Lorsque j’ai initié pour la première fois le concept de liberté financière, je voyais des hommes et femmes qui n’avaient plus besoin de travailler pour gagner leur vie et qui pouvaient se contenter des revenus de leurs investissements pour faire tout ce qui leur est possible de faire sans jamais se soucier du lendemain. Pour atteindre cet objectif de liberté financière des uns et des autres, j’ai initié des modules de formation, des retraites financières, des projets qui ont permis à beaucoup de personnes de goûter à la liberté financière.
Dans le cadre de l’élaboration de ce module, j’ai revisité le parcours financier de plusieurs centaines d’ambassadeurs du développement. J’ai dénombré au moins une centaine qui avaient à peine commencé par des tontines de cinquante mille par mois et qui, environ 4 ans après ont pu acheter une voiture de plusieurs millions, sont dans des tontines de 500.000 par mois, d’un million par mois, quittant pour ainsi dire, la catégorie du manque pour la catégorie de ceux qui ont l’argent. Seulement, pour eux et pour les autres, je ne suis toujours par satisfait car l’objectif est de ne manquer de rien au point de n’avoir pas besoin de travailler.
Voilà pourquoi j’ai initié ce module qui sera plus profond, plus complet, plus méthodique et qui permettra à chacun de nous d’avoir une vue holistique, globale du chemin conduisant certainement à la liberté financière. Il n’est pas normal que l’être humain manque d’argent.
La parole de DIEU dit: << l’éternel est mon berger, je ne manquerai de rien>>. Si nous utilisons le principe de causalité, on peut dire que si l’Eternel est mon berger, je ne manquerai de rien. Ainsi donc, si je manque d’argent, cela voudrait dire que l’Éternel n’est plus mon berger et je dois travailler à ce que l’Éternel redevienne mon berger pour que je ne manque plus de rien.
Si vous cherchez la définition de berger, la plupart des dictionnaires vont vous tromper. C’est en cherchant les synonymes de berger que vous pourriez vous retrouver car vous retrouverez chef, guide. Si l’Eternel est donc ton chef ou ton guide, tu ne manqueras de rien.
Ainsi donc, si nous voulons ne manquer de rien, il faut que nous travaillons à faire en sorte que l’Éternel, Dieu, l’Être, qui vit en nous puisse redevenir le chef, le guide. L’argent prend le commandement de la vie des êtres humains, les éloignant de DIEU, de leur vision, de leur mission, des valeurs et des autres allant jusqu’à faire d’eux des esclaves en cas de manque.
Plusieurs outils nous permettent de nous éloigner de tout raisonnement humain sur l’argent afin de nous laisser conduire par DIEU qui assure l’argent et tout le reste. J’en ai dénombré sept dans le cadre de ce module.
L’alignement de notre Être intérieur sur DIEU
La vie et les épreuves ont créé en nous un certain nombre de perturbations que je peux résumer en trois à savoir, le désordre émotionnel, les engrammes, le thermostat.
Le désordre émotionnel est un ensemble de vices qui se développent lorsque DIEU n’est plus le Commandant à bord de notre vie. Il s’agit de la jalousie, de la méchanceté, de la haine, de la suspicion, du manque de pardon, de la vengeance, de la rancœur, de la culpabilité, etc… Très souvent, on pense que c’est le manque d’argent et d’affection qui entraîne ce désordre émotionnel alors que c’est le contraire. C’est ce désordre émotionnel qui chasse DIEU et l’argent avec.
Imaginez que vous êtes riche et très riche et posez-vous la question de savoir si vous allez fréquenter ou donner votre argent à une personne qui a ce défaut-là. Votre réponse vous permettra de comprendre pourquoi DIEU et son argent ne siègent pas dans le désordre émotionnel. Pour avoir une liberté financière, il faut déprogrammer le désordre émotionnel.
L’engramme est une perturbation découlant d’une situation qui a créé en nous un choc émotionnel. Dans le cerveau humain, il y a le mental analytique et le mental réactif. En situation normale, le mental analytique analyse les informations et les faits pour les enregistrer par la suite. En cas de choc émotionnel, forte interdiction par exemple, sévère sanction par exemple, le mental analytique se bloque, laissant place au mental réactif qui enregistre sans analyser.
