En effet, celui qui me trouve a trouvé la vie, il a obtenu la faveur de l’Eternel. Proverbes 8 ; 35
Dieu créa l’homme et la femme, Dieu les créa humains mais les voulait Etres humains. L’Etre, c’est Dieu, l’humain, c’est l’homme et la femme. Comment relier les deux ? Comment faire en sorte que l’humain n’oublie, jamais qu’en lui vit l’Etre afin de devenir et de demeurer l’Etre humain, Combinaison parfaite de l’Homme et de Dieu en lui.
A la création donc, Dieu avait un problème à résoudre : Aider tout Homme à se connecter à Dieu en lui, l’éduquer, à se tourner vers son Etre Intérieur, l’amener à prendre conscience que lui, plus Dieu en lui, suffisent à tout. Par quel moyen Dieu peut éduquer l’Homme à prendre conscience qu’il est en lui ? À découvrir et exploiter le potentiel immense qu’il a mis en lui ?
Au commencement donc, Dieu créa l’homme, la femme, et le coaching pour relier l’humain à l’Etre et avoir l’Etre humain.
Pendant longtemps, grâce à un processus indéterminé, les ancêtres de l’humanité ont réussi à connecter l’humain qu’ils étaient, à l’Etre qui vit en eux, à vivre tel des Etres humains capables de recréer dans le monde physique ce qu’ils ont vu l’Etre faire dans le monde métaphysique. Ils ont pu le faire grâce à ce qu’on appelle les rites initiatiques, processus parfait de formation de l’identité et de connexion à l’Etre Intérieur. Entre temps, par méconnaissance ou sous l’effet de manipulation, nous avons traité ces rites initiatiques de diabolique oubliant que n’est diabolique que ce qui nous sépare de Dieu; car le mot Diable vient du mot grec Diabolos qui veut dire, jeté hors de Dieu.
Le scoutisme créé par Robert Badden POWEL, offrit à l’humanité un autre rite de découverte et de réalisation de soi. Progressivement, le scoutisme aussi fut débarrassé de son sens premier, abandonnant l’humain à lui-même et sans aucune autre possibilité de se connecter à l’être en lui. C’est alors que le coaching intégral conçu sur le modèle originel nous révèle le Voyage vers Dieu en soi, processus parfait de découverte, de valorisation et de réalisation de l’Etre en nous.
On peut décider du voyage vers Dieu en soi, à tout moment. Seulement, celui qui est pourchassé par un lion et celui qui est pourchassé par un chien ne courent pas de la même manière. On peut décider d’y aller tout de suite et dans ce cas, ces écrits nous seront d’un apport inestimable mais on peut aussi traverser ces écrits sans rien retenir, sans amorcer le voyage, attendant d’abord d’être poursuivi par un lion. Mon conseil est que nous ne devrions pas attendre d’être malade avant d’aller mieux.
VAINCRE LA CERTITUDE POUR VIVRE LE NON SAVOIR, l’EXCELLENT AMI DU SAVOIR
Celui qui acquiert du bon sens s’aime lui-même; celui qui garde l’intelligence trouve le bonheur. Proverbes 19 ; 8
La certitude est l’Assurance pleine et entière d’une chose, ou encore le caractère certain, évident, d’un fait. La certitude ainsi définie est une maladie mortelle, un piège sans fin en ce sens qu’elle nous empêche de développer le non savoir, l’excellent ami du savoir, le terrain favorable à l’apprentissage et à la réussite.
Il me plait, ici et maintenant, de préciser que le non-savoir n’est pas le contraire du savoir ; il est la condition sine qua non pour savoir. L’arrogance qui consiste à jouer les « Je-sais-tout » n’est pas du savoir. Savoir que je ne sais pas tout est plutôt une force de caractère qui me permet d’apprendre pour savoir.
Cherchez dans le dictionnaire le mot « paradigme » et vous trouvez « des modèles ». Le paradigme est un filtre qui fait deux choses : il fixe des règles, des frontières à l’intérieur desquelles les choses sont possibles, et filtre toutes les informations qui nous parviennent en fonction de ces règles ou frontières.
De façon pratique, lorsqu’un individu est sous l’emprise d’un paradigme, il n’admet comme vrai que ce qui est conforme à ce paradigme, il ne voit que ce qui est conforme à ce paradigme, il s’enferme dans ce paradigme, il se prive de tout ce qui n’est pas dans le cadre de ce paradigme, il se prive de trop de choses. Le paradigme est le contraire du non-savoir, c’est une maladie mortelle due à la certitude.
Mais alors, il faudrait préciser que le savoir en lui-même érigé en paradigme est une très bonne chose. Il ne devient dangereux que lorsqu’il devient le seul paradigme.
Il faut donc ouvrir ses connaissances à d’autres perspectives, à d’autres connaissances au risque que cela devienne le seul paradigme, la maladie mortelle due à la certitude, d’où l’importance du non savoir.
« Le non savoir est un système d’apprentissage dans lequel une personne consciente de ne pas tout savoir reste ouverte et disponible pour acquérir de nouvelles connaissances ».
Les connaissances d’hier nous ont permis d’arriver là où nous sommes, et il est impossible de faire un pas de plus sans de nouvelles connaissances.
Dans le domaine du développement personnel, le non savoir est une condition sine qua non, fondamentale, déterminante. Vous ne pouvez rien pour une personne qui, convaincue de se connaître, refuse de recevoir et d’analyser le feed-back des autres sur ses niveaux de perturbation. Voilà un domaine où l’absence de non-savoir, une fois encore, peut devenir une maladie mortelle.
Nous apprenons tous les jours de la Nature, de l’Univers ou de Dieu selon le nom qu’on lui donne. Mais il est impossible de profiter de ces connaissances si nous refusons le non-savoir. Tous les jours de notre vie, notre essence nous appelle, notre être intérieur nous parle, mais l’illusion du savoir nous empêche d’entendre et de profiter de ces immenses connaissances disponibles sans frais. C’est pourquoi, le voyage vers Dieu en Soi commence inévitablement par l’ouverture du paradigme actuel vers les nouveaux paradigmes. Dieu se laisse trouver par celui qui le cherche, et ne peut le chercher que celui qui ne prétend pas l’avoir déjà trouvé.
Selon certaines indiscrétions qu’il faudra préciser, Le coran érige le non-savoir en un principe fort, en affirmant que chacun de ses versets a au moins 77 explications. La bible ne fait pas moins en affirmant, bien auparavant, que la parole de Dieu est une épée à double tranchant qui coupe tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre. Une fois encore, le non savoir s’avère indispensable dans la religion.
Le savoir assumé du non-savoir est une sagesse exceptionnelle qui a toujours permis et permettra toujours à l’illettré de réussir sa vie dans tous les domaines, pendant que l’illusion du savoir de l’intellectuel lui fait mener une vie de pauvreté sur tous les plans.
Il y a de cela soixante-dix ans environ, la Suisse avait 80% du marché mondial de l’horlogerie. Un jour, un technicien suisse, dans un laboratoire suisse, invente une montre sans ressort. Impossible pour lui de faire comprendre à ses patrons, malades de certitude, qu’une montre sans ressort pouvait être l’avenir de l’horlogerie.
Découragé par le rejet de ses patrons, il brade la montre lors d’une foire, et c’est ainsi qu’un japonais et un américain achètent et exploitent la fameuse montre quartz qui révolutionne le marché de l’horlogerie, réduisant désormais l’horlogerie suisse à 5% au lieu de 80% du marché mondial.
