L’arrière-grand mère, la santé et les paroles transformatrices

Ses enfants l’appellent affectueusement la doyenne. Elle dit elle-même, que beaucoup de membres de sa famille, et de personnes de sa génération, sont déjà passés dans la pièce d’à côté, et qu’elle a plus d’amis là-bas, qu’ici-bas.

Ses paroles fétiches sont : « Pardonne-moi, je suis vraiment désolée, j’ai tort, je t’aime, je t’apprécie, merci,… etc. » Des paroles qui ravivent paix, harmonie et joie dans le cœur de celui qui les écoutent et surtout dans la vie de celui qui les prononcent.  Des mots puissants pour annihiler presque tous les maux,  selon la doyenne.

Les paroles négatives détruisent notre joie et celle de notre entourage, a-t-elle l’habitude de nous répéter. Pour elle, la haine, le ressentiment et surtout la colère sont de faux amis qui peuvent faire croire qu’en s’acharnant sur autrui, c’est ce dernier qui en subira les conséquences. Elle rappelle souvent à qui veut l’entendre : « Nos aïeux traduisent si bien cette situation en disant dans notre langue le mina, qu’en vouloir à quelqu’un ou se fâcher contre lui, c’est cuire son propre cœur ». Elle renchérit : « Avec ta colère, tu cuis non seulement tes propres organes internes (foie, rein, pancréas, etc.), mais tu détruis tes dons, tes talents et autres bénédictions que Dieu a réservé pour toi, en pensant faire du mal à autrui.

 Elle martèle qu’elle fait tout pour éviter que le soleil ne se couche sur ses colères, ses soi-disant peines ou frustrations. Elle ressent dans sa chair ces ennemis de la santé qui ouvrent la porte aux migraines, maux de tête, maux de ventre, et autres désordres dans le corps humain. Des malaises qui disparaissent dès que l’on se calme et fait la paix avec soi-même et avec son entourage.

Au lieu de dire je ne peux plus supporter ça, elle se dit : « Je sais que ça aussi ça va passer ». Si quelqu’un lui dit par exemple je suis au courant de votre problème avec votre mari, elle lui répond : « je n’ai aucun problème avec mon mari ».

Elle s’efforce de ne rien dire de négatif, de ne pas ressasser à longueur de journée ce dont elle ne veut pas dans sa vie.  Très croyante, elle sait que Dieu est toujours au contrôle de sa vie. Les paroles, les mots contiennent de la puissance. Pour elle, tout ce que nous disons ou affirmons dans les épreuves détermine partiellement, combien de temps nous allons passer en leur compagnie. Elle prie Dieu pour tous les défis et toutes situations difficiles qu’elle rencontre : « si je continue à en parler elles ne s’en iront jamais et me feront perdre mon calme, ma quiétude et surtout ma santé ». C’est pourquoi, la doyenne affirme chaque matin : « Aujourd’hui est une journée magnifique et je suis sûre que quelque chose de merveilleux va m’arriver » . Apres sa prière matinale, elle s’efforce de ne rien faire sortir de sa bouche de négatif, susceptible de réduire sa prière à néant.

LA PAROLE PROCURE AUSSI LA PROSPERITE ET AUTRES DIVINES BENEDICTONS

Un de ses importants secrets de longévité, de santé et de prospérité, est son extrême générosité qu’elle a surtout hérité de son père, riche commerçant qui a accueilli dans sa maison de nombreux enfants de ses frères et cousins. Elle a suivi son exemple en élevant et en faisant scolariser une quinzaine d’enfants de sa famille ou de la famille proche ou lointaine de son mari. Aujourd’hui, cette générosité continue de l’animer et elle distribue mensuellement de l’argent à tous ses petits-fils et arrière-petits-fils résidents au Togo. Elle continue à payer régulièrement sa dime et n’hésite pas à soutenir financièrement surtout les membres de son église qui lui font appel. Elle a d’ailleurs offert des terrains pour la construction des bâtiments de son Eglise, convaincue que qui donne à Dieu aura sa récompense sur terre et au ciel.    Pour elle, les paroles sont soit créatrices soit destructrices. Les paroles nous restaurent à plusieurs égards dans beaucoup de domaines.

  Au-delà de la santé, elle a eu à voir la puissance de la parole à travers ses prières et programmations, dans le changement de comportement de ses enfants et petits fils. Elle se souvient qu’elle désirait tellement avoir un descendant masculin, et qu’après avoir eu cinq filles, pour bercer son nouveau bébé, sa chanson préférée était « Fofogan ega le egome » qui peut se traduire par «  grand frère avec beaucoup d’argent en poche » . Aujourd’hui, son unique garçon est le plus financièrement à l’aise de toute sa dizaine d’enfants. Apres le passage dans la pièce d’à côté de leur papa, ses grandes sœurs ont toutes été unanimes de nommer leur petit frère chef de famille. Comme quoi le titre de grand frère le poursuit telle que programmé par la doyenne.

 Par rapport aux paroles transformatrices du coach Pognon, elle a eu l’agréable surprise de l’avoir expérimenté à travers une phrase de programmation que l’un de ses enfants lui avait demandé de répéter durant vingt et un jours. Elle fut comblée de joie lorsqu’au bout de dix jours, une de ses propriétés qu’elle a cherché à vendre pendant au moins trois ans, a trouvé acquéreur.

 La doyenne, arrière-grand-mère a bien voulu nous livrer quelques-uns de ses secrets de longévité et de sa santé, dans lesquels nous avons retrouvé de nombreux outils du coaching intégral tels que : Se faire plaisir, générosité, paroles transformatrices, etc… Le président mondial de notre organisation, le FIAD, n’a jamais cessé de nous rappeler que nos ancêtres étaient des coach-nés et qu’il est allé puiser dans le savoir-faire, le savoir et la sagesse africaine, la quintessence des vérités qu’il vulgarise à travers ses enseignements, ouvrages et tonus.

Références

Coach Claudine Assiba AKAKPO

Directrice de l’Agence Togolaise de Presse mise à disposition de sa famille et du FIAD pour des challenges_ Doctorante en Coaching Intégral_ Past Présidente du FIAD Togo_ Directrice Générale du Cabinet de Coaching Consultation de Formation et Communication “BLESSINGS”_