale de la phrase fera agir alors l’inconscient qui enregistrera celle-ci comme une directive à réaliser.
La méthode de l’autosuggestion a pour but de s’imposer à soi-même des pensées positives, jusqu’à leur réalisation supposée.
Partant du principe que l’on ne peut contester qu’une idée fermement implantée finira par se réaliser, Coué reprend à son compte certaines théories pour en déterminer un ensemble de pratiques.
Reprenant le concept d’idéo dynamisme, Émile Coué considère donc qu’une idée qui se grave dans notre esprit aura tendance à se réaliser :
“Si, étant malade, nous nous imaginons que la guérison va se produire, celle-ci se produira si elle est possible. Si elle ne
l’est pas, nous obtiendrons le maximum d’améliorations qu’il est possible d’obtenir.”
Ce concept suppose donc que la volonté ne gouverne pas nos actes, mais que c’est notre imagination qui est au contrôle ! Notre capacité d’imaginer va donc déterminer nos actes. Si nous avons la possibilité de faire quelque chose que l’on aime bien, cela serait donc parce qu’on s’imagine très bien comme étant capable de le faire. Coué en tire 4 lois :
- Lorsque la volonté et l’imagination sont en lutte, c’est toujours l’imagination qui l’emporte sans aucune exception.
- Dans le conflit entre la volonté et l’imagination, la force de l’imagination est en raison directe du carré de la volonté (nous avouons n’avoir pas compris cette loi).
- Lorsque la volonté et l’imagination sont d’accord, l’une ne s’ajoute pas à l’autre, mais l’une se multiplie par l’autre.
- L’imagination peut être conduite par l’autosuggestion consciente.
“Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux” : c’est en cette phrase que se résumait la découverte du Docteur Coué.
Précisons que Le Mysticisme est l’ensemble des Croyances et pratiques se donnant pour objet une union intime de l’homme et du principe de l’être.
D- LE POUVOIR DE L’INCONSCIENT PAR JOSEPH MURPHY
Joseph Murphy a été un fervent prédicateur qui a montré la véritable puissance de notre inconscient. Il est connu et renommé pour sa dynamique de la pensée.
Ayant longtemps assisté à des miracles hors du commun, qui ont changé des hommes et des femmes
dans le monde entier, il décide de s’intéresser à l’inconscient de l’Homme. Il a commencé à se poser des questions telles que : pourquoi un homme est-il heureux et un autre malheureux ? Pourquoi celui-ci est-il dépressif et anxieux et l’autre plein de foi et de confiance ? Bref, pourquoi tel homme connait-il une grande réussite et tel autre un échec complet ?
Ces recherches se sont orientées vers les personnes croyantes. Il a remarqué ce phénomène du pouvoir de l’inconscient chez les personnes croyantes qui ont l’habitude de prier.
Il constate que grâce à une prière profonde, les chrétiens, les musulmans ou toutes autres confessions religieuses obtiennent une réponse favorable à leurs prières.
Pourquoi ? Parce qu’en ce moment-là, ils parlent à leur inconscient. Et, pour Joseph Murphy, lorsque vous parlez à votre inconscient, vous recevez ce que vous avez semé, que cela soit négatif ou positif.
Mais, que dire des autres membres de la congrégation qui n’arrivent pas au même résultat ? Simplement parce qu’ils ne sont pas réceptifs au pouvoir de l’inconscient.
C’est un trésor qui sommeille en nous et n’attend qu’à resurgir dans notre esprit pour nous procurer un bien-être certain. Il a pu constater, avec la puissance de l’inconscient, qu’elle peut être une réponse à nos névroses et angoisses du quotidien. Combien sommes-nous, n’ayant plus une vie agréable parce que le poids de la culpabilité et de l’échec semble inexorablement nous poursuivre ? Que faire pour y remédier ?
L’inconscient possède des capacités cachées qu’il est possible de réveiller et d’utiliser pour transformer nos vies.
Une autre expérience est observée par Joseph Murphy : une charmante étudiante contemplait un sac de voyage très beau et assez cher, à travers la vitrine d’un magasin. Elle devait effectuer un voyage pour des fêtes en famille. Elle s’apprêtait à dire ‘’je n’ai pas suffisamment d’argent’’ lorsqu’elle se souvint qu’elle m’a entendu parler du pouvoir de l’inconscient. Aussitôt elle se dit : « ce sac est à moi ». Le soir de ce jour même, son fiancé lui offrit le sac qu’elle avait vu dans la matinée ».
N’est-ce pas assez révélateur pour nous contraindre à mettre un accent particulier sur les techniques de guérison mentale et de résolution de nos inquiétudes ?
Le docteur Murphy a donc simplement tiré comme conclusion que chaque pensée que nous entretenons dans notre esprit a une influence sur notre inconscient.
CHAPITRE II : NOS DECOUVERTES
Compte tenu des nombreuses découvertes qu’ont faites les différents auteurs à qui nous nous sommes intéressés dans cet article, nous avons poursuivi nos études dans le sens de la parole transformatrice.
La parole transformatrice est tout simplement un moyen de transmettre les bonnes données ou les bons ordres à son cerveau (son inconscient) pour s’assurer une vie paisible.
Il est absolument impossible pour l’inconscient de ne pas être programmé. Il accepte indifféremment toute suggestion ou tout programme et les met en application aveuglément. L’inconscient est réactif, il réagit impulsivement à l’ordre qu’on lui a dicté. Il ne raisonne pas, il est inapte à tenir compte des nuances, il accepte les idées en bloc. Dès qu’une idée est acceptée par l’inconscient, il commence à la mettre en application. Il ne raisonne pas. Il est inapte à tenir compte de toutes les nuances souhaitables (ce que fait le conscient) pour décoder un message. Il accepte toute idée en bloc, qu’elle soit vraie ou fausse. Les programmes selon lesquels il fonctionne proviennent soit du sujet lui-même (le Conscient), soit des autres (parents, éducateurs, la société en général).
Cependant, aucun programme, même celui le plus profondément ancré, n’est irréversible. Il faut simplement reprogrammer l’inconscient.
L’inconscient est soumis à la loi de la causalité, comme la totalité de notre monde physique. Chaque pensée est une cause dont l’effet se manifeste extérieurement. À la source de toute action, il y a d’abord la parole. Les mots ont un pouvoir très puissant sur l’inconscient, les mots que l’on nous dit et notre propre monologue intérieur. L’inconscient est, à ce niveau, un amplificateur prodigieux. Il prend les mots au sens littéral (au pied de la lettre). L’inconscient ne comprend pas la négation. Il retient l’idée dominante de la formule ou de la suggestion. Ainsi, dans la suggestion «je n’ai plus d’ulcères d’estomac », l’inconscient pourrait retenir
« ulcères d’estomac ». L’inconscient d’une personne pense savoir exactement ce qui est bon pour elle. Il suppose connaître la réponse à ses besoins. L’inconscient est un immense réservoir de ressources et de créativité. Toutefois, il a besoin d’ordre pour agir, de demandes claires.
Je vous donne l’exemple d’une femme qui a accompli quelque chose que beaucoup trouverait impossible, simplement pour avoir répété sans cesse et convaincu son cerveau que cela était possible.
Une merveilleuse dame du Togo, Mélanie H. épouse ANANI, a programmé et accouché ses enfants à la même
date, pour pouvoir faire les anniversaires en une seule fois. Enceinte de nouveau, elle décide de faire pareil. Entretemps, cela ne l’arrangeait plus car elle doit faire un voyage en mars et souhaitait accoucher un mois plus tôt. Elle décide alors que ce serait à sa date d’anniversaire, le 11 février.
Le 10 février à 17h, elle se présente à l’hôpital pour accoucher. Les médecins ne comprennent rien. Jusqu’au lendemain 17h, rien. Elle se mit à douter, son mari vient soutenir sa foi, les enfants apportent des fleurs et des guirlandes de bonne arrivée à l’enfant. Les médecins se disent : « c’est toute la famille qui est mentalement malade ».
On lui propose césarienne, elle répond : ‘’le Coach a refusé’’. D’autres méthodes, elle répond : ‘’programmation seulement’’. Et c’est dans cette détermination qu’elle réussit à accoucher à 23h 45 minutes, créant ainsi le miracle de Dieu.
La programmation qu’a utilisée Mélanie pour réaliser ce miracle n’est rien d’autre que la parole transformatrice que nous allons développer dans cette partie.