Vous constatez donc que la certitude, les paradigmes peuvent ruiner une entreprise, ruiner une vie. Si vous restez renfermé sur vos paradigmes et que vous refusez d’apprendre plus, les conséquences sont parfois terribles.
Lorsque je me fais brûler par l’eau chaude, cela me donne la connaissance que l’eau chaude brûle, cela me rend prudent, cette information m’aidera dans bien des cas. Toutefois, cette information ne peut et ne doit pas devenir la seule information possible, elle doit me permettre de faire attention et pas éviter de toucher désormais toute eau.
La première fois qu’une femme fait l’amour, certaines femmes ressentent de la douleur, elles ont mal, mais pas les autres fois. Si cette première fois crée un paradigme, tombe donc dans la certitude et entraine un refus du non savoir, cette femme risque de passer sa vie à fuir l’acte sexuel. Le non-savoir est donc capital pour apprendre et toujours apprendre.
Il est essentiel d’affirmer ici que le grand voyage vers Dieu en Soi, individualisé en nous est d’abord et avant tout, la volonté de Dieu lui-même qui veut se révéler à l’Homme, entièrement, complètement, totalement. Dieu veut faire découvrir à l’Homme qu’il vit en lui, qu’il est à sa disposition pour l’aider à accomplir ce pourquoi il est sur terre. Ainsi donc, en bon gentleman, Dieu attends que l’Homme lui en accorde la permission, ce qui n’est pas possible en l’absence d’une flexibilité.
DIFFERENCIER SON “ETRE INTERIEUR” ET SON “EGO” POUR VIVRE HEUREUX !
Ce n’est que par orgueil qu’on attise les querelles, mais la sagesse est avec ceux qui écoutent les conseils. Proverbes 13.10
Notre égo est une identité que nous sommes libres de prendre ou de délaisser. Il est pourtant difficile de faire sans lui car nous croyons (à tort) qu’il est nous et nous ne savons pas faire la différence entre nous et lui. L’égo est constitué des histoires que nous nous racontons sur nous-mêmes et les autres, ou encore sur la vie et auxquelles nous croyons. Plus nous avons d’histoires en nous qui tournent en boucle et plus notre égo prend de la place. L’égo porte également le nom de personnalité qui vient du latin personae qui veut dire masque de théâtre.
Par exemple, l’égo est la partie de nous qui sait ou croit savoir. C’est elle qui juge et se juge, c’est elle aussi qui critique et se critique, ou encore qui estime le « possible » de l’impossible, ou prévaut des bonnes ou des mauvaises manières de faire. C’est elle qui culpabilise et fait culpabiliser, c’est elle qui est fermée, qui a peur, qui se défend, qui doute, bref, c’est la partie de nous qui a toujours une histoire à nous raconter, qui a une opinion sur tout.
L’être est le vrai nous. Celui qui inclut toutes les autres parties de notre vraie identité, de notre vrai Moi. Contrairement à l ‘égo, l’être est accessible dans le présent, il est donc là tout le temps. Seul notre égo et notre non présence nous empêchent de le voir ou de nous y connecter. L’être n’a pas de mécanisme de défense, il est, point.
Face à une situation, il n’est pas en réaction, il fait l’expérience de la dite situation, ne la juge pas, et agit ou pas dans le respect de lui-même. Il cherche à observer, comprendre et intégrer les expériences pour grandir davantage.
L’être Intérieur mal perçu entraine l’orgueil. Le Larousse défini l’orgueil comme un Sentiment exagéré de sa propre valeur, estime excessive de soi-même, qui porte à se mettre au-dessus des autres.
Prétention, dédain, mépris, autosuffisance, les personnes orgueilleuses sont souvent considérées comme trop sûres d’elles et sont très rarement appréciées des autres.
La frontière entre l’orgueil et l’affirmation de l’Etre Intérieur, c’est-à-dire la confiance en Soi est difficile à cerner car elle est fine et nous avons tendance à la dépasser sans nous en rendre compte. Certains croyants remplis d’orgueil confondent l’affirmation de Dieu en soi avec de l’orgueil. Combien sont-ils ces hommes de Dieu incapables aujourd’hui de mettre genoux à terre devant Dieu, en présence de Dieu. Beaucoup trop, au grand désarroi de Dieu lui-même.
Lorsqu’on parle d’Etre humain, il est à remarquer qu’Etre est écrit avec E majuscule mais qu’humain est écrit avec h minuscule, preuve que dans cette combinaison, le patron doit rester et demeurer Dieu. En effet, c’est l’Eternel qui donne la sagesse,
c’est de sa bouche que sortent la connaissance et l’intelligence. Proverbe 2 6, La sagesse d’en haut est tout d’abord pure, ensuite porteuse de paix, douce, conciliante, pleine de compassion et de bons fruits, elle est sans parti pris et sans hypocrisie Jacques 3 ; 17.
On reconnait facilement l’orgueil au travers d’une recherche de gloire et de reconnaissance, Un sentiment de supériorité, un refus d’être critiqué, repris ou enseigné, un mépris de l’autorité, une incapacité à s’excuser et à reconnaitre ses erreurs, une attribution de ses dons à soi-même et non à Dieu, une tendance à toujours se mettre sur le devant de la scène, une arrogance dans ses actes et paroles, une tendance à ne jamais poser de questions et à jouer les co-formateurs.
Se prendre pour son égo et donc confondre l’orgueil à l’Etre intérieur est avant tout inconscient mais reconnaissable par la souffrance et les schémas de répétition qu’il génère à celui qui le vit. Il est également à l‘origine des conflits interpersonnels et empêche la paix intérieure.
La véritable liberté puis le bonheur passent par la reprise de notre vraie identité. Il nous faut, pour être épanoui et heureux arrêter de se prendre pour quelqu’un ou quelque chose et ainsi laisser place à ce que nous sommes vraiment : « L’être ». Je suis un être humain avant d’être béninois, togolais, burkinabè, …, chrétien, musulman, grand, petit, gros, etc.
Il me parait capital de préciser ici et maintenant, qu’il est impossible, je dis bien impossible à quiconque d’avancer dans le voyage vers Dieu en Soi s’il n’a adopté le non savoir et s’il ne se décide à faire maigrir son égo, à dégonfler son orgueil. Avoir envie de Dieu, Avoir faim de Dieu, désirer Dieu est la condition sine qua non du grand voyage vers Dieu en Soi.
S’ORIENTER SOLUTION
Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle. Timothée 6 ; 12
La vie est-elle un problème à résoudre ou une opportunité à saisir ? Question simple, pratique, mais dont la réponse détermine la qualité de vie. Si vous prenez la vie comme une opportunité à saisir, vous aurez une aspiration vers l’avant, vous serez en mouvement, vous aurez une énergie d’action. Dans le cas contraire, cela crée une aspiration vers l’arrière, cela tétanise, cela
Paralyse. Dans le premier cas, on parlera de l’orientation solution, dans le second, on parlera de l’orientation problème.
On ne peut pas penser à la fois aux problèmes et aux solutions parce que les deux sont dans des directions opposées ; le problème est dans le passé tandis que la solution est dans l’avenir. Pendant qu’on regarde dans le rétroviseur, on ne regarde pas dans le pare-brise. Mieux, on ne peut faire un voyage vers Dieu en soi, si nous regardons dans la direction des problèmes et donc dans le passé.