La conséquence est que chaque fois qu’une situation similaire se reproduit, l’être humain à tendance à se renfermer sur lui-même et à tout rejeter. Acte illustratif, une personne qui a trop entendu l’argent nous éloigne de DIEU risque de se braquer toute les fois où il a une possibilité d’avoir de l’argent. Les engrammes peuvent pousser un être humain à aimer consciemment ou inconsciemment la pauvreté. Pour avoir une liberté financière, il faudra déprogrammer ça.
Le thermostat est une limite qu’on s’est fixé consciemment ou inconsciemment par ce qu’on a entendu, ce qu’on a dit et les fréquentations que nous avons eues. Certains parents, ont consciemment ou inconsciemment répété à leurs enfants, tu ne réussiras rien, tu manqueras d’argent, etc …
Parfois, les enseignants ont pris la relève, les amis ensuite et nous même après. Résultat, nous sommes programmés pour ne rien réussir, pour manquer d’argent. Ainsi donc, toutes les fois où une opportunité nous permet d’aller au-delà de la limite qu’on s’est fixée, le découragement, la peur, le doute, la crainte, la bagarre, les malentendus viennent presque toujours perturber notre évolution.
Je vous l’explique autrement. Avocè a été programmé par la vie pour ne pas être riche. Il commence une tontine qui lui a permis de gagner 600.000 et fait une autre qui lui a permis de gagner 1.200.000. Il a la possibilité d’investir cet argent pour gagner plus et faire une tontine d’un montant supérieur. Mais voilà, 1.200.000 est la limite de son thermostat. Il commence donc par douter de la tontine et de tout mode d’investissement. Résultat, il laisse l’argent à la maison et bouffe tout reprenant le processus à zéro et butant toujours sur la limite de 1.200.000. Pour connaître la liberté financière, il faut déprogrammer le thermostat.
Nous voilà donc informés et conscients de trois grosses perturbations sur le chemin de la liberté financière. Pour nous aider à les déprogrammer afin de dégager la voie vers la liberté financière, les spécialistes du cerveau humain, les spécialistes de la parole, les spécialistes de la modélisation ont travaillé des années durant pour élaborer dix paragraphes dont la répétition régulière et à haute voix nous garantissent un nettoyage complet mais progressif du désordre émotionnel, des engrammes et du thermostat.
Voici les dix paragraphes de la programmation financière :
- Dieu est généreux. – Dieu est Abondance sans fin. – Dieu est la riche Substance omniprésente de l’univers. – Dieu, Source de prospérité infinie, – qui comble tous les besoins, – est individualisée en moi, – la réalité du moi.
- J’élève mon esprit et mon cœur, – pour être conscient, – pour comprendre et savoir, – que la présence divine « Je Suis », – est la Source et la Substance de tous mes biens.
- Je suis conscient, – de la présence intérieure, – en tant que mon Abondance généreuse. – Je suis conscient, – de l’activité constante, – de cet esprit de prospérité infinie, – qui est en moi. – Ainsi, – ma conscience est remplie, – de lumière de vérité.
- A travers la prise de conscience, – de ma divinité, – en tant que Source, – je puise à l’intérieur de mon esprit, – et de ma nature profonde, – la véritable Substance de l’esprit, – qui est ma Source.
- L’argent n’est pas ma Source. – Aucune personne, – aucun endroit, – aucune condition, – n’est ma Source. – Ma conscience, – ma compréhension, – et ma connaissance, – de l’activité de l’esprit divin en moi, – qui répond à tous mes besoins, – est ma Source. – Ma conscience de la vérité est illimitée, – et ainsi, – ma Source est illimitée.
- Ma source intérieure, – instantanément et constamment, – prend forme et fait l’expérience, – selon mes besoins et désirs. – Et en tant que principe de Source en action, – il est impossible pour moi, – d’avoir des besoins ou des désirs non comblés.
- La conscience divine que je suis, – exprime pour toujours, – sa vraie nature d’Abondance. – Ceci est sa responsabilité, – et non la mienne. – Ma seule responsabilité, – est d’être conscient de cette vérité. – En conséquence, – je suis totalement confiant, – en lâchant prise, – et en laissant Dieu apparaître, – comme l’autosuffisance abondante, – dans ma vie et mes affaires.