Jusqu’au moment de cette étude, la PNL n’offrait pas un champ lexical de paroles transformatrices. Il en est de même de l’essentiel des anciennes recherches qui disent de
très bonnes choses mais qui n’offrent pas les phrases permettant de reprogrammer la santé, la longévité, le bonheur, la prospérité, la réussite, la sécurité, la fécondité, etc…. C’est donc là qu’est née la parole transformatrice.
A- LA REPROGRAMMATION
Programmer, c’est réparer la perception que j’ai donnée de moi à mon cerveau. J’ai l’habitude de demander si quelqu’un pense que Dieu a créé la maladie, la pauvreté, la misère, la faim, le chômage. On m’a toujours dit que non, que Dieu nous aime tellement qu’il ne peut pas nous faire souffrir.
J’ai aussi souvent demandé si quelqu’un croit en un Dieu injuste, capable de donner la maladie à l’un, la santé à l’autre. On m’a toujours répondu que non.
Alors, pourquoi la maladie, pourquoi la pauvreté, pourquoi le chômage, pourquoi des difficultés à avoir un enfant, pourquoi des difficultés à se marier, pourquoi des difficultés dans les foyers ?
Lorsqu’une voiture tombe en panne ou refuse de bien fonctionner et qu’on se retrouve chez le mécanicien, ce dernier cherche à circonscrire le problème en analysant la voiture compartiment par compartiment.
Il étudie le problème sur la base des niveaux possibles de perturbations. L’homme, qui est un être de pensée et qui perçoit les choses d’une manière qui entraine les conséquences appelées problèmes, a aussi des niveaux possibles de perturbations.
Le Docteur Carl Simonton est américain, radiothérapeute cancérologue, et explique au début des années 1970 que la guérison dépend beaucoup, et même essentiellement du traitement offert par la médecine mais que, l’être humain étant fait de chair et d’esprit, il est nécessaire de tenir compte du psychisme du patient.
Il a fondé et dirigé le Simonton Cancer Center (SCC) à Malibu (USA) et a été l’un des pionniers de la psycho- oncologie. Pendant plus de 30 ans, il a travaillé avec des patients cancéreux qui souhaitaient soutenir activement leur processus de récupération. Les éléments clés de sa philosophie et de ses techniques affectent le travail de consultation pratique en psycho-oncologie aux États-Unis, en Europe et au Japon. Simonton est l’auteur du livre GettingWellAgain (1992). Il a affirmé que le cancer peut être traité par des techniques de relaxation et de
visualisation et que les patients ont été guéris en utilisant ses méthodes. Le Docteur Simonton était intrigué par le fait que, avec le même diagnostic, certains patients mouraient et d’autres non. De plus, avec un pronostic plus pessimiste que d’autres, certains connaissaient des rémissions plus longues que d’autres. Il a observé que certains patients pouvaient retarder l’échéance fatale. Ceux-là marchandaient avec la mort, par exemple : ” Je ne peux pas mourir maintenant, je ne peux pas m’en aller avant que ma fille se marie “. Ils se sentent indispensables et pensent qu’ils doivent être là jusqu’à ce que…. ” Il connaissait les travaux de Robert ROSENTHAL sur ” La réalisation automatique des prédictions ” et les preuves que nous nous comportons bien souvent de manière à augmenter la probabilité que notre attente se réalise, qu’elle soit positive ou négative. Il découvre également que le médecin qui croit à la guérison de son patient et qui peut arriver à le communiquer obtient plus de résultats que confère qui n’y croit pas.
Ses résultats scientifiques voudraient donc dire que c’est parce que notre cerveau nous définit comme une personne susceptible de vivre ces problèmes que nous les vivons.
C’est donc notre cerveau qui nous donne de tomber malade, de vivre pauvre, au chômage. C’est notre cerveau qui perturbe notre confiance en soi, notre estime de soi,
notre volonté de nous marier, de faire des enfants, de nous enrichir, etc…
Pourquoi notre cerveau nous laisse-t-il souffrir ? Parce que, par notre langage, notre environnement, nos convictions, notre comportement et autres, nous lui avons donné l’ordre de nous faire souffrir. C’est nous et seulement nous qui avons dit que nous n’avons pas de chance, que nous ne sommes pas capables, que la vie est triste, difficile, que c’est normal de tomber malade, que les gens ne nous aiment pas, etc….
Notre cerveau a donc juste fait de nous donner raison. Nous avons souvent répété, nous avons souvent entendu et le cerveau a réalisé. Ce que nous répétons, nous le pensons et nous le devenons.
Ainsi, pour changer ce qui ne va pas dans ma vie, j’ai besoin de réparer la panne, de reprogrammer mon cerveau par des phrases conscientes, valorisantes, favorables, utiles pour que mon cerveau le réalise dans ma vie.
J’ai besoin de reprogrammer les informations que mon cerveau a sur mon corps, sur mon identité, sur mes convictions, sur mon comportement, sur mes compétences, sur mon environnement, sur le regard des autres et sur ma relation avec Dieu.
Oui, j’ai besoin de me reprogrammer de manière préventive (avant les problèmes) et plurielle (tous les domaines de ma vie). Prévenir vaut mieux que guérir.
Les problèmes sont dans le cerveau, la maladie est dans le cerveau, la pauvreté et le chômage sont dans le cerveau. Il suffit donc de les sortir de notre cerveau pour les sortir de notre vie.
Dieu veut nous voir riches, heureux, en bonne santé, vigoureux, féconds. Dieu est un Etre Logique et il nous veut logiques, Dieu est un Etre Heureux et il nous veut heureux, Dieu est un Etre en Parfaite Santé et il nous veut en parfaite santé, Dieu est un Etre Riche et il nous veut riches. “Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards comme prospère l’état de ton âme” dit-Il dans sa Parole (Troisième épître de Jean, verset 2).
Dans l’optique de réparer tous les domaines de la vie d’un Homme par la parole, nous avons pris en compte les niveaux logiques de Robert Dilts. Robert Dilts est un auteur-formateur et Consultant Américain travaillant dans le domaine de la programmation neurolinguistique (PNL) depuis sa création en 1975, par John Grinder et Richard Bandler. D’après lui, l’Homme aurait six niveaux logiques.
Nous avons démontré plus haut que notre inconscient ne fait que nous donner ce qu’il considère comme bon pour nous, ce qu’il suppose que nous voulons et donc, ce que nous lui donnons l’ordre de faire.
Nous avons également expliqué un peu plus haut que notre inconscient, notre cerveau avaient été programmés soit par nous-même, soit par les autres. Cependant, comme nous l’avons expliqué, même le programme le plus profondément ancré peut être remplacé. Et c’est là l’objectif de la parole transformatrice.
Robert Dilts s’est arrêté à six (6) niveaux logiques, mais la parole transformatrice va au-delà et établit huit (8) niveaux que nous appelons les huit (8) niveaux possibles de perturbations dans la vie d’un Homme.
Pourquoi ce nom ? Simplement parce qu’il s’agit-là des points pouvant déséquilibrer, désorganiser ou embrouiller la vie d’un Homme. Nous avons retenu comme niveaux de perturbations : notre perception de notre corps, notre identité (Qui suis-je ?), nos convictions ou croyances, nos compétences, notre comportement, notre environnement, le regard des autres, notre relation avec le Maître de l’Univers.
Nous démontrerons la pertinence de chacun de ces niveaux dans la reprogrammation du cerveau.
1er Niveau possible de perturbation à reprogrammer : Notre perception de notre corps
Le premier niveau de perturbation est notre perception de notre corps. Selon une étude effectuée et publiée sur le site Top Santé, seulement 17% des personnes déclarent être en harmonie avec leurs corps et près de 60% sont complexés par leur corps et manquent cruellement de confiance en eux. Les travaux du Docteur Simonton sur le cancer et les maladies sont illustratifs pour ce qui est de l’importance de notre perception de notre corps. Par ses travaux, le Docteur Simonton nous démontre que la première cause de toute maladie est une mauvaise image de soi.
L’image de soi est une idée qu’on se fait de soi-même. Tout le monde a une image de soi, au moins dans certains domaines, qui peut être négative ou positive.