Retenons simplement que « L’orientation solution est une pratique qui vise délibérément à orienter l’attention sur la recherche de solution au détriment de l’analyse du problème. »
La plupart des managers ont été entrainés à créer de la valeur en détectant des problèmes qui deviennent, pour ainsi dire, leur fonds de commerce. Dès lors, s’ils passent leur temps à chercher des problèmes, ils en trouveront donc toujours, et ce processus est sans fin. Combien de parents ne passent-ils pas leur temps à vérifier le fond d’œil des enfants pour voir s’ils sont « déjà » malades ? Combien d’entre nous, autour de 50 ans, ne vérifient-ils pas dans un miroir s’ils sont « déjà » vieux ? Combien d’hommes, autour de 45 ans, urinent sans vérifier si la prostate est « déjà » arrivée ? Combien de parents ne demandent-ils pas à l’enfant du retour de l’examen s’il a fait « un peu » ?
Nous vivons en permanence dans l’orientation problème, nous cherchons la maladie et nous la trouvons. Nous cherchons la vieillesse et nous la trouvons, nous cherchons la mort et nous la trouvons, nous cherchons la faillite et nous la trouvons, nous cherchons la pauvreté et nous la trouvons, nous cherchons les problèmes de couple et nous les trouvons…
Ça suffit, trop c’est trop, assez c’est assez, il faut que ça change maintenant. Quitter l’orientation problème pour l’orientation solution est aussi facile que décider de boire du café, mais il faut une décision radicale et s’y tenir.
Nous avons deux types de cerveaux : un cerveau orienté problème et un cerveau orienté solution. Le cerveau orienté problème a une particularité : décrire, décrypter et condamner les maux. Ensuite, toujours attribuer la responsabilité de ces maux à quelqu’un d’autre. La conséquence est que le problème ne disparaît pas ; c’est tout comme le fait d’observer une fuite d’eau sur son plafond et se contenter de dénoncer ceux qui ont créé cette brèche sur le plafond ou tout au plus recueillir cette eau dans un récipient, ce qui ne résout jamais de manière définitive le problème.
La phase terminale du cerveau orienté problème… c’est la pauvreté ! Le cerveau orienté solution c’est celui dont la mission principale est d’identifier les maux, déterminer leurs causes dans le but de les déraciner pour enfin anticiper sur ces maux de manière dynamique et prospective. Ce sont des cerveaux qui réfléchissent de manière permanente sur comment transformer les problèmes en opportunités.
La phase terminale du cerveau orienté solution… c’est la richesse
La richesse c’est la condition mentale dans laquelle nous sommes, la capacité à voir le monde dans sa globalité, à 360 degré, c’est la vision, la sagesse et l’intelligence, c’est tout ce qui nous permet de nous démarquer des autres et qui ne peut pas s’acheter. C’est tout ce conditionnement mental qui transformera cette richesse au départ mentale en richesse physique, car elle permettra de transformer les billets que vous avez dans votre tête en billets dans votre compte bancaire.
Le plus dur souvent, c’est que tout effort pour aider une personne orientée problème à trouver une solution, va rencontrer sa détermination à vous démontrer avec fortes convictions et détails convaincants, pourquoi ce que vous lui proposez n’est pas possible (« J’ai déjà essayé ça », « tu ne t’imagines pas la complexité de la situation », « tu ne le connais pas », « ce sera trop tard », « tu es un étranger », « tu ne connais pas nos réalités ».)
Dans Luc 5 verset 1-11, on voit clairement une démonstration de l’orientation solution. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider.
Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles s’enfonçaient. Lorsque Jésus invita Simon à jeter de nouveau le filet, il a commencé par des réponses dans l’orientation problème (« toi, tu es charpentier, moi, je suis pêcheur, je te respecte beaucoup mais vraiment, là c’est mon domaine, la pêche marche la nuit et je n’ai rien trouvé la nuit, c’est plus grave le jour »). Il a le mérite d’avoir fini enfin par s’orienter solution, devant certainement la sérénité de Jésus, (« mais sur ta parole, je vais jeter le filet »).
Cette ouverture d’esprit, cette orientation solution lui a permis d’agir et de constater que son expertise était limitée parce que ne prenant pas en compte les possibilités métaphysiques. Il attrapa beaucoup de poissons venus d’où ? Seul Dieu sait.
Au-delà de cet exemple pratique, il est important de se rappeler que le problème est toujours dans la représentation que l’on se fait de la situation. Puisque, par définition la solution n’est pas dans le problème, ce n’est donc pas le problème qu’il faut comprendre, mais bien comment le problème est créé justement par la façon dont il est posé. Orientez votre attention sur les processus que sur les contenus.
Pendant que vous écoutez votre interlocuteur, ou parfois vous-même, laissez venir à vous les réponses aux interrogations suivantes :
• Qu’est-ce-qui est important pour cette personne dans cette situation ?
• Quel résultat souhaite-t-elle atteindre au-delà du problème qu’elle décrit ?
• Comment cette personne s’enferme-t-elle dans le problème ?
• Où cette personne regarde-t-elle, et surtout où ne regarde-t-elle pas ?
Enfin, puisque visualiser les solutions oblige à évoquer le futur et l’action, se projeter vers elles, crée une aspiration vers l’avant, qui met en mouvement. En cela, l’orientation solution ouvre des perspectives séduisantes. Elle propose de partir du résultat que l’on vise que de se concentrer sur le contexte passé ou même sur les difficultés du chemin qui mène à la cible.
ECOUTER ET COMPRENDRE L’APPEL DE SON ESSENCE
Car Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Hébreux 13, 5
Après avoir vaincu la certitude, et opté pour le non savoir, différencier l’être intérieur de l’égo de manière à suivre l’être intérieur, pris la direction des solutions et non des problèmes nous pouvons paisiblement écouter et comprendre l’appel de son ESSENCE.
L’Être Intérieur se manifeste à nous par nos sentiments et nos sensations. Lorsque nous sommes en résonance avec lui, que nous laissons couler en nous sa vibration, nous ressentons de la légèreté, de la satisfaction, nous respirons plus librement, nous nous sentons ouverts. Au contraire, lorsque nous l’ignorons, nous sommes envahis par de la frustration, de la tristesse, du découragement, de la colère ou de la rage.
Les sentiments de malaise sont des signaux d’appel de notre Être Intérieur, mais nous ne les reconnaissons généralement pas comme tels. Nous préférons accuser les autres ou les circonstances d’en être la cause.
En conséquence, nous luttons pour nous protéger de ces circonstances et des autres, ou pour les modifier. Nous écoutons les revendications et les exigences de notre petit moi, que nous prenons pour les nôtres, et nous ne prêtons pas attention aux aspirations plus profondes de notre Essence.
Les désirs de l’égo (la personnalité) sont accompagnés de la crainte de ne pas parvenir à ses fins. S’il ne réussit pas, s’il n’est pas à la hauteur, il s’estime sans valeur, incompétent, lâche, ridicule, etc. Il est constamment dans le jugement. Afin de satisfaire son idéal illusoire, nous sommes en permanence dans l’effort et dans la lutte.
A la longue, nous éprouvons du ressentiment envers la vie qui nous demande tant, pour peu de résultats. Quand nous craquons, qu’est-ce qui craque en nous ? C’est l’édifice artificiel que nous avons construit, et que nous voulons maintenir coûte que coûte, ce sont les croyances de l’égo, la personnalité trop présente. Quand nous sommes malades, en difficulté, ou en dépression, cela signifie que l’énergie de Dieu commence par se retirer afin de ne plus contribuer à ce jeu qui ne nous convient pas.