- Ma conscience de l’esprit en moi, – en tant que ma Source illimitée, – a le pouvoir divin de restituer les années perdues, – de rendre toute chose nouvelle, – de m’élever sur la haute route, – de la prospérité abondante. – Cette compréhension, – et cette connaissance de l’esprit, – apparaissent sous toutes les formes visibles, – et expériences, – que je pourrai possiblement désirer.
- Lorsque je suis conscient, – de la Divinité en moi, – en tant que ma réalisation totale, – je suis totalement accompli. – Je suis maintenant conscient de cette vérité, – et ai trouvé le secret de la vie. – Je relaxe avec la connaissance, – que l’activité de l’Abondance divine, – opère éternellement dans ma vie. – Je dois être simplement conscient, – du courant, – de la radiation, – et de l’énergie créatrice, – qui continuellement, – facilement et sans efforts, – jaillit de ma conscience divine. – Je suis maintenant conscient, – je suis maintenant dans le courant.
- Je garde mon esprit et mes pensées, – loin de ce monde, – et je porte mon entière attention, – sur mon Dieu intérieur, – en tant que la seule cause de ma prospérité. – Je reconnais la présence intérieure, – en tant que seule activité de mes affaires financières, – en tant que Substance de toute chose visible. – Je mets ma foi en le principe de l’Abondance, – et en action à l’intérieur de moi.
Celui qui pense pouvoir devenir riche et acquérir la liberté financière sans nettoyer les trois perturbations précitées se trompe lamentablement. C’est un chemin obligatoire pour acquérir durablement la liberté financière.
La discipline des dépenses
Étant désormais alignés sur Dieu en nous, il est évident que nous ne manquerons de rien. L’argent partout est désormais notre réalité et nous devons faire en sorte que l’argent partout rime avec l’argent toujours.
Souvent, nous cherchons tous les voies et moyens pour avoir de l’argent alors que c’est l’argent qui doit chercher celui dont l’être intérieur est aligné sur Dieu. Notre rôle consiste simplement à bien gérer l’argent qui nous parvient par la vertu de Dieu et c’est là qu’intervient la discipline des dépenses.
Il nous suffit de faire pendant une semaine la liste de nos dépenses et nous constaterons qu’une petite analyse nous aurait permis d’éviter bien de dépenses. J’aime bien raconter l’exemple d’une milliardaire, Elena Chrifrina.
Cette merveilleuse dame déclare qu’elle avait 6 ans quand sa grande mère lui a enseigné la discipline des dépenses à ne pas confondre avec ne pas dépenser. La discipline des dépenses m’amène à acheter un robinet de qualité pour ne pas avoir des fuites d’eau et des factures exorbitantes. La discipline des dépenses m’amène à contrôler mes factures avant de payer.
Elena Chrifrina déclare n’acheter qu’un habit par mois puisqu’elle n’a pas encore porté assez les habits qui sont là. Elena Chrifrina déclare ne pas avoir besoin d’un avion personnel qui va lui coûter énormément en frais d’entretien alors qu’elle doit maîtriser ses mouvements. Elle déclare n’avoir pas besoin d’une maison tellement grande que les frais d’entretien vont l’appauvrir chaque jour un peu plus.
Pour avoir la discipline des dépenses, il faut activer un des pouvoirs du développement personnel qui nous invite à trouver du sens pour ce qu’on veut faire ou abandonner. Elena Chrifrina a trouvé qu’acquérir un avion personnel, c’est nourrir les yeux des autres. Or, les yeux des autres nous ruinent, ruinent notre compte bancaire, ruinent nos talents, ruinent notre santé, ruinent notre bonheur, ruinent notre vie.
Je parie que plus de 50% de vos dépenses sont faites pour plaire aux autres. Combien sommes-nous à rendre notre chambre agréable pour notre plaisir à nous-même? Combien sommes-nous à manger ce qui est bien pour nous et pas ce qui nous fait frimer ? Combien sommes-nous à nous chérir nous-même indépendamment du regard des autres ?
La discipline des dépenses, c’est dépenser chaque fois que c’est bien de le faire car en la bonté, il y a Dieu, le chef, le guide. A quoi cela sert de dépenser beaucoup pour les funérailles de ses parents quand on a dépensé très peu pour eux de leur vivant ? A quoi cela sert d’aller financer la bière des amis quand notre famille mange difficilement ?
Cette notion de discipline des dépenses à ne pas confondre avec la pingrerie, l’avarisme consiste à mieux dépenser. Plus nous nous alignons sur notre être intérieur, plus nous nous affranchissons du regard des autres, mieux nous dépensons notre argent.