Notre corps est une bénédiction de Dieu et il est dit dans la Bible version Louis SEGOND, Proverbes 10, verset 22 :
« C’est la bénédiction de l’Eternel qui enrichit, Et il ne la fait suivre d’aucun chagrin». Cela veut donc dire que notre corps est une bénédiction et cela n’est suivi d’aucune forme de chagrin. Nous avons donc écrit une série de phrases qui permettent d’accepter notre corps et donc de corriger
notre manière de percevoir notre corps. Des phrases telles que :
Je suis une créature parfaite de Dieu. Je suis beau, oh oui, très beau. J’ai un visage beau et rayonnant de vie. J’ai un beau ventre plat. J’ai de belles fesses arrondies. J’ai de belles oreilles qui entendent très bien. J’ai une belle poitrine. J’ai un beau corps. J’ai un esprit sain dans un corps sain. J’ai un corps qui n’accepte que la santé. Dieu, source d’abondance infinie est individualisé en moi parce qu’il a trouvé en moi un corps parfait et j’ai un corps parfait, un corps qui fonctionne très bien et pour toujours, un corps dont je suis fier. J’ai un cœur parfait qui fonctionne très bien et pour toujours. J’ai un foie parfait qui fonctionne très bien et pour toujours. J’ai un pancréas parfait qui fonctionne très bien et pour toujours. J’ai des reins parfaits qui fonctionnent très bien et pour toujours. J’ai des poumons parfaits qui fonctionnent très bien et pour toujours. J’ai des organes génitaux parfaits qui fonctionnent très bien et pour toujours. J’ai un corps et des organes parfaits qui fonctionnent très bien et pour toujours. J’ai une taille qui me rend heureux, j’ai une forme qui fait mon bonheur. J’ai un charme irrésistible. Je suis fier de mon corps qui me fait du bien. Je me sens bien et très bien. CELA suffit, trop c’est trop, assez c’est assez, je veux
une santé parfaite, je peux avoir une santé parfaite et j’ai une santé parfaite.
2ème Niveau possible de perturbation à reprogrammer : Mon identité (Qui suis-je ?)
Qui suis-je ? Eternelle question existentielle qui empêche les hommes de dormir. Si l’on aspire au bonheur et à la réussite dans sa vie, il est nécessaire de réfléchir à qui l’on est parce que celui qui sait qui il est et où regarder pour se voir tel qu’il est vraiment, construit les fondations d’une confiance en soi inébranlable et indispensable au bonheur et à la réussite.
On a souvent le sentiment de savoir qui l’on est. On répond à la question « qui suis-je? » par un état civil (nom, prénom, date de naissance, nationalité, genre, je suis fils de…, fille de…), une occupation, un lieu de vie, une relation à une autre personne (je suis la femme de…, je travaille avec un tel…), un hobby, des idées, des croyances, l’appartenance à un groupe associatif, religieux ou politique, etc… Cela signifie que l’on répond souvent par
« je suis ceci…je suis cela… ». La seule vraie réponse à cette question est : « JE SUIS QUI J’OSE ÊTRE ». Rappelez- vous, plus haut, nous avons démontré que votre inconscient ne vous donne que ce que vous lui ordonnez de vous donner. De la même manière, votre inconscient nevous
fera être que ce que vous oserez lui ordonner de vous faire être. Des phrases ont donc été conçues pour vous aider à donner des ordres clairs à votre inconscient en ce qui concerne qui vous êtes.
Je suis invincible. Je suis le maître de mon destin. Je suis le capitaine de mon âme. Je suis puissant au-delà de toute limite. Je suis né pour réussir. Je suis énergique, dynamique et efficace. Je suis le bonheur. Qui je suis est toujours en bonne santé. Qui je suis est toujours heureux. Qui je suis est toujours joyeux. Qui je suis est toujours ponctuel. Je suis le meilleur. Je suis celui qui réussit tous les jours de sa vie. Je suis la lumière de Dieu. Je suis né pour rendre manifeste la gloire de Dieu. Je suis un philosophe de résultats, – je suis un créateur de passions, – je suis un bâtisseur de tribus, – je suis un générateur d’idées et d’implications, – je suis un conquérant de marchés, – je suis un entrepreneur puissant efficace et riche, – je continue jusqu’à réussir. J’ai le droit de réussir, – j’en suis capable, – je vais réussir maintenant,
- je suis le succès, – je suis le meilleur, – je suis compétent et doué.
3EME NIVEAU POSSIBLE DE PERTURBATION A REPROGRAMMER : LES CONVICTIONS OU CROYANCES
Lorsqu’il était un jeune homme, Edwin C. Barnes, né vers 1878 dans le Wisconsin, aspirait à devenir un partenaire du plus grand inventeur sur terre, Thomas A. Edison. Thomas Alva Edison, né le 11 février 1847 à Milan, dans l’Ohio et mort le 18 octobre 1931 à West Orange dans le New Jersey, est un inventeur, un scientifique et un industriel américain.
Même si BARNES était fauché, n’avait pas de compétences techniques spéciales et ne possédait que de maigres vêtements à porter, il s’engagea tout de même à se réaliser.
Ces deux obstacles qui auraient suffi à décourager la plupart des gens, BARNES allait les surmonter par son obstination et sa volonté…. Il se présenta au laboratoire d’Edison et déclara sans détour, qu’il venait faire des affaires avec lui. Plus tard, relatant cette première rencontre, Edison raconta : « Il se tenait debout devant moi, pareil à un vagabond, mais quelque chose dans l’expression de son visage laissait pressentir qu’il ne s’en irait pas sans avoir obtenu ce qu’il voulait ».
EDISON venait d’inventer une nouvelle machine de bureau, connue à l’époque sous le nom de : ‘’machine à dicter’’. Ses employés, peu enthousiastes et persuadés
qu’elle ne trouverait jamais d’acquéreurs, hésitaient à la vendre. BARNES sut immédiatement que lui, le pourrait. Il le dit à EDISON, qui le laissa courir sa chance. Il la vendit si bien qu’EDISON lui en confia le marché pour tout le pays. Cette association rendit BARNES riche. Combien exactement lui rapportait-elle ? … Deux ou trois millions de dollars.
Le facteur le plus déterminant à prendre en compte dans cette histoire est la croyance. Cet homme croyait en lui. Et, par sa confiance en lui et en ses capacités, il réussit à passer de zéro à héros et est devenu l’un des hommes les plus célèbres du monde. Beaucoup doutent d’eux-mêmes et de leurs capacités à accomplir de grandes choses, et ce doute les empêche justement de réaliser de grandes choses.
Mais, ce niveau ne s’arrête pas là. Pour vivre en bonne santé, épanoui, riche et heureux, pour avoir un merveilleux conjoint et de merveilleux enfants, …, même si l’on y a droit, il faut encore que nos convictions et ce qui est important pour nous soient compatibles avec cet état de réussite de vie que nous désirons. Je veux mais est-ce que je crois
vraiment que j’y ai droit ?
Selon les statistiques, en 1952, le PIB chinois était de 67,9 milliards de yuans, une part négligeable de l’économie mondiale. En 1978, l’indice atteignait les 364,5 milliards de yuans, soit 1,8 % de l’économie mondiale ; mais en 2008, il
a dépassé les 30 000 milliards de yuans pour occuper le troisième rang des puissances économiques mondiales, classé juste après les États-Unis et le Japon (Sources : Le quotidien du peuple).
La Chine est aujourd’hui, cette puissance économique que l’on connait parce qu’elle a refusé de croire en ce que disent les économistes. Vous devez refuser de croire en tout ce qui tenterait d’expliquer un potentiel échec de votre vie. La série de phrases suivante vous permet de redéfinir vos croyances et vos convictions.
Je suis capable, je suis quelqu’un de bien, je mérite d’être heureux et comblé. Je mérite d’être épanoui et riche. Je mérite la santé et la prospérité. Je crois en moi et en mon avenir. Je crois que je vais vivre longtemps, en bonne santé et heureux. Je crois en moi avant tout, et en quelque chose de plus grand que moi, oh oui, je crois en Dieu qui nous pousse vers le meilleur. Je suis responsable de moi. J’ai toutes les ressources pour ma santé. Je suis bon et j’attire le bon. Je suis positif et j’attire le positif. Aujourd’hui et toujours, – mon inconscient me fournit, – toutes les ressources nécessaires à ma santé, – mon bonheur, – mes affaires, – et ma prospérité sans fin.