Notre corps nous impose par exemple de lâcher prise. Cela peut être bénéfique et même salutaire si nous en saisissons le sens. Mais généralement, nous ne reconnaissons pas l’existence de l’Être intérieur et les modalités de son fonctionnement, et nous pensons qu’il n’y a pas d’autres issues que de nous résigner à notre condition insupportable ou de mourir.
L’histoire des peuples d’Afrique nous enseigne que chaque fois, toute les fois qu’un évènement désagréable se produit dans le royaume, le roi et son peuple étaient convaincus qu’il y a un message de Dieu. Tout est mis en branle pour découvrir le message de Dieu, l’accomplir afin que disparaisse l’évènement désagréable. C’est ça écouter et comprendre l’appel de notre essence. Tout désagrément est un message de notre être intérieur qui veut nous dire que nous commençons par quitter la voie de l’éternité.
J’aime bien cette prière dans la parole de Dieu : Seigneur sondes mon cœur et voit si je suis sur la voie de l’éternité. Si tel n’est pas le cas, ramène moi sur la voie de l’éternité. Cette prière, à l’image de la prière de Moïse et de celle de David peut être utilisée tout le temps afin de ne pas attendre des désagréments pour revenir sur la voie de l’éternité. N’attendons pas d’être malade pour aller mieux.
LACHER PRISE ET FAIRE CONFIANCE EN NOTRE ESSENCE
Que le Dieu de l’espérance, vous comble de toute joie et de sa paix par votre confiance en lui. Ainsi votre cœur débordera d’espérance par la puissance du Saint-Esprit. Romain 15 ; 13
Lâcher prise, c’est nous laisser guider par notre Essence, c’est accepter de ne plus être le conducteur et le seul maître à bord, et de passer le volant à l’élan de vie intérieure.
Par exemple, c’est renoncer à avoir une vie programmée et annoncée d’avance. Tout au long de ma vie, j’ai travaillé sur la base de fixation d’objectifs, de plan d’actions. Je voyais ma vie constamment orientée vers des aventures que je ne souhaitais pas. J’avais d’autres projets mais les circonstances en décidaient autrement. En acceptant de se laisser guider par elle, j’ai découvert une vie bien plus formidable que celle que j’avais programmée.
A Porto-Novo, au Bénin, j’avais créé une école en collaboration avec mon plus que père. On avait investi de l’argent, beaucoup d’argent. Face aux difficultés, j’avais du mal à lâcher prise et faire confiance à Dieu, devais-je perdre tous ces investissements ? Plus je tardais à me décider, plus je m’accrochais à ces soi-disant investissements, plus je m’enfonçais. Plus les difficultés s’accentuaient. N’en pouvant plus, j’ai décidé de partir et je suis parti sans rien. Je n’ai pris ni mobilier, ni ordinateur, rien du tout.
Je suis parti du Bénin en bus pour rejoindre Abidjan. Le grand Patrick Armand POGNON devait partager une chambre avec des domestiques, je devais dormir dans un dortoir après avoir été le tout puissant patron d’une école gratuite de 6eme à l’université, de 485 apprenants où les enfants portaient cravates, employeur ayant 8 secrétaires pour ne parler que des secrétaires, 3 à 4 directeurs, des dizaines d’enseignants, je devais maintenant dormir dans un dortoir.
Seulement, comme j’avais fini par suivre l’appel de mon essence, en acceptant de partir, je n’ai pas fait 1 mois avant que mon cousin de passage à Abidjan ne me propose de le rejoindre à Bamako. Je suis donc parti au Mali où je pouvais maintenant habiter une grosse villa, où j’ai ma chambre personnelle, un gardien, une cuisinière, un service de nettoyage et d’entretien. Seulement 1 mois de transition et je me retrouve dans de bien meilleures conditions car j’ai suivi enfin l’appel de mon essence.
A Bamako, une fois encore, mon être intérieur voulait que je mette fin à ma mission au Mali parce qu’il me voulait ailleurs en ce moment. Là encore, difficile pour moi d’accepter d’abandonner tout ce que j’ai construit au Mali, un réseau relationnel, des investissements, une entreprise etc. Les difficultés s’enchainaient parce que l’être intérieur gagnera toujours. Suite à un accident, j’ai perdu tout ce à quoi je m’accrochais. Retenez ceci, s’accrocher à vouloir sauver un investissement, c’est perdre davantage.
J’aurais pu vendre ce que j’ai, écouter mon être intérieur et partir mais mon entêtement m’a fait tout perdre afin que je puisse enfin obéir à mon être intérieur. Me voilà installé au Burkina avec des succès époustouflants bien supérieurs à ceux du Mali et des réalisations plus grandes. Là encore j’ai confondu mon être intérieur me veut au Burkina avec mon être intérieur me veut toujours au Burkina.
A un moment donné, des malaises, encore des perturbations, des difficultés qui au lieu d’être interprétées comme un appel de mon essence ont été interprétées comme la faute de telle ou telle personne, la faute de telle ou telle situation.
Une fois encore, j’ai fini par écouter mon être intérieur et me déplacer et nous voilà dans de plus grandes réussites. Un jour, mon ex-épouse à Ouaga m’envoie un message. Je veux rentrer chez moi, envoie quelqu’un prendre tes biens. Quelques jours après, un huissier de justice m’appelle pour me demander de venir libérer la maison en récupérant mes biens puisque madame est partie. Maintenant, je sais m’attacher à mon être intérieur et non à mes biens. J’ai simplement donné cadeau tous ces biens à une personne proche de moi pour m’occuper de mon être intérieur. D’où mon éclat, ma sérénité et ma réussite actuelle.
Désormais à la minute près où mon Être Intérieur me réclame de bouger, d’abandonner, de lâcher, je le ferai avec grand plaisir.
Lâcher prise, c’est donc accepter de perdre dans l’assurance de gagner. Lâcher prise, et faire confiance à notre essence, à notre Être Intérieur, à Dieu en nous, c’est choisir la voie de la réussite, de la raison, de la plénitude.
Il nous arrive tout le temps de faire confiance à un pilote qu’on a pas vu pour conduire un avion dans lequel on voyage, de faire confiance à un médecin dont on n’a pas vu le diplôme, de faire confiance à un restaurateur sans savoir dans quelle condition il a préparé.
Mais voilà quand il s’agit de lâcher prise et faire confiance à Dieu en nous, on commence par avoir peur, on commence par hésiter.
Un jour, j’échangeais avec l’archevêque de Ouagadougou et je lui disais que lorsqu’un chauffeur qui conduit une voiture dans laquelle je suis roule trop vite, je ferme mes yeux et je le laisse faire ses bêtises. Il me demande pourquoi et je lui réponds que c’est simplement parce que ma vie n’est pas dans sa main à lui, que ma vie est dans la main de Dieu. Le seul capable de me protéger contre tout. Il avoua n’avoir pas atteint ce niveau de foi.
Lâcher prise et faire confiance à Dieu, c’est simplement savoir abandonner pour gagner. La parole de Dieu dit que lorsque Dieu ferme une porte c’est qu’il a déjà ouvert une autre plus grande. Lâcher prise et faire confiance à Dieu, c’est avoir abandonné la porte fermée pour emprunter la plus grande ouverte. Lâcher prise et faire confiance à Dieu, c’est savoir dire non à une relation de couple dégradante, à un emploi qui me fait souffrir, à des possessions qui m’éloignent de moi-même pour faire confiance à Dieu pour m’emmener vers les verts pâturages, les eaux paisibles.