Le Bonheur de se faire plaisir pour augmenter son estime de soi
Plus d’une fois, je me suis demandé pourquoi dans la parabole des talents, Dieu n’a pas donné le même nombre de talents à chacun. Poursuivant dans ce sens, je me suis demandé pourquoi presque jamais les parents ne donnent la même chose à chacun de leurs enfants. Toujours dans cette logique, on peut se demander pourquoi des moutons nés au même moment et qui ont grandi dans les mêmes conditions ne rapportent pas le même prix de vente. Pourquoi un homme qui a deux femmes sent le besoin de donner moins à l’une et plus à l’autre ? Prenant mon propre cas, des employés issus de la même formation, engagés au même moment sont payés différemment. Pourquoi ?
Cette question peut paraître banale mais elle est essentielle pour toute personne qui veut gagner plus, toujours plus, encore plus. La vie et les autres nous achèterons toujours à ce qu’on coûte à un moment précis et ce qu’on coûte à un moment précis est la valeur qu’on se donne à soi-même.
Beaucoup d’entre nous ont l’habitude de croire que la valeur que les autres nous donnent se résume à changer des coiffures trop souvent, à changer d’habits tout le temps, à conduire des voitures chères, etc. C’est une erreur.
La valeur que les autres nous donnent dépend non pas de notre carapace mais du développement de notre être intérieur. Nelson Mandela le dit clairement, l’apparence est le reflet de notre être intérieur. Pour augmenter sa valeur aux yeux des autres, il faut augmenter sa valeur aux yeux de soi-même. Faire plaisir à soi-même, c’est augmenter sa joie de vivre, c’est augmenter son estime de soi même et c’est par conséquent, augmenter sa valeur.
En Août 2022, nous avons fait un voyage sur la Côte d’Ivoire, ce fût un grand moment pour se faire plaisir. A l’exception de quelques-uns partis pour travailler et qui manquent de gratitude pour prendre le sens de ces moments, ce voyage continue d’agir sur l’estime de soi de plusieurs membres de la délégation. Rien qu’à voir leur manière de parler, d’agir, de donner et se donner depuis ce voyage, on peut dire, que leur valeur a augmenté. Il leur revient simplement de ne pas attendre que cela retombe avant de saisir une autre opportunité pour se faire plaisir.
Se faire plaisir, c’est s’accorder hebdomadairement ou même quotidiennement une partie de son temps. Pouvez-vous donner de l’importance à une personne qui vend le temps de son conjoint ou de sa conjointe, le temps de ses enfants, le temps de sa santé, le temps de son bonheur, le temps de sa réussite ?
Évidemment que non et voilà pourquoi, la nature et les autres ne peuvent pas donner de l’importance et plus d’argent à quelqu’un qui vend tout le temps important dans sa vie.
Se faire plaisir, c’est s’accorder toujours une partie de ses revenus. Si on n’est pas bête, comment on peut vendre tout son temps et lorsque l’argent arrive, on ne paie rien à soi-même, on paie tout aux autres. Tant que nous ne serons pas capables de nous donner en priorité, la vie nous achètera moins cher.
Se faire plaisir, c’est se permettre au moins une fois en passant (mensuellement par exemple), quelque chose qui pour moi est un rêve. Combien sommes-nous à fréquenter les grands hôtels de notre ville même si c’est simplement pour aller à la piscine, pour prendre un pot ou s’asseoir à la terrasse ? Pour ma part, les villes du Bénin et du Togo n’ont plus aucun hôtel qui peut être un rêve pour moi. A force d’y être, mon quotidien actuel dépasse leur standing.
Si vous ne faites pas de vous-même l’important de votre temps, l’important de votre argent, vous négligez le plus grand employeur de votre vie qui est Dieu qui vit en vous. S’accorder du plaisir, c’est accorder du plaisir à Dieu qui vit en nous. Ne vous trompez pas, le fait de se faire plaisir n’est pas un problème d’argent, c’est un problème de mentalité.
Imaginez qu’une fois par quinzaine dans plusieurs villes, DIEU dresse la table aux ambassadeurs du développement pour venir faire un sport de bourgeois, danser et dîner mais la plupart n’a pas le temps d’y participer. Ils n’ont pas du temps pour eux-mêmes. Comment Dieu peut donner son argent, la majeure partie de son argent à quelqu’un qui n’a pas de considération pour lui-même ?