Je suis heureux et j’attire le bonheur. Je suis la santé et j’attire la santé. Je suis riche et j’attire la richesse. Je suis grand et j’attire la grandeur. Chaque jour, je vais de mieux
en mieux. Je puis tout par Dieu qui me fortifie. J’habite un monde d’amour et d’acceptation. Je reçois autant d’amour que je donne. Financièrement, je suis toujours à l’aise. J’aime l’argent et l’argent m’aime. L’argent vient à moi tous les jours de toutes parts pour mon bien. L’argent est mon serviteur et je suis son maître. Le serviteur obéit toujours à son maître. – C’est pourquoi j’ordonne à l’argent de remplir mes poches, – de remplir mes comptes en banque, – de remplir ma vie. Je commande le nettoyage complet de mon cerveau maintenant, – je reçois le nettoyage complet de mon cerveau maintenant, – j’accepte le nettoyage complet de mon cerveau maintenant, – je vis le nettoyage complet de mon cerveau maintenant.
4EME NIVEAU POSSIBLE DE PERTURBATION A REPROGRAMMER : NOS COMPETENCES
Vous avez peut-être entendu dans votre enfance, des phrases du style « tu ne feras jamais rien de bon dans la vie
», « tu ne réussiras pas », « tu n’es qu’un bon à rien ». Ces mots, souvent prononcés par la famille et/ou des professeurs, résonnent dans votre tête depuis longtemps. L’inconscient est réactif, il réagit impulsivement à l’ordre qu’on lui a dicté, il accepte les idées en bloc. Dès que cette idée est acceptée par l’inconscient, il commence à la mettre en application. C’est ce qui a conduit votre cerveau à vous
faire dire sans cesse : « je ne suis pas capable, je ne mérite pas, je ne vaux rien ».
Vous êtes bien plus compétent que vous ne le pensez. Il est vrai, beaucoup de coachs affirment que vous êtes capable de tout et cela vous est un peu difficile à croire, mais rappelez-vous que vous êtes qui vous osez être. Ce qui veut dire que si vous vous estimez au point de vous sentir capable de telle ou telle chose, vous le serez immédiatement. Le seul obstacle entre vos compétences, les vraies et votre vie, c’est tout simplement le programme actuel de votre cerveau qui suppose que vous n’êtes capable de rien ou encore que vous ne valez rien. Les phrases conçues pour ce niveau ont donc pour objectif de reprogrammer votre cerveau pour qu’il vous croit capable et vous dévoile donc toutes vos compétences.
Je suis un roi. Je suis plus fort que mes maîtres. Je suis compétent et capable de toute bonne chose. Je suis intelligent et doué. J’ai le droit et je peux tout par Dieu qui me fortifie. Je suis qualifié par Dieu pour la santé. Je suis qualifié par Dieu pour le bien-être. Je suis qualifié par Dieu pour la prospérité. Je suis qualifié par Dieu pour les percées. Je suis capable du meilleur et je travaille pour le meilleur. Je suis un vainqueur et je réussis toujours. Je suis
bon en toute chose utile. J’efface toute image limitante dans ma tête et dans mon esprit.
5EME NIVEAU POSSIBLE DE PERTURBATION A REPROGRAMMER : NOTRE COMPORTEMENT
Ce niveau de perturbation est l’un des niveaux les plus souvent affectés. Pourquoi ? Simplement parce notre comportement dépend non seulement de ce que nous disons mais aussi, de ce qui est dit sur nous et de ce que nous voyons faire. Bref, c’est l’un des niveaux les plus facilement endommagés. Cependant, ce n’est pas l’aspect le plus important à retenir ici. Notre comportement définit en grande partie ce que sera notre vie. Prenons, par exemple, la célèbre présentatrice Oprah Winfrey.
Oprah Winfrey est née le 29 janvier 1954 aux Etats-Unis, et plus précisément à Kosciusko dans l’Etat du Mississippi. Son enfance, plutôt malheureuse et marquée par des maltraitances, ne la prédisposait aucunement à devenir une star. Oprah est partie de rien, ou plutôt de pire que rien. Son enfance ne semble pas loin de celle des personnages de la couleur pourpre…
Parents séparés, violée à l’âge de neuf ans par son oncle, son cousin et un ami de la famille, elle vivait avec sa mère qui était à l’époque, femme de ménage.
« Oprah portait souvent des robes faites de sacs de pomme de terre qui faisait d’elle la cible des moqueries des autres enfants ».
Cependant, toutes ces atrocités qui auraient pu faire d’elle une femme aigrie, sans cœur, insensible et un échec total n’ont point affecté son comportement. Bien au contraire, cette femme qui semblait destinée à être renfermée, devient une présentatrice et fait rire les gens. C’est par sa persévérance et sa détermination qu’OprahWinfrey est devenue, contre toute attente, cette milliardaire dont on ne cesse de parler. Vous avez certainement connu des situations qui vous font penser que vous ne pouvez plus réussir. Il vous revient, cependant, de décider si vous
allez dominer les problèmes ou plutôt les laisser vous dominer. C’est pour reprogrammer votre inconscient afin qu’il soit sur la même longueur d’ondes que vous, que nous avons conçu les phrases ci-après.
Je fais confiance en l’Intelligence Divine pour influencer mes affaires et je cours de succès en réussite. Je parle avec sagesse et discernement. Je donne à la Vie avec joie et la vie me le donne avec Amour. M’aimer moi-même et les autres me permet de m’épanouir et de vivre au maximum de mes possibilités. Je me libère et je pardonne. Je m’aime, je m’accepte, je me respecte. Je me suffis à moi-même, je
respecte qui me respecte. J’aime qui m’aime. J’ignore qui ne m’aime pas. Je suis serein, calme et détendu. Cela suffit, trop c’est trop, je change maintenant de comportement pour le meilleur. J’agis désormais pour le meilleur. J’agis désormais pour ma santé. J’agis désormais pour mon bien– être. J’agis désormais pour mon enrichissement. Je me libère et je pardonne. J’aime apprendre, – je trouve du temps pour apprendre, – et je me perfectionne pour réussir. Je renonce à tout ce qui entrave mon bonheur parfait, – je renonce à tout ce qui entrave ma santé parfaite, – je renonce à tout ce qui entrave ma prospérité sans fin.
6EME NIVEAU POSSIBLE DE PERTURBATION A REPROGRAMMER : NOTRE ENVIRONNEMENT
En 1961, un psychologue, Albert Bandura, réalise une expérience psychosociale sur l’apprentissage et l’agressivité. L’expérience consistait à exposer des enfants à des scènes dans lesquelles des adultes se comportaient de manière violente envers une poupée, afin de voir si les enfants imiteraient ces comportements. Albert Bandura est un Psychologue Canadien et Professeur Emérite de Psychologie à l’Université de Stanford.
L’expérience a été réalisée sur des enfants de 3 à 6 ans (filles et garçons). Un premier groupe d’enfants était soumis au scénario du modèle agressif, un second au scénario du
modèle non-agressif. Chaque enfant des deux groupes est conduit dans une première salle de jeux avec un adulte. L’enfant est assis dans un coin avec certains jeux et l’adulte dans un autre coin où se trouvent des jouets dont un maillet et une poupée Bobo.
Scénario agressif : l’adulte joue d’abord avec des petits jouets puis, après un certain temps, il attaque la poupée Bobo en la frappant à plusieurs reprises. Scénario non- agressif : l’adulte ne fait que jouer avec les petits jouets en ignorant totalement la poupée Bobo.
Au bout de dix minutes, l’enfant est emmené dans une autre salle de jeux contenant des jouets agressifs, des jouets non-agressifs ainsi qu’une poupée Bobo et un maillet. Chaque enfant est laissé seul dans la salle et est observé à son insu. Les observateurs notent le comportement de l’enfant, plus particulièrement les comportements jugés agressifs. L’équipe de recherche a trouvé que les enfants soumis au modèle agressif posaient plus de gestes agressifs physiques que les autres. Les chercheurs ont également montré que les enfants, garçons ou filles, exposés à l’adulte agressif ont davantage tendance à poser des agressions verbales que les autres. Cet exemple montre clairement à quel point l’environnement nous influence. Nous sommes influencés par ce que nous voyons, ce que nous entendons,
ce que nous vivons et donc, ce que fait notre environnement.