S’ouvrir à la transformation, faire confiance, s’en remettre à son Être intérieur, n’exige pas de fournir un nouvel effort pour atteindre un nouvel état. Il n’y a pas à lutter et à s’astreindre à des exercices ou des rites. Bien au contraire, c’est cesser de lutter contre soi-même, c’est cesser d’agir de façon désordonnée et inconsciente. Il y a seulement un effort d’attention.
Qui a dit que nous devons nécessairement créer une activité pour exister ? Qui a dit que nous devons être mariés pour être heureux ? Qui a dit que le chemin que nous voulons coûte que coûte que nos enfants puissent suivre est le bon ? Vous trouverez difficilement la réponse puisque nous vivons selon des vérités que personne n’assume. Lâcher prise et faire confiance à Dieu, c‘est pouvoir se dire je suis fatigué de créer des entreprises qui ne marchent pas, je me calme et je laisse Dieu me conduire. Je suis fatigué de faire des expériences amoureuses qui ne marchent pas, fatigué de courir derrière mon conjoint, je me calme et je laisse Dieu me conduire. Je suis fatigué de chercher l’argent sans trouver, je me calme et je laisse Dieu me conduire. C’est ça lâcher prise et faire confiance à Dieu
DEVELOPPER SA PERSONNE
Allah ne modifie pas un bienfait dont Il a gratifié un peuple avant que celui-ci ne change ce qui est en eux-mêmes. Sourate Al-Anfâl v.53.
Après avoir vaincu la certitude, et opté pour le non savoir, différencier l’être intérieur de l’égo de manière à suivre l’être intérieur, pris la direction des solutions et non des problèmes, appris à écouter et comprendre l’appel de notre essence, décider de lâcher prise et faire confiance à notre essence, nous pouvons maintenant travailler à notre développement personnel.
Le développement selon le dictionnaire Larousse est le fait de croître, d’évoluer, de progresser, le résultat d’une progression. De plus, le dictionnaire Larousse définit personnel comme ce qui appartient à quelqu’un, ce qui lui est propre. Le développement personnel est donc le progrès, l’évolution de quelqu’un. En fait, on peut définir simplement le développement personnel de quelqu’un comme le développement de sa personne, le développement de qui il est en réalité.
Le développement personnel met à notre disposition des pouvoirs qui, lorsqu’ils sont activés non seulement nous rapprochent de Dieu et nous donnent la victoire sur toutes situations.
Lorsque quelqu’un est un chef d’Etat, il a la possibilité d’utiliser les pouvoirs que la constitution lui donne. Il a aussi la possibilité de ne pas les utiliser. Mais lorsqu’il les utilise, il en obtient les avantages.
Nous avons dénombré en nous inspirant de la vie des bushmen du Kalahari, 10 pouvoirs, à nous accordés, au travers du Développement Personnel.
Le pouvoir de mettre l’amour au cœur de toute chose.
Vous seriez étonné d’apprendre que la première cause de toute souffrance est le manque d’amour pour soi. Nous vivons en permanence pour les autres, pour le bonheur des autres, pour la joie des autres. Une maman trouvera normal de sacrifier sa vie de couple pour le bonheur de ses enfants. Seulement, à la première occasion, où ces derniers trouveront leur âmes sœurs, ils oublieront leurs parents pour aller se la couler douce. Personne ne peut être heureux sans donner la priorité à elle-même. S’aimer c’est s’accepter inconditionnellement.
C’est après l’amour de soi que vient l’amour des autres. On ne peut donner que ce qu’on a reçu; pour donner de l’Amour, il faut l’avoir reçu. Aimer les autres, c’est les connaitre afin de leur offrir ce qui est bon pour eux.
Il faut comprendre par amour de soi, qu’il faut vivre, profiter pleinement de la vie, se faire plaisir, s’épanouir et par l’amour des autres, les laisser vivre et être heureux, s’épanouir.
Lorsque Dieu dit que tout est permis mais tout n’est pas utile, il nous accorde la liberté de vivre et de faire les choses tant que c’est bon pour nous. Aimer les autres, c’est les accepter inconditionnellement.
Mettre l’amour au cœur de tout va au-delà de s’aimer et d’aimer les autres. Il y a aussi la responsabilité, et le fait de pardonner. Ici, la responsabilité est comprise comme la capacité d’analyser les situations de manière à prendre conscience et agir pour améliorer notre vie. La responsabilité n’est pas la culpabilité. Je me sens responsable de moi, je ne suis la victime de personne, je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme et j’ai le pouvoir de changer ma vie.
Pardonner, c’est renoncer à son droit de vengeance, Cela nous soigne, libère notre âme.
Le pouvoir du détachement.
Le but du Développement Personnel est de diminuer le stress ou la tension en nous. Très souvent lorsque nous voulons quelque chose, cela nous obsède, nous empêche de profiter du moment présent, nous pourrit la vie, nous détruit. Vouloir quelque chose, c’est normal, mais sommes-nous prêts à le perdre ?
Le détachement c’est vouloir quelque chose et être en même temps prêt à y renoncer si telle est la volonté de Dieu. Dieu connait ce qu’il nous faut et nous devons apprendre à lui faire confiance. Vouloir un mari est une très bonne chose mais être prêt à se contenter de la réponse de Dieu est mieux et c’est ça le détachement.
Lorsque je veux me rappeler d’un nom et que cela ne vient pas, je laisse tomber et subitement il vient en moi. C’est ça le détachement.
Une femme qui veut tomber enceinte mais qui refuse le détachement produit un stress et une tension intérieure qui détruisent la grossesse. Faire preuve de détachement, c’est profiter du plaisir de faire l’amour, de profiter de son conjoint, de passer de bons moments avec les autres sans se stresser du calendrier de Dieu pour m’accorder un enfant.
La prière de Moïse est très puissante pour le détachement « Seigneur laisses-moi sortir seulement si tu veux y aller avec moi ». Par cette prière, Moise décide d’abandonner ce qu’il veut si ce n’est pas la volonté de Dieu.
Le pouvoir de choisir les croyances qui vont gouverner ma vie
Ce que nous pensons à notre sujet devient absolument véridique pour nous-mêmes, même si c’est absolument faux !
En conséquence, chacun de nous avons une responsabilité sur ce que nous vivons, le meilleur comme le pire. Puisque nous avons un contrôle sur nos pensées et que nos pensées construisent nos expériences de vie et nos émotions, nous pouvons changer notre manière de penser et de parler pour créer de nouvelles expériences, plus constructives.
Par exemple, nous pouvons choisir de dire « j’aime les autres et les autres m’aiment » et non « Les autres ne m’aiment pas. ». Chacune de ces croyances généreront des expériences et des émotions fort différentes. Et ce que nous croyons devient vrai pour nous-mêmes…
Le pouvoir de trouver du sens à ce que je fais ou abandonner.
Lorsqu’on trouve sa place et qu’on est à sa place, on se sent bien. Pour trouver sa place et être à sa place afin de se sentir bien, il faut en permanence vérifier si ce que nous faisons à un sens émotionnel pour nous.
Il arrive que certaines personnes travaillent dans un environnement tellement stressant que tout le salaire est utilisé pour acheter des médicaments et se soigner. Ce travail n’a pas un sens émotionnel et mérite d’être abandonné.
Eduquées à se marier coûte que coûte, beaucoup de femmes vivent un mariage qui les détruit à petits coups. Ce mariage n’a pas du sens émotionnellement. Il vaut mieux être non accompagné que mal accompagné.