Si nous voulons avoir la liberté financière maintenant et pour toujours, nous devons apprendre à dégager du temps et de l’argent pour nous-même, pour ceux qui nous sont chers en commençant par Dieu qui vit en nous.
Au moment où tu découvres cet enseignement, quelle est la partie des 24h par jour que tu t’accordes à toi-même pour faire ce qui n’a aucun stress, aucune pression sur toi? Quelle est la part de ton revenu que tu mets de côté pour te faire plaisir ? A quand remonte la dernière fois que tu as fait quelque chose que rien n’exige de faire ? En répondant, tu sauras pourquoi tu n’as pas la liberté financière et quoi changer pour l’avoir.
Le plaisir de donner pour dégager le chemin pour recevoir en abondance
Nous allons faire un exercice, prenez cinq personnes qui sont proches de vous. Vous pouvez choisir parmi votre conjoint ou conjointe, vos enfants, vos clients, vos fournisseurs, vos employés, etc… Maintenant, on vous donne de l’argent à donner à qui vous voulez parmi les 5 personnes choisies. Dites à vous-même à qui vous voulez en donner plus.
Vous constaterez que la personne à qui vous voulez donner plus est la personne qui vous donne le plus, qui vous donne plus de joie par exemple, qui vous donne plus de temps par exemple, qui vous donne plus d’amour par exemple, qui vous donne plus de satisfaction par exemple, qui vous donne plus d’argent par exemple. Ainsi va la vie, la vie donne à qui donne.
L’argent est une énergie et l’énergie doit circuler. Lorsque l’énergie ne circule pas, elle ne se renouvelle pas, elle crée des pannes. Tout argent qui passe dans notre main est un test de Dieu qui veut voir comment nous allons gérer afin de nous confier plus. A celui qui est fidèle dans les petites choses, il sera confié de grandes choses. J’ai fait le pari d’être le canal par lequel Dieu bénira les autres et c’est pourquoi, je donne et je donnerai toujours une partie de mes revenus à ceux qui, en retour le méritent. Personnellement, je me refuse de donner à celui ou celle qui compte sur moi car, nous devons tous compter sur Dieu et travailler pour mériter qu’il nous donne.
Aussi, les hommes de Dieu ont oublié de nous apprendre la prière de David. Lorsque nous avons gagné comme David le plaisir de donner, nous pouvons en retour face à chaque défi, prier DIEU de se souvenir de notre générosité. Oh oui, pour ma santé, pour mon bonheur, pour la réussite de mes enfants, pour ma prospérité pour ma longévité, seigneur, souviens toi de ma générosité.
Un jour, au Burkina, un pays où à moins d’être coaché, on n’aime pas donner beaucoup même si on a beaucoup, j’ai assisté à un dîner du full gospel d’une centaine de personnes où l’orateur nous raconte ceci. Il dit qu’il était un planton de service douanier quand, un jour à l’église, l’homme de Dieu très inspiré dit, que Dieu veut changer de catégorie à une personne et que cette personne doit donner à lui tout seul un million pour réparer la toiture de l’église.
Ce monsieur dit qu’il a ressenti le besoin de répondre à l’appel, se lève, dit que c’est lui et commence par couper une bonne partie de son salaire chaque mois pour payer cette dette. Le jour où il paie la dernière tranche, il rentre à la maison et sa femme lui demande de réclamer quelque chose à Dieu en échange de sa générosité et de son obéissance. Il voulut être modeste et sa femme lui fait dire qu’il doit être inspecteur des douanes. Il répondit n’avoir pas le bac sans lequel nul ne peut être inspecteur des douanes et sa femme de lui répliquer, tout est possible à Dieu.
10 jours après, la douane lance un concours pour être inspecteur des douanes et la condition est d’avoir la maîtrise ou avoir servi 10ans déjà à la douane. Il dépose son dossier sur la base de la deuxième condition et intègre le corps des inspecteurs de douane. DIEU compensera toujours notre générosité.