A force de nous dire qu’il faut coûte que coûte nous marier, nous avons épousé des toxiques ou négatifs et nous appelons cela un mariage. Cette relation de mariage ou d’amitié avec des personnes toxiques ou négatives peut être comparée à un poison lent qui nous tue lentement mais sûrement.
Les personnes toxiques sont celles qui vous humilient, vous frappent, vous démolissent, vous rabaissent, vous critiquent à tout bout de champ, médisent de vous, c’est-à-dire mentent en permanence sur votre compte pour vous salir, etc….
Ce sont des personnes qui vous agressent verbalement ou physiquement, s’en prennent à vous. Non les amis, vous êtes trop importants pour laisser quelqu’un vous saboter en permanence, vous détruire. Abandonnons cela!
Les personnes négatives sont celles qui voient tout en noir et sont tristes, portant la misère du monde sur leur dos, démoralisantes. Elles ont tout le temps peur. Ce sont des usines à produire les problèmes car elles pensent
toujours au pire qui finit toujours par arriver. Ceci peut se manifester par :
- la recherche constante d’une panne sur une voiture : à force de chercher, tu finiras par trouver ;
- l’interprétation toujours négative des évènements, des critiques, des remarques : quelqu’un te parle mal, ne te salue pas, cherche pourquoi au lieu de trouver le mal partout ;
- la peur de perdre, la peur permanente : si tu as peur de perdre, tu finiras par perdre.
Les personnes toxiques sont forcément négatives, mais les personnes négatives ne sont pas toutes toxiques, elles ne cherchent pas à vous nuire, elles se contentent de ressasser le passé, leur misère, leurs malheurs, se laissent couler tranquillement et vous entraînent avec elles. Les toxiques vous écrasent pour vous dominer alors que les
négatifs coulent et vous entraînent avec eux si vous vous en approchez.
Bref, quelle que soit la relation qui vous lie à eux, les toxiques sont à éliminer de votre environnement. Ils ont le don de vous foutre le moral en l’air, de saboter vos projets, voire votre confiance en l’avenir et en vous. Quoi que vous
disiez ou fassiez, ils vous enlèveront l’énergie d’avancer et démonteront vos projets. Ils démontent, saccagent, piétinent, détruisent. Ils sont capables de faire perdre la foi à Dieu lui-même.
Les personnes négatives de votre entourage méritent d’être entrainées à fréquenter des personnes positives pour changer. Seulement, il faut une réelle volonté de changement, une foi en la possibilité de changer et une action énergique pour changer. Sans un désir ardent de
changer, une foi et une action énergique de changement, rien ne se fera et il vaut mieux fuir tout négatif qui se refuse de changer.
Aux États-Unis, des chercheurs ont mesuré le bonheur de 4.739 personnes à intervalles réguliers, pendant plus de 20 ans. L’étude a permis de démontrer que le bonheur d’une personne dépend de l’état de bonheur de son entourage. Étonnement ! Cette étude indique également que le bonheur est contagieux et se propage non seulement parmi nos amis proches mais concerne également les amis des amis de nos amis.
Les personnes qui ont des amis qui les soutiennent ont moins de risque de sombrer dans la dépression et de développer de l’anxiété. Nous ne pouvons pas
choisir notre famille ou nos collègues de travail, mais nous pouvons décider de ceux que nous fréquentons souvent, de ceux qui seront nos amis, notre conjoint, nos partenaires. Avec quelques efforts, nous pouvons ajouter des relations positives à notre cercle social.
Enfin, il est important de comprendre que nous sommes tous, sans exception, un peu toxiques ou négatifs, soit avec nos conjoints, soit avec nos enfants, soit avec nos collaborateurs. Nous devons donc faire face à notre toxicité ou à notre négativité au risque de perdre nos relations à qui nous tenons. Entourons-nous de personnes positives et soyons des personnes positives pour Tout Gagner.
Pour renoncer à toute toxicité ou négativité, je nous prie de programmer souvent, très souvent, les phrases suivantes.
Cela suffit, par le pouvoir de Dieu en moi, je parle positif, je pense positif, je suis agréable à vivre, je suis positif et bon. Je fais confiance à la vie et la vie m’apporte beaucoup. Je reconnais que j’ai peur mais je renonce à cette peur pour un esprit de confiance en moi et en Dieu. La vie m’aime et je suis en sécurité. Je m’engage à voir le côté ensoleillé de chaque chose.
Cela suffit, trop c’est trop, par le pouvoir de Dieu en moi, je décrète un changement positif et profond dans mon environnement, je décrète un changement positif et profond dans ma vie, je décrète un changement positif et profond dans ma famille, je décrète un changement positif et profond dans mon pays. Cela suffit, par le pouvoir de Dieu en moi, je parle positif, je pense positif, je suis agréable à vivre, je suis positif et bon.
En résumé, fuyez les personnes toxiques, essayez de sauver les personnes négatives si elles ont un désir ardent de s’en sortir ou fuyez-les si elles s’entêtent à sombrer. Programmons sans cesse pour ne pas être toxiques ou négatifs.
7EME NIVEAU POSSIBLE DE PERTURBATION : LE REGARD DES AUTRES
Au milieu du XXe siècle, le psychologue Américain Robert Rosenthal est convaincu que le fait de catégoriser quelqu’un provoque une certaine attente quant au comportement de cet individu. Il pense alors que l’individu pourrait bien se conformer à ce qu’on attend de lui par rapport au stéréotype dont il est l’objet. Robert Rosenthal (né le 2 mars 1933 à Giessen en Allemagne), est
un Psychologue Américain, Professeur à l’Université de Californie à Riverside.
En 1950, Rosenthal prend 12 rats qu’il sépare aléatoirement en deux groupes (A et B). Il demande à deux groupes d’étudiants en psychologie de faire passer aux rats des tests dans un labyrinthe. Au premier groupe d’étudiants, il confie les rats du groupe A en disant qu’ils ont été sélectionnés parce qu’ils sont de bonne lignée et intelligents (soi-disant). Le deuxième groupe d’étudiants reçoit les rats du groupe B et il leur dit que ces rats sont de mauvaise lignée et qu’ils auront du mal à apprendre.
Les résultats confirment très largement les prédictions fantaisistes effectuées par Rosenthal : certains rats du groupe B ne démarrent même pas l’exploration du labyrinthe. Après analyse, il s’avère que les étudiants se sont comportés différemment avec leur groupe respectif de rats.
Pour tester son idée, le psychologue Robert ROSENTHAL s’est demandé si l’on pouvait aider un élève à progresser en éliminant chez son professeur, les préjugés liés à son origine. Il a alors eu l’idée de faire croire aux enseignants que certains de leurs élèves sont surdoués, issus des quartiers aisés et le résultat fut spectaculaire. Tous les
enfants déclarés surdoués aux enseignants ont atteint les performances d’un enfant surdoué.
L’explication donnée par ROSENTHAL pour confirmer son hypothèse est celle de la prophétie auto-réalisatrice appelée « EFFET PYGMALION ». Si un enseignant pense qu’un enfant est particulièrement surdoué, son attitude envers cet enfant change immédiatement et l’enfant se sent plus en confiance, plus motivé. Si, par exemple, vous présentez un enfant à un enseignant comme l’enfant d’un
chef d’Etat, il passera plus de temps à regarder cet enfant, à sourire à cet enfant, à parler positivement et avec respect à cet enfant, d’où l’envie de l’enfant, très souvent inconsciente, d’être à la hauteur de la confiance qu’il lit dans les yeux de l’enseignant.
Il est arrivé plusieurs fois en Afrique qu’une femme ne fasse pas d’enfant et que toutes les vérifications disent que sa maman est sorcière. Cette dernière pleure indéfiniment. Ce que la personne qui a révélé cela n’a pas détecté et annoncé est que cette sorcellerie n’est pas consciente et n’est pas celle habituelle. Il s’agit plutôt de l’effet
Golhem. Il est très souvent utilisé par les femmes sur leurs maris et, dans une moindre mesure, par les maris sur leurs femmes. Nous vivons en permanence dans l’effet Golhem.
Rosenthal a poursuivi ses recherches pour démontrer que le regard du médecin, dû à ce qu’il sait sur la maladie, peut tuer ou sauver. Il a utilisé de faux médicaments, mais fait croire au médecin que ce sont de bons médicaments, et les malades en étaient guéris parce que le médecin croyait qu’ils ont pris les bons médicaments. La connaissance limitée du médecin le conduit donc très souvent à « tuer
beaucoup de patients » sans s’en rendre compte.