Trouver du sens à ce qu’on fait et continuer ou ne pas trouver du sens et abandonner est une étape essentielle sur le chemin de réalisation de soi.
Le pouvoir de reconnaître ma valeur fondamentale.
Reconnaitre sa valeur fondamentale, c’est prendre conscience que Dieu Le Tout Puissant est individualisé en nous. Le Dieu qui vit en l’autre est le même Dieu qui vit en moi et donc autant il est important, autant je suis important. Cette prise de conscience m’amènera certainement à m’accepter, à me respecter, à me considérer et entrainera chez les autres une tendance à m’accepter, me respecter, me considérer.
Le prophète Moïse, Moussa pour les musulmans ne connaissait pas sa valeur fondamentale. Dieu le lui a rappelé, il a pris conscience et sa vie a changé. Gédéon aussi, David aussi, ainsi de suite, chacun d’eux a pris conscience de sa valeur fondamentale et cela changea toute leur vie. Es-tu humain ou Etre humain ? Cette question, objet d’un tonus vise justement à nous faire prendre conscience de notre valeur fondamentale.
Nous sommes une combinaison parfaite d’humain formé par Dieu et de Dieu lui-même individualisé en nous.
Le pouvoir de la générosité.
Le don accompagne toujours la possibilité de recevoir, car les relations humaines fonctionnent selon une dynamique de réciprocité.
C’est la raison pour laquelle le « don » est aussi essentiel: il favorise la continuité de cet échange et nous met dans les conditions les plus favorables pour recevoir.
Plus nous donnons et plus nous recevons. Pour améliorer ce domaine de votre vie, vous pouvez prendre la décision suivante: à chaque fois que vous entrerez en relation avec quelqu’un, donnez-lui quelque chose.
Les dons les plus précieux sont souvent immatériels, comme l’affection, l’attention, les compliments, la reconnaissance, les encouragements, donner de son temps, etc.
La générosité consiste à donner pour endetter la vie, pour endetter l’autre. Dans toute relation, faites en sorte de toujours mettre l’autre dans une situation où il a une dette à payer vis-à-vis de vous. Si en retour, il paie la dette et vous endette, il vous reviendra de payer votre dette et de l’endetter en retour. C’est la base des relations humaines.
C’est seulement lorsque vous faites preuve de générosité que vous pourrez utiliser la prière de David, « Seigneur, souviens-toi de mes offrandes ».
Le pouvoir de rompre avec le passé.
Les influences de notre enfance nous aident à nous connaître. Elles ne sont ni bonnes ni mauvaises. Nous tendons à nous traiter comme nos parents l’ont fait et nous recréons souvent les types de relations que nous avons eues avec nos parents.
Nous nous critiquons si nos parents nous ont critiqués; nous gardons courage si nos parents nous ont encouragés. Pour clarifier cette tendance dans votre vie, pensez à vos relations avec votre patron(ne), au travail, ou votre relation de couple, par exemple.
Si le résultat de cet examen est négatif, ne blâmez pas vos parents pour autant. Ils ont fait de leur mieux et ne pouvaient vous enseigner ce qu’ils ignoraient eux-mêmes. Faites preuve de compassion avec vos parents et demandez-leur plutôt de vous parler de leur enfance.
Ainsi, vous comprendrez mieux leurs croyances – même si elles sont éventuellement destructrices – et vous apprendrez à vous libérer de certaines peurs ou pensées trop rigides.
Si vos parents sont passés dans la pièce d’à côté, parlez à leur photo ou si votre religion vous le permet, allez sur leur tombe pour vous adresser à eux. Qu’ils soient physiquement là ou que vous leur parliez sur le tombeau ou par leur photo, demandez-leur pardon, accordez leur votre pardon et demandez-leur de vous parler de leur enfance afin de vous libérer.
Rompre avec son passé est très important. Apprendre que mon papa a été enfant placé, a souffert de la polygamie et des rivalités familiales m’a permis de le comprendre et de me libérer. Connaitre l’histoire de ma maman m’a permis de la comprendre et de me libérer. Connaitre l’histoire de la première femme de mon papa m’a permis de la comprendre et de me libérer. J’ai ainsi rompu avec mon passé pour construire un présent qui contribue au développement de ma personne.
Le pouvoir du présent.
On annonce à un monsieur que la guerre a commencé. Il se mit à courir, court 15 km je dis bien courir 15km et fini par s’arrêter. Ce monsieur était paralysé, mais il réussit à courir 15Km parce qu’il utilise le pouvoir du présent. La question que je me pose et que chacun de vous pourrait se poser est de savoir s’il n’utilisait pas le pouvoir du présent lorsqu’il était paralysé.
En fait non, il n’utilisait pas le pouvoir du présent parce qu’il avait plein d’informations qui l’empêchaient d’utiliser le pouvoir du présent. Lorsqu’on lui annonça la guerre, il n’a pas le temps de penser, il y a un vide dans sa tête, il a sorti les ordures de sa tête et le voilà sur ses deux pieds entrain de courir.
Lorsqu’il s’arrêta et qu’on l’informa qu’il n’y a aucune guerre, les ordures revinrent et il redevint paralysé. Sortons les ordures de notre tête.
Ces ordures sont des blessures émotionnelles non traitées ou mal traitées. Par le pouvoir de l’amour ; de la responsabilité et du pardon, par le pouvoir du détachement, par celui de choisir nos croyances, celui de trouver du sens à ce qu’on fait, nous devons progressivement nous éloigner de tout ce qui nous pourrit la vie pour profiter du moment présent.
Si nous allons au théâtre, à un concert, suivre un spectacle d’humour et que notre esprit est ailleurs, nous ne vivons pas le moment présent. Si nous faisons l’amour en pensant à avant et après nous ne profitons pas du moment présent. Activez le pouvoir du présent, c’est être là, ici et maintenant, de corps et d’esprit, plus rien ne compte, seul ce moment compte. En fait, nous n’avons aucun pouvoir sur le passé et aucune influence sur l’avenir, seul le moment présent est sous notre contrôle.
Le pouvoir de contrôler nos pensées.
Souvent, on se défend pour protéger notre liberté de pensée et ainsi, on empêche les autres d’agir pour orienter nos pensées. Seulement nos pensées peuvent être à la fois nos meilleures amies et nos pires ennemies, nos pensées peuvent pourrir notre vie; et croyez en mon expérience, beaucoup de nos problèmes découlent des pensées qui nous habitent. Il est important de prendre le contrôle de nos pensées.
Si je pense au hasard, je vais aboutir à une vie au hasard; 1Wikireussites.comcontrôler ses pensées, c’est contrôler sa vie. Au-delà de contrôler nos pensées, il s’agit au fait de les orienter positivement car de la qualité de mes pensées dépend la qualité de ma vie.
Nous avons eu l’occasion de parler du loup négatif et du loup positif qui vivent en chacun de nous ; Le loup négatif se nourrit des pensées négatives, grossit, prend le pouvoir et détruit notre vie. Le loup positif, se nourrit des pensées positives, prend le pouvoir, grossit et nous rend heureux. Voilà pourquoi nous devons travailler à affamer le loup négatif pour nourrir le loup positif afin d’avoir une vie heureuse et épanouie.
Pendant les sept prochains jours, vous allez refuser d’entretenir tout sentiment, toute pensée, toute métaphore, toute question ou tous mots négatifs.