En 2007, je suis venu de Bamako au Mali avec une délégation de 6 personnes pour un voyage du full gospel. Je n’avais pas assez d’argent pour mon retour et j’ai pris le peu que j’avais que j’ai mis dans les différentes enveloppes d’offrandes. A la fin du séjour, je n’avais rien, absolument rien et je devais ramener à Bamako les 6 personnes. Je suis allé tranquillement dormir vers 16h après avoir fait la prière de Moïse. A 22h, mon épouse vint me réveiller pour me dire qu’une cousine m’attend au salon et cette dame est venue me remettre 500.000 Fr pour des affaires et jusqu’à ce jour, je n’ai plus jamais eu de ses nouvelles. A peine 88.000F donnés comme il faut et Dieu m’envoie 500.000 pour faire encore du tourisme avant de repartir.
A Lomé en 2009, face à un manque d’argent pour payer les factures de la convention full gospel, le président de l’Afrique de l’ouest lance un appel à contribution. Un monsieur du Nigeria se lève et donne 1 million de franc CFA. Aussitôt après, il reçu un appel d’une société de téléphonie du Nigeria qui propose de louer la façade latérale de sa maison pour y mettre une affiche à un million le mois et pour 10 ans. 120 millions pour simplement louer la façade de sa maison.
Oh oui, il faut être bête pour ne pas être généreux. La générosité est le prix d’achat de la liberté financière mais aussi et en même temps de la santé, de la longévité, du bonheur, de la sécurité, etc… Quand tu n’as pas l’habitude de donner, inutile de tendre la main quand les difficultés arrivent.
La discipline de l’épargne
Il y a des années de cela, à une époque où il n’y avait pas de commerce, où sévissait le système de troc où chacun échange ce qu’il a contre ce qu’il n’a pas, un monsieur fit une récolte exceptionnelle. Il consomme une bonne partie et échange le reste avec une autre personne contre ce dont il a besoin. Ainsi donc, cette récolte exceptionnelle a été entièrement consommée.
Au moment de semer pour la nouvelle campagne, il se rend compte qu’il n’a pas mis de côté de quoi semer. Il ne put donc pas semer et par conséquent n’a pas pu récolter. A moins d’un miracle de DIEU, il est désormais pauvre à vie. Voilà ce qui arrive à ceux qui ont choisi de tout consommer sans penser mettre de côté de quoi semer pour récolter par la suite.
L’épargne se définit comme une action volontaire qui consiste à mettre de côté une partie de ses revenus dans le but de constituer un capital qui va désormais travailler pour nous afin qu’on puisse par la fin vivre sans travailler, vivre heureux, vivre longtemps.
Il est important de distinguer deux types d’épargne, l’épargne qui permet de constituer un capital à investir et l’épargne appelée fond de réserve qui permet de mettre de l’argent de côté pour faire face à des dépenses imprévues. La première forme d’épargne n’enterre pas un mort, ne paye pas de médicaments, ne paye pas la scolarité d’un enfant. La discipline de l’épargne consiste à ne toucher l’épargne- capital que lorsqu’on a une opportunité d’investissement. La discipline de l’épargne rend riche.
Lorsque les institutions internationales veulent mesurer la capacité d’un pays à se développer et à payer ses dettes, elles mesurent le niveau de l’épargne. Celui qui sait épargner pour investir connaîtra la liberté financière.
Un jour, dans le but d’enseigner l’arithmétique à ses élèves, un enseignant leur demande combien cela fait-il de mettre 25 francs de côté chaque jour pendant un an. Personne n’avait la réponse et il conclut que c’est pourquoi on a besoin d’arithmétique, de multiplication et autres.
Un de ses élèves, financièrement intelligent, a décidé de passer à l’action et commence par mettre de côté chaque jour une partie de son argent de poche. Par la discipline de l’épargne, cet enfant est devenu riche et n’a plus besoin aujourd’hui de son salaire pour vivre. Contrairement à notre paysan qui consomme toute sa production, cet élève a su mettre de côté chaque fois la nouvelle semence. Résultat, il obtient la liberté financière et devînt riche et très riche.
A chacun de nous de choisir s’il veut continuer par être comme ce paysan ou changer pour être comme cet élève. Ce qui est sûr et certain, la discipline de l’épargne rendra toujours riche et donnera une liberté financière totale et permanente.