Un jour, un monsieur qui avait reçu trois balles dans son ventre se retrouve à l’hôpital. Sur le chemin du bloc opératoire, il lit sur le visage du médecin l’effet Golhem… Il attrapa la main du médecin et lui dit : « Docteur, je voudrais qu’en m’opérant, vous ayez la conviction d’opérer un vivant, puisque je serai là le jour de votre enterrement ». Il le disait en riant et en racontant beaucoup de blagues. L’opération fut réussie et le docteur reconnut que tout au long de l’opération, les propos du patient lui revenaient et le faisaient rire. Il reconnut que, n’eut été ces échanges, il était convaincu de rater l’opération, convaincu que le monsieur allait mourir. Cette histoire nous donne le pouvoir de changer le regard des autres sur nous.
Le regard des autres est un élément très important dans la vie de l’Homme. Les phrases ci-après permettent de modifier le regard des autres sur nous par nos vibrations.
J’inspire confiance et respect. J’aime les autres et les autres m’aiment. Je suis moi, je reste moi et je demeure moi quelles que soient les vicissitudes de la vie. Je suis différent des autres et j’en suis fier. Je suis ce que j’ose être. Je suis ce que je dis que je suis. Je suis ce que la parole de Dieu dit que je suis. Je suis une image formelle de Dieu sur la terre. Je suis modelé comme la ressemblance du Créateur du ciel et de la terre. Je suis un croyant de la Parole de Vérité. Dieu a fait de moi un bénéficiaire de la santé divine. J’annule tout rapport négatif qui a été une fois fait sur moi. J’aime les autres et les autres m’aiment.
8ème NIVEAU POSSIBLE DE PERTURBATION : NOTRE RELATION AVEC LE MAITRE DE L’UNIVERS
Au fil des années, nous avons habitué notre inconscient à avoir une mauvaise image de Dieu. Nous connaissons tous un Dieu qui surveille chacun de très près pour prendre note des péchés et punir. Nous avons une image d’un Dieu qui envoie les pécheurs en enfer. Nous avons une image d’un Dieu qui doit exaucer nos vœux ou faire les choses à notre place.
Notre relation avec Dieu ne peut être bonne qu’à condition que nous nous rendions compte de qui il est et surtout que nous comprenions qu’il existe vraiment.
D’abord, Dieu est un principe scientifique ; ce qui veut dire que quiconque suit le même chemin aboutit au même résultat. En revanche, il est impossible d’atteindre
le même résultat si le chemin est pris au hasard. Beaucoup se demandent où est Dieu et comment trouver le bon chemin, il est tout simplement en vous, en chacun de nous.
Lorsque vous avez, avec votre conjoint, une bonne relation de confiance et d’harmonie, il règne à la maison un climat de paix, de joie, il y circule des vibrations et pensées positives. La seule chose qui peut perturber cette romance positive est le doute et, lorsqu’il arrive, il faut le chasser immédiatement.
De la même manière, lorsque votre relation avec le Maître de l’Univers est une relation de confiance et d’harmonie, tout va bien dans votre vie et c’est seulement lorsque, par des voies détournées, on vous fait intégrer l’idée que Dieu ne vous protège plus, que votre santé, votre réussite, votre bonheur et vos besoins ne sont plus assurés par Dieu que les problèmes commencent. Le plus important ici est donc de maintenir, contre vents et marées, la foi et la
confiance en Dieu.
Les phrases prévues pour ce niveau rétablissent notre image de Dieu et notre relation avec lui.
Oh Dieu ! – Source d’Abondance et de Grâce infinies, – Maître des temps et des circonstances, – Détenteur de tout pouvoir, – je n’en peux plus d’attendre, – de voir ta gloire se manifester dans mon corps, – dans ma vie, – dans mes finances. – Lève-toi maintenant dans ma vie, – sois Dieu dans ma vie, – donne un sens à ma vie, – guide moi et oriente-moi chaque fois, – viens au secours de ma foi, – donne-moi de diminuer pour te laisser croître en moi, – je veux crier partout que tu es Dieu, – que tu es bon. Dieu le Tout-Puissant est mon Bouclier, – Il est mon Libérateur, – Il est mon Protecteur, – Il est mon Abondant Pourvoyeur. Je suis le maître de mon destin. – Je suis le capitaine de mon âme. – Je suis puissant au-delà de toute limite. L’Amour et l’Energie de Dieu coulent en moi. La Puissance et l’Onction de Dieu coulent en moi. L’Ordre Divin s’établit dans mon corps – et je suis la Santé. – L’Ordre Divin s’établit dans ma vie – et je suis heureux. – L’Ordre Divin s’établit dans mes finances – et je suis riche. L’amour et l’énergie de Dieu coule en moi. J’aime Dieu et Dieu m’aime. La Puissance et l’Onction de Dieu coulent en moi.
A PRESENT, VOICI LES DIX PHRASES DE LA PROGRAMMATION FINANCIERE, AXEES SUR LA REPROGRAMMATION DE DIEU DANS NOTRE VIE POUR AVOIR L’ABONDANCE FINANCIERE.
- Dieu est généreux, – Dieu est Abondance sans fin, – Dieu est la riche Substance omniprésente de l’univers. – Dieu, – Source de prospérité infinie, – qui comble tous les besoins,
- est individualisé en moi, – la réalité du moi.
- J’élève mon esprit et mon cœur – pour être conscient, – pour comprendre et savoir, – que la présence divine « Je Suis », – est la Source et la Substance de tous mes biens.
- Je suis conscient – de la présence intérieure, – en tant que mon Abondance généreuse. – Je suis conscient, – de l’activité constante, – de cet esprit de prospérité infinie, – qui est en moi. – Ainsi, – ma conscience est remplie – de lumière et de vérité.
- A travers la prise de conscience – de ma divinité, – en tant que Source, – je puise à l’intérieur de mon esprit – et de ma nature profonde, – la véritable Substance de l’esprit – qui est ma Source.
- L’argent n’est pas ma Source. – Aucune personne, – aucun endroit, – aucune condition – n’est ma Source. – Ma conscience, – ma compréhension – et ma connaissance – de l’activité de l’esprit divin en moi, – qui répond à tous mes besoins, – est ma Source. – Ma conscience de la vérité est illimitée – et ainsi, – ma Source est illimitée.
- Ma source intérieure, – instantanément et constamment, – prend forme et fait l’expérience, – selon mes besoins et désirs. – Et, en tant que principe de Source en action, – il est impossible pour moi, – d’avoir des besoins ou des désirs non comblés.
- La conscience divine que je suis, – exprime pour toujours,
- sa vraie nature d’Abondance. – Ceci est sa responsabilité
- et non la mienne. – Ma seule responsabilité – est d’être conscient de cette vérité. – En conséquence, – je suis totalement confiant, – en lâchant prise – et en laissant Dieu apparaître – comme l’autosuffisance abondante, – dans ma vie et mes affaires.
- Ma conscience de l’esprit en moi, – en tant que ma Source illimitée, – a le pouvoir divin de restituer les années perdues, – de rendre toute chose nouvelle, – de m’élever sur la haute route – de la prospérité abondante. – Cette compréhension – et cette connaissance de l’esprit –
apparaissent sous toutes les formes visibles – et expériences, – que je pourrais possiblement désirer.
- Lorsque je suis conscient – de la Divinité en moi, – en tant que ma réalisation totale, – je suis totalement accompli. – Je suis maintenant conscient de cette vérité, – et ai trouvé le secret de la vie. – Je relaxe avec la connaissance, – que l’activité de l’Abondance divine, – opère éternellement dans ma vie. – Je dois être simplement conscient – du courant, – de la radiation – et de l’énergie créatrice, – qui, continuellement, – facilement et sans efforts, – jaillit de ma conscience divine. – Je suis maintenant conscient, – je suis maintenant dans le courant.
- Je garde mon esprit et mes pensées – loin de ce monde,
- et je porte mon entière attention, – sur mon Dieu intérieur, – en tant que la seule cause de ma prospérité. – Je reconnais la présence intérieure – en tant que seule activité de mes affaires financières, – en tant que Substance de toute chose visible. – Je mets ma foi en le principe de l’Abondance – et en action à l’intérieur de moi.