Lorsque vous vous surprendrez à vous concentrer sur des choses négatives et cela se produira certainement, déclencher immédiatement des affirmations positives. Il faut tenir la conversation avec votre loup négatif et lui arracher le pouvoir. Lorsqu’une voix intérieure vous rappelle que vous êtes malade, répondez-lui que l’esprit de Dieu vit en vous et s’occupe de chasser toute maladie.
Lorsque votre loup négatif vous rappelle que vous avez peur dites-lui que c’est vrai mais que vous renoncez à cette peur pour un esprit de confiance en vous et en Dieu. Ne laissez pas le loup négatif prendre le contrôle de votre vie. Lorsque le loup négatif vous informe que votre mari est probablement avec une autre femme, répondez-lui qu’elle sera peut-être de passage mais que vous êtes le propriétaire.
Encore une fois, ne laissez jamais le loup négatif prendre le pouvoir. Utilisez les paroles transformatrices pour le remettre à sa place.
Le Pouvoir de la confiance.
Le mot confiance est un mot simple utilisé à tort et à travers sans prendre conscience de tout ce que ça peut changer dans notre vie. Placé dans le contexte des bushmen du Kalahari, le mot confiance prend tout son sens.
Les bushmen du Kalahari avaient confiance en Dieu, en eux même et confiance en leur avenir. Lorsqu’une personne fait confiance à Dieu, prend conscience que Dieu est individualisé en lui et donc a confiance en lui, il peut changer toute sa vie.
Un jour, un orateur que j’ai invité à expliquer aux uns et aux autres le chemin de la réussite et de la prospérité me dit que les participants ne veulent pas le chemin mais veulent son argent. J’étais surpris de l’entendre dire ça, il décida alors de me le démontrer. Il demanda à la salle si ils aillaient croire si il leur disait que Dieu va leur donner 10 000 0000 chacun dans une semaine. Ils répondirent non. Il leur demanda maintenant si ils aillaient croire si lui il leur donnerait 10 000 000 chacun dans une semaine, ils ont répondu oui.
C’était là le problème, on préfère croire en un Homme que de croire en Dieu, on préfère la promesse d’un Homme que celle de Dieu. Combien sommes-nous à croire plus en la guérison de Dieu qu’en celle d’un médecin ?
Croire en Dieu et en Dieu en moi change totalement la vie d’un Etre humain. Lorsque Dieu dit à Moise va voir pharaon je te donnerai les paroles pour le défier, Moise ne pouvait pas y aller si il n’avait pas confiance en Dieu. Lorsque Dieu dit à Abraham d’aller tuer son fils unique, il ne serait pas parti s’il n’avait pas confiance en Dieu. Les bushmen du Kalahari ont toujours fait confiance en Dieu individualisé en eux et rien ne leur manque.
En plus de la confiance en Dieu, ils avaient développé la confiance en leur réussite, en leur avenir, ils étaient convaincus que ce qui vient est supérieur à ce qui est passé, oh oui aux âmes dotées de confiance, tout est possible. Ne dis pas: «Comment se fait-il que les jours passés aient été meilleurs que ceux-ci?» car ce n’est pas la sagesse qui te pousse à demander cela. Ecclésiaste 7 ; 10
Grâce à la confiance en Dieu, individualisé en nous et en notre avenir, l’impossible devient possible, l’impensable devient pensable.
DEJOUER LES STRATEGIES DE RESISTANCE DE L’EGO
Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, 1 pierre 5 ; 8 -9
A ce stade de notre voyage vers nous même, vers notre essence, Dieu en nous, notre égo prend peur et tentera de se défendre. Je vous l’explique. La clé du bien-être, la clé de la réalisation de soi et d’un véritable sentiment de bonheur, se trouve dans l’équilibre. Pour parvenir à cet équilibre, il faut mettre l’ego au régime.
Nous devons faire avec notre ego ce que nous faisons avec notre nourriture. Souvent, nous tombons nous-mêmes dans le piège des régimes alimentaires malsains, où les graisses saturées finissent par provoquer des inflammations et nous font gonfler. Ainsi, loin de se sentir rassasiée, la faim nerveuse augmente. Il en va de même pour l’ego, avec l’anxiété causée par les éloges, la reconnaissance, l’approbation ou le fait de pouvoir nourrir une fausse estime de soi qui a toujours faim. C’est elle qui, à la moindre menace, à la moindre critique finit par se dégonfler.
Nous devons augmenter notre estime de nous-même, notre confiance en nous-même, notre connaissance et notre conscience de nous-même afin d’être heureux avec nous-même pour pouvoir être heureux avec les autres. C’est à cela que sert le voyage vers Soi.
Les différentes étapes du voyage vers Dieu en soi, qui partent du non savoir au développement personnel, nous ont amené progressivement à déjouer sans s’en rendre compte les pièges de l’égo, à mettre l’égo au régime, à le faire maigrir. A ce stade, l’égo se sent en danger, en perdition, en disparition et va tenter de se défendre par ce qu’on appelle les stratégies de résistance de l’égo.
La première stratégie que l’ego utilise pour nous détourner de notre voyage vers nous-même est le fait de trouver souvent des excuses pour remettre à plus tard notre intention de suivre les indications de notre Etre Intérieur.
Nous aspirons peut-être à nous reposer, peut-être à réaliser quelque chose qui nous semble un rêve trop beau. En tout cas, c’est quelque chose qui nous fait du bien, et qui n’apparaît pas comme une contrainte, comme une tâche à accomplir. C’est quelque chose qui procure de la joie, de la sérénité ou peut-être l’enthousiasme de créer. Malheureusement, nous repoussons souvent ces idées issues de notre Essence profonde comme quelque chose d’irréalisable ou de fantaisiste.
Par exemple, si nous sommes fatigués, nous pourrions écouter les signaux de notre corps qui nous demande de nous reposer. Mais notre égo nous souffle que ce n’est pas possible et nous détournons notre attention : Tu n’as pas le droit de t’arrêter, tu dois assumer tes responsabilités, sinon les autres ne seront pas contents. Si tu ne fais pas ceci, tu auras ensuite beaucoup de retard, tu seras dépassé, tu te sentiras impuissant. Tu seras mal jugé, tu ne dois pas perdre la face vis-à-vis des autres, etc. Oui, on cherche ainsi des excuses en nous. C’est notre personnalité qui cherche à poursuivre son programme propre, selon ses convictions et ses règles. C’est à nous de faire le nécessaire pour comprendre notre essence et appliquer ce qu’il nous dit en dépit de toutes les excuses que nous pourrions trouver pour ne pas le faire.
Une autre stratégie de l’égo est de faire surgir en nous la peur de perdre. Lorsque notre être intérieur nous incite à un changement pour nous comme ça a été mon cas presque toute ma vie, l’égo commence à nous faire voir tout ce qu’on pourrait perdre. On commence à penser : En acceptant ce changement, Si je perds ma maison, mon partenaire, mon métier, vais-je en retrouver un autre ? Je risque de manquer d’argent, de sécurité, d’amour. Ainsi, la peur de perdre s’accompagne de la peur de manquer et nous avons une forte envie d’ignorer l’appel de notre essence. C’est notre égo.
C’est là qu’il faut se rappeler que changer, c’est aussi gagner la nouveauté qui s’introduit dans notre vie, peut être meilleure, plus grandiose, plus magnifique, plus chaleureuse. Et si cette nouveauté est en rapport avec notre mieux-être, elle mérite d’être sérieusement considérée. Pour contrer donc cette stratégie de résistance de l’égo, il est important de réellement lâcher prise.