L’art de faire travailler l’argent pour soi
Dans plusieurs enseignements sur l’argent, on peut lire qu’un salarié ne peut jamais devenir riche. C’est un gros mensonge. Un salarié qui consomme comme notre paysan tout son argent ne connaîtra jamais la richesse. Seulement, celui qui travaille dans le but d’avoir des revenus pour épargner, constituer un capital et faire travailler son capital, connaîtra la richesse et la liberté financière.
Lorsque je parle d’investissement, je parle de la possibilité pour l’être humain de déposer ses ressources de manière à obtenir un revenu périodique lui permettant de vivre et bien vivre. Ainsi donc, une personne qui a des investissements peut vivre des revenus de son investissement, paisiblement, longuement. Bien des parents ont laissé des investissements qui font vivre leurs enfants sans que ces derniers ne soient obligés de travailler.
Nous allons partir d’un exemple simple pour vous expliquer. Imaginez que je travaille pour avoir un revenu dans lequel je prends une partie pour acheter des poules qui pondent des œufs que je vends pour avoir de nouveaux revenus. Ces poules me garantissent des œufs et donc des revenus. Seulement, pour que j’atteigne la liberté financière, il me faut trois choses :
- il faut que l’entretien de ces poules ne coûte pas plus que la valeur de ces œufs. Autrement dit, il me faut prendre des risques mesurés pour ce dans quoi je mets mon argent. En matière d’investissement, il faut écouter son cœur et non sa tête qui tend à courir des qu’on fait miroiter beaucoup de gains.
- Il faut éviter de vendre la poule en bouffant le capital car s’il n’y a pas de poules, il n’y aura pas d’œuf.
- La poule ne pouvant pas pondre à tout moment, il faut diversifier ses investissements afin qu’au moment où la poule ne pond pas des œufs, je puisse vivre des revenus des autres investissements.
Initiateur du premier projet en Afrique qui permet de faire travailler l’argent pour soi, j’ai vu pleins d’africains courir bêtement mettre leurs revenus dans des mauvaises copies de nos projets. Mais j’ai aussi vu de nombreux africains qui ne font que s’enrichir en appliquant nos enseignements et en s’inscrivant dans nos projets. Notre objectif est d’amplifier les bons enseignements afin que tous deviennent riches et gagnent la liberté financière.
L’éducation financière
A l’issue de cette formation, beaucoup d’entre nous vont prendre de bonnes habitudes, décoller et commencer par s’enrichir. C’est bien, c’est même très bien. Seulement, la transformation obtenue par cette formation va s’effriter progressivement si une autre formation ne vient pas transformer d’avantage.
Dans la parabole des talents, on a l’impression que Dieu ne nous a pas créé égaux. Or, Dieu nous a bel et bien créé égaux en tout et pour tout. Ce qui s’est passé est que chacun de nous a choisi un chemin différent. Pendant que certains ont choisi une transformation permanente augmentant chaque fois leurs valeurs, investissant pour ainsi dire dans leur être intérieur, d’autres ont par un refus de formation perdu progressivement leurs valeurs. Voilà pourquoi à la parabole des talents, il y a une différence dans la valeur que Dieu attribue à chacun d’eux.
Les petits poussins sont vendus au même prix, plus tard, ils ont une valeur différente. Il en va ainsi de tout le monde. Dieu va nous donner le temps et de l’argent mais c’est ce qu’on en fait qui nous rendra riche et qui nous donnera la liberté financière.
Selon une histoire racontée à foison sur les réseaux sociaux, un footballeur international fût surpris de voir les plus riches du monde en salle de formation. Il leur demande s’ils ont encore besoin de se former et s’ils ne peuvent pas laisser leurs collaborateurs venir se former à leur place.
La réponse a été claire. Un footballeur peut-il cesser de s’entraîner ou laisser quelqu’un d’autre s’entraîner à sa place. Je n’ai jamais vu quelqu’un qui ne connait pas et donc qui ne se forme pas devenir riche.
Apprendre à gérer son temps, apprendre à utiliser son argent est le seul chemin qui permet de devenir riche et de gagner la liberté financière. Voilà pourquoi le projet qui permet d’enchaîner les formations et d’assister au sommet mondial du coaching s’appelle liberté financière. En la formation continue se trouve le pouvoir de devenir riche et financièrement libre.
Références
Coach Patrick Armand POGNON,
Professeur Émérite en Coaching Intégral,
Président Recteur de l’UCI
Président Mondial de l’Association FIAD
Président de l’OCDI
PDG d’ATQM S.A