B- LES CONDITIONS DE REUSSITE DE LA PAROLE TRANSFORMATRICE
Si je programme la santé, je dois ressentir la santé. Si je programme le bonheur, je dois cesser de ressentir le malheur, de ruminer le malheur. Si je veux être riche, je dois cesser de penser aux pauvres, de ruminer la pauvreté et penser aux riches, à leur comportement, à leur manière de parler, de penser, d’agir. Si je veux éviter le stress, l’alcool, la cigarette, la débauche et autres, je dois cesser d’y penser, d’en parler.
Cessons de penser à ce que nous ne voulons pas puis pensons le meilleur, travaillons pour le meilleur et attendons-nous au meilleur. Nous devons être maître de nos émotions, être le Capitaine à bord du navire qu’est notre vie.
Monsieur Sévérin AVOCETIEN, un Béninois résidant à Libreville mais sous traitement à la clinique Louis Pasteur de Porto Novo, me suit à la télévision depuis Libreville et décide d’appliquer, bien que je n’eusse pas donné les phrases à programmer. Ce monsieur combattait, depuis plusieurs années, une soi-disant maladie. Le médecin lui avait dit, en effet, que son foie ne glisse pas bien et qu’il devait éviter de contaminer femme et enfants. Il perdait régulièrement du poids.
Ce monsieur, après m’avoir écouté, répète pendant une heure chaque nuit : « Je déclare, je décrète et je suis en bonne santé. » Au bout d’un mois environ, le médecin diagnostique un fonctionnement correct de tous ses organes et il gagne 20 kilos en moins d’un mois. Il est comme né de nouveau. Sa réussite est due à ce qu’il ressentait en programmant. Il ressentait la santé, il croyait avoir enfin la réponse de Dieu.
J’ai raconté son témoignage à la télévision et cela produisit chez une dame, l’émotion favorable qui fit que deux jours plus tard, elle était debout après huit (8) mois au moins au lit. Nous devons ressentir ce que nous désirons.
Lorsque je programme les phrases, je dois me sentir progressivement lavé, purifié, qualifié, je dois me dire que je suis en train de remplir les conditions, les seules, pour une victoire totale, une victoire pour ma santé, mon bien-être, mon foyer, mon
enrichissement, mon invincibilité, mes enfants, que je remplis les conditions, les seules, pour la réalisation de mes rêves les plus fous.
Il ne s’agit pas simplement de les lire pour en profiter mais d’agir ! Trop de personnes lisent des tonnes de livres mais ne les appliquent pas. Ce n’est pas parce que je lis une recette dans un livre de cuisine que je l’ai intégrée : il faut l’appliquer.
Vous êtes nombreux à vous plaindre que quelque chose ne va pas et en cela, vous êtes plus avancés que ceux qui font croire que tout va bien. Admettre que l’on a un problème est la première étape. Vous pouvez ensuite passer votre vie à vous plaindre (les passifs) ou prendre le taureau par les cornes et agir (les combattifs).
Un monsieur me suit et je donne l’exemple où j’ai parlé à une voiture qui a obéit à mes programmations. Sa voiture était en panne depuis un mois et trois mécaniciens ont diagnostiqué un moteur à plat, à remplacer obligatoirement. Il était question de tirer le véhicule pour aller changer le moteur.
Après m’avoir écouté, il rentre à la maison, parle au véhicule, démarre et le véhicule fonctionne.
Vous devez être des combatifs, pas des passifs !
On constate très souvent que même en vivant le meilleur de la parole transformatrice, en réparant progressivement les domaines de perturbations, en reprogrammant sa vie, il arrive un moment où l’Homme a tout simplement envie de laisser tomber, de tout arrêter. C’est un phénomène qui semble incompréhensible.
Pour comprendre, il faut d’abord comprendre la notion de plan intérieur ou mental. Le plan intérieur ou mental correspond à une sorte de thermostat qui va s’atteler
à nous maintenir en permanence dans une certaine zone.
De manière très simple, il y a en nous un thermostat qui conditionne nos performances, domaine par domaine. Il est réglé par nos expériences du passé, nos programmations, il conditionne toute notre vie.
Dès qu’il constate que les circonstances peuvent nous amener à être plus riche que prévu, il déploie une ingéniosité hors norme pour nous décourager, pour nous pousser à l’abandon.
Par exemple, si votre passé, votre ancien discours vous conditionnait à avoir un mauvais comportement, en répétant les phrases prescrites pour ce niveau de perturbation, vous êtes amené à changer de comportement alors que votre plan intérieur est réglé pour rester sur les mauvais comportements.
Un thermostat est un dispositif permettant de maintenir un système (appareil, machine, moteur, etc….) à une température relativement stable. Je vais vous l’expliquer par le thermostat du climatiseur. Lorsque vous réglez votre climatiseur à 22, le thermostat se charge de couper le moteur dès que la température est à 22, évitant ainsi que la température soit supérieure à 22.
Je vais l’expliquer par un fait réel. Le thermostat d’une dame la conditionnait à ne pas avoir d’enfant. Ainsi, dès qu’elle était dans une période favorable à ce qu’elle tombe
enceinte, son thermostat la rendait plus susceptible, ce qui l’amenait à trouver facilement un sujet de bagarre avec son mari. Résultat, ils ne faisaient pas l’amour.
Prenons l’exemple d’un arbre que vous décidez de couper. Vous lui donnez des coups. A la limite fixée par votre thermostat, il va vous faire abandonner et laisser l’arbre pousser. Il (le thermostat) ne vous donnera l’envie de continuer que lorsque l’arbre aura de nouveau poussé.
En somme, lorsque les enseignements ou séances de programmation sont de nature à nous offrir plus que prévu par nos thermostats respectifs, ceux-ci déploient toute une ingéniosité pour nous décourager.
Vous comprenez donc que si vous voulez avoir mieux, vous devez coûte que coûte modifier votre thermostat voire le casser, afin d’aller encore et toujours plus haut.
Casser le thermostat, c’est décider que quoi qu’il arrive, j’irai jusqu’au bout ; c’est résister aux sirènes du découragement, c’est persévérer jusqu’à réussir, c’est se convaincre d’avancer jusqu’à atteindre l’objectif visé. La Parole de Dieu nous le recommande en nous invitant à résister au malin.
Casser le thermostat est l’une des plus grandes solutions pour réussir la reprogrammation parfaite de sa vie.
C- LES MAUVAIS ENREGISTREMENTS
Après avoir expliqué la puissance de notre mental et donné les phrases pour conditionner notre mental à nous garantir la santé, le bonheur, la prospérité, la longévité, nous voulons ici démontrer la puissance de la programmation face aux enregistrements du passé qui nous pourrissent la vie.
Le mental se divise principalement en deux parties : le mental analytique et le mental réactif. Le mental analytique, comme son nom l’indique, vous permet d’analyser, de créer, de réfléchir, de calculer, etc…. C’est un mental intelligent. C’est grâce à cette partie du mental que vous aurez accès à vos souvenirs.
Essayez de vous rappeler ce que vous avez fait hier midi. Un souvenir vous parvient : c’est ce que l’on appelle une image mentale. En vous concentrant un peu, vous pourriez retrouver intégralement tout ce qui en fait partie jusqu’aux moindres détails. Le mental analytique est un outil de précision. Cependant, en cas d’inconscience, de choc douloureux ou émotionnel, il disjoncte, il n’enregistre plus.
Par exemple, une personne évanouie suite à une chute ou endormie lors d’une anesthésie, continuera à enregistrer chaque instant de son existence mais, ces informations iront
se ranger dans son mental réactif et non plus dans son mental analytique. Lorsque la douleur ou l’inconscience seront dissipées, le mental analytique se remettra à enregistrer.
Le mental réactif est un mental inconscient, c’est-à-dire que les images mentales qu’il contient ne sont pas facilement accessibles. L’inconvénient du mental réactif est qu’il peut avoir une influence négative sur votre vie parce qu’il peut réactiver à votre insu (c’est-à-dire, vous
renvoyer, re-déclencher) des émotions ou des douleurs enregistrées sans même que vous ayez conscience de leur provenance.
Comme nous l’avons précédemment vu, le mental réactif emmagasine tous les chocs physiques douloureux entraînant une inconscience totale ou partielle ainsi que les chocs émotionnels. Une image mentale contenant inconscience et douleur, puis enregistrée dans le mental réactif est appelée un engramme (c’est-à-dire, un
enregistrement.
Le mental réactif n’est pas capable de distinguer ni d’évaluer ce qu’il enregistre. Ainsi, une personne se faisant renverser par une voiture verte en traversant la chaussée (cela ne vous arrivera jamais), enregistrera dans son mental réactif toutes les informations présentes au
moment de l’accident et tout ce qui s’ensuivra pendant la période d’inconscience.
Cela inclut : le choc physique, le bruit du choc, la douleur, la couleur et la position de la voiture, sa propre position, la température extérieure, les bruits extérieurs, le goût du sang dans sa bouche, l’odeur de poulet rôti provenant de la boucherie d’à côté, le cri d’une petite fille qui a vu l’accident, les paroles des passants autour d’elle pendant qu’elle est au sol, les mots des sapeurs-pompiers qui cherchent à la ranimer, etc…. En outre, dans le mental réactif, chaque information est assimilée à toutes les autres : les paroles des pompiers sont égales à la couleur verte de la voiture qui est égale au goût du sang, etc….
Imaginons maintenant que, quelques mois plus tard, cette personne se promène dans la rue et passe devant une rôtisserie. Cette odeur la met légèrement mal à l’aise. Un enfant crie parce que son ballon lui a échappé et une voiture freine brusquement pour éviter le ballon : tous ces éléments réactivent inconsciemment chez la personne, l’accident qu’elle a vécu. Elle ne sait pas pourquoi elle a un drôle de goût dans la bouche. Elle ressent une douleur fugace dans sa jambe, se dit qu’elle veut rentrer chez elle et se sent tout à coup déprimée. Cet exemple pourrait s’appliquer à de très nombreuses situations.
Pour peu que certaines paroles aient été enregistrées dans le mental réactif pendant la période d’inconscience du
sujet, elles agiront sur lui comme une sorte de commandement hypnotique. C’est la raison pour laquelle vous prononcez parfois des paroles qui “dépassent votre pensée” et que vous regrettez par la suite. Ces paroles avaient été enregistrées par votre mental réactif, dans le cadre d’un engramme et la situation dans laquelle vous vous trouviez a réveillé cet engramme qui vous a renvoyé tout son contenu.
Le mécanisme du mental réactif est très ancien. Il provient de la manière dont les organismes vivants assurent leur survie. Lorsqu’ils subissent un dommage physique et qu’ils veulent éviter que la situation se reproduise, ils se servent de ce mental réactif pour enregistrer la douleur et les circonstances dans lesquelles la situation s’est produite, afin d’être alertés par ce même mental chaque fois que celui-ci constate que l’organisme se retrouve dans des conditions dangereuses similaires.
Ce vieux réflexe de survie s’est, au fil de l’évolution humaine, transformé en réel handicap. En effet, plus la vie vous a blessé (dans n’importe quel domaine) et plus votre mental réactif peut être restimulé et vous barrer votre avenir. Un licenciement que vous avez mal vécu et c’est tout le sujet du travail qui vous affecte. Une rupture sentimentale douloureuse et c’est tout le sujet de l’amour et des relations amoureuses qui vous fait fuir. Vous pouvez
aisément imaginer comment le mental réactif peut affecter votre vie dans ces conditions.
Le mental réactif est la cause de l’irrationalité humaine. Puisque chaque être humain a son propre mental réactif et que chaque mental réactif contient de nombreux enregistrements d’incidents prêts à être restimulés, il n’est pas étonnant de vivre dans une société où une journée ne passe sans que quelque part, quelqu’un ne perde la raison, temporairement ou définitivement, créant encore plus de malheurs autour de lui.
En outre, il a été démontré que les enregistrements du mental réactif commencent très tôt, bien avant la naissance, et que la vie prénatale affecte la vie de l’individu. Un coup même involontaire, sur le ventre d’une mère enceinte, sera un engramme enregistré par le mental réactif du fœtus, et cet engramme pourra se réactiver, avec toutes les paroles qu’il contient, à n’importe quel moment par la suite.
Chaque fois que vous avez ressenti de la colère, de la peur, de l’angoisse, du chagrin, vous étiez sous le coup d’une re- stimulation de votre mental réactif. Et cette réactivation d’engrammes dont vous avez fait l’expérience est, elle aussi, enregistrée dans votre mental réactif.
Le mental réactif est la source de vos échecs et de vos peurs. Perdre ses moyens, être stressé, ne pas avoir le moral sont
une autre manière de dire : être sous l’effet de son mental réactif. Le mental réactif des autres est aussi une chose qui peut vous opprimer. Un père colérique, un supérieur malveillant, un conducteur “absent” peuvent vous causer beaucoup de torts.
Au regard de tout ce dont l’Africain a souffert, on peut aisément comprendre l’ampleur des engrammes qui perturbent sa vie de tous les jours. D’où l’importance du réarmement mental. On comprend aussi que le changement profond et durable ne peut provenir que de l’effacement des engrammes.
La seule manière d’aider vraiment quelqu’un consiste à lui permettre de se débarrasser de son mental réactif. Il deviendra alors plus analytique, plus libre, plus lui-même, en fait. Cela peut et doit se faire grâce à des débats relatifs aux sujets contenus dans l’engramme.
En parlant franchement de la colonisation, le mental réactif va se déclencher et l’analyse la fera passer dans le mental analytique. C’est pourquoi, en lieu et place des formations sur le développement personnel, j’encourage fortement les débats sur des sujets de vie. Avoir raison ne suffit pas, il faut surtout débattre pour éventuellement détruire un engramme.
Face au mental réactif, la psychanalyse et la psychiatrie se révèlent très limitées. La mise au point de la psychanalyse
par Sigmund Freud en 1885, fut un effort louable pour aider l’homme à surmonter ses maladies physiques en résolvant ses problèmes d’ordre mental. Cette découverte, à elle seule, était primordiale. Malheureusement, son œuvre resta inachevée : Freud n’a jamais découvert l’existence des engrammes, ni le fonctionnement du mental réactif. Il n’a, par conséquent, jamais inclus dans sa thérapie l’effacement des engrammes.
Le fait de communiquer avec quelqu’un qui vous écoute fait toujours du bien. Mais, dans le cas d’une psychanalyse, les séances peuvent être très pénibles pour l’analysant (celui qui suit la thérapie), car nombre d’engrammes peuvent être restimulés sans jamais être effacés. Ce qui explique pourquoi certaines psychanalyses dureront des années, voire toute une vie, parfois sans apporter le soulagement que procurerait l’effacement d’un seul engramme
Je voudrais vous recommander de parler en détails à vous-même de l’histoire qui vous trouble mais aussi, de programmer souvent des phrases comme : je renonce à toute peur et à tout doute pour un esprit de confiance en Dieu, j’efface toute image négative dans mon cerveau.
Lorsque vous vous racontez à vous-même l’histoire ou la situation qui vous trouble, elle passe du mental réactif
au mental analytique et les engrammes sont donc effacés.
La répétition des phrases peut aussi effacer les engrammes du moment où, ce que vous dites, votre cerveau l’applique.
CONCLUSION
Chacune des découvertes faites, que ce soit celles du Docteur COUE ou du Docteur MURPHY, celles de John GRINDER et de Richard BANDLER ou encore les nôtres, chacune d’elles nous ramène à la parole. On comprend donc aisément que ce que ceux qui réussissent leurs
vies ont de particulier n’est rien d’autre qu’une bonne maîtrise de ce qu’ils disent et répètent quotidiennement.
Les phrases conçues par la parole transformatrice sont donc la modélisation parfaite de ce que disent les personnes pour qui la réussite est un processus facile.
Modélisation, mais non pas vérité absolue, ce qui voudrait dire que dans quelques années ou même quelques mois, certaines phrases pourraient changer à cause de nouvelles découvertes. L’objectif sera, cependant, toujours le même : transformer sa vie par son langage, c’est-à-dire
reprogrammer les acquis de son inconscient pour récupérer son bonheur parfait, faire de notre vie ce que nous voulons qu’elle soit réellement. Devenons notre propre solution et celle des autres.)
Au vu de toutes les informations recueillies, de toutes nos recherches et découvertes, nous pouvons alors confirmer l’hypothèse qui nous a conduits à cette étude. Nous pouvons désormais affirmer que quel que soit ce que nous disons ou répétons, que cela soit négatif ou positif, cela se répercute TOUJOURS sur notre vie.