Il existe une stratégie bien plus subtile pour éviter d’écouter son Essence, c’est de croire qu’on l’écoute alors qu’en réalité, c’est la personnalité qui se crée un personnage soi-disant divin. Une personne de ce type croit que la démarche du développement personnel et mental consiste à suivre des règles de conduite et elle s’efforce d’être dans l’amour en pratiquant des rituels et des disciplines. Elle affiche une morale de conduite, et par là même, elle se juge et juge également les autres par rapport à cette morale.
Elle n’est donc pas dans l’écoute du cœur. Son apparence affichée de développement personnel masque sa peur du jugement. En réalité, elle cherche à être reconnue et aimée. La personne évite de faire face à ses ombres et blessures, mais un grain de sable suffit à les mettre à jour. L’être connecté à son Essence ne cherche pas à prouver et à démontrer. Il sait manier l’humour et la fantaisie. Il n’est pas concerné par une morale extérieure imposée, car il a son guide intérieur. La discipline intérieure crée un sentiment de justesse et de détente, tandis que la discipline imposée s’accompagne de tension intérieure.
Pour déjouer les stratégies de résistances de l’égo, il faut deux règles fondamentales, la première est d’être simplement soi-même quelles que soient les circonstances de la vie. Nelson MANDELA allait dire qui je suis fait toute la différence et NIETZSCHE d’ordonner, Deviens ce que tu es. C’est aussi simple que ça. Quand on est soi-même sans vouloir être quelqu’un d’autre, sans jouer quelqu’un d’autre, quand on est fier de ses qualités et défauts on peut facilement déjouer les stratégies de résistances de l’égo.
La deuxième arme fatale contre les Stratégies de Résistances de l’Ego est de le rassurer. J’ai trouvé mon chemin, il s’agit de mon chemin, j’emprunte mon chemin tout en laissant les autres qui nourrissent mon égo croire que je suis toujours avec eux.
Personnellement, je suis chrétien évangélique, il y a plein de choses dans l’église évangélique qui sont contre ma réussite et mon moi intérieur, qui sont contre ma relation avec Dieu. En choisissant d’être moi, simplement et entièrement moi, je ne pratique pas tout ce que ma religion dit mais devant mes responsables religieux, je ferai avec eux ce que la religion dit de faire.
Il fut un temps, où j’étais en déphasage avec les membres de ma famille. J’ai fait en sorte qu’ils croient que je pense comme eux, que je vis comme eux, que j’agis comme eux jusqu’au jour où ils étaient prêts à me comprendre. C’est en ce moment seulement que j’ai dévoilé qui je suis, ce que je fais, ce que je pense. Allez crier sur tous les toits qu’on pense désormais de telle manière, qu’on est différent des autres, qu’on connait plus que les autres, c’est tomber dans le piège de l’égo.
L’Ego prend racine dans notre volonté de jouer je connais (la maladie de la certitude), de juger, de critiquer les autres, de vouloir montrer que…. Pour déjouer ces Stratégies de Résistances de l’Ego, nous devons vivre et laisser les autres vivre car il ne faut jamais oublier qu’il n’y a rien de vrai, il n’y a rien de faux.
TRAVERSER LE PASSAGE DEROUTANT
Est-ce que les gens pensent qu’on les laissera dire: “Nous croyons!” sans les éprouver ? Sourate 11, 9
Le passage déroutant, étape essentielle dans le processus du voyage vers Dieu en soi est souvent confondu à bien d’autres situations désagréables. Il me parait donc important d’être aussi précis et clair que possible.
Dans le cadre de cette étude, nous avons parlé de l’appel de notre essence.
De façon très simple, on peut retenir que l’appel de mon essence qui est aussi un moment déroutant apparait lorsque Dieu en moi constate que je suis en train de quitter la voie du Développement Personnel et de la réussite, de mon accomplissement, la voie du destin et qu’il me fait signe pour me ramener sur la voie de l’éternité.
Pour vous permettre de bien comprendre, nous allons prendre le GPS d’une voiture qui est un appareil installé pour nous guider afin d’atteindre notre destination. Au départ, nous lui avons donné les coordonnées de là où nous allons. On peut donc dire que nous avons fixé un objectif à atteindre. En cours de route, lorsqu’il nous arrive de vouloir quitter la route idéale pour atteindre l’objectif, le GPS commence par perturber la voiture, la faire souffrir, en arrive à couper le moteur, il ne veut pas nous permettre d’aller dans le décor. En comprenant le message, nous allons soit retourner sur la voix idéale ou modifier les coordonnées. Il en est de même pour l’Etre humain.
Ainsi donc, lorsque nous quittons la route du succès, la route du voyage vers Dieu en Soi, la route de réalisation de soi, notre essence nous appelle. Dieu en nous, nous appelle ; Notre partenaire de réussite nous appelle, par des souffrances pour nous inviter à reprendre la voie idéale, celle de l’éternité et de la réussite. Ce n’est pas ça le passage déroutant.
Il est important ici de préciser que la souffrance, appel de notre essence n’est pas un mal. Il s’agit d’un conflit entre l’être intérieur et ma personnalité, c’est la tension générée par le conflit entre les deux qui nous fait ressentir de la souffrance. En fait, Dieu ne donne pas de souffrance, Il se désolidarise, cesse d’accompagner dans la mauvaise direction, Il ne veut pas être responsable de notre entêtement. C’est quand l’énergie divine se retire qu’on ressent de la souffrance, de la douleur, une envie de suicide. Comme on le dit en coaching, n’attendons pas d’entre malade avant d‘aller mieux.
Maintenant que nous avons compris d’avantage le coté déroutant de l’appel de notre essence, nous pouvons mieux comprendre le réel passage déroutant qui ne peut venir qu’après avoir quitté la certitude, qu’après avoir compris l’appel de notre essence, qu’après avoir relâché l’emprise de la personnalité, qu’après avoir lâché prise pour faire confiance à Dieu, qu’après avoir amorcé un réel développement personnel.
Lorsque Je suis sur la voie idéale, de l’éternité de la réussite, je suis sur le chemin du voyage vers Dieu en soi et qu’une situation décourageante apparait comme pour m’inviter à abandonner, je suis à un passage déroutant. Il s’agit en fait non pas d’une souffrance mais d’une tentative de découragement, d’un test de ma foi, de ma capacité à continuer jusqu’à réussir.
Pour mieux vous expliquer, prenons mon exemple. J’ai longtemps souffert de manque d’argent. A un moment donné de mon existence, j’ai commencé par avoir une situation financière améliorée, j’étais content, très heureux quand subitement une nouvelle difficulté financière apparait. C’est ça le passage déroutant. Pourrais-je continuer par faire les mêmes efforts qui m’ont permis de vivre à l’abri du besoin ces derniers mois ? Pourrais-je toujours faire confiance à Dieu et continuer jusqu’à tout réussir ?
Prenons un autre exemple, d’une femme qui a toujours souffert en amour. Un jour elle découvre le coaching, commence par l’appliquer, tout commence par aller bien dans son couple, son mari est devenu agréable à vivre, tout va pour le mieux. Subitement, elle apprend que le mari a été vu quelque part avec une autre femme. Passage déroutant. Dérouté, c’est reprendre les mauvais comportements, les lamentations, les caprices qui avaient créé le problème. Traverser le passage déroutant, c’est continuer les efforts qui ont fait que pendant des jours tout allait bien et très bien.
Un véritable voyage vers Dieu en Soi, nous fait perdre nos anciennes habitudes, nos anciennes fréquentations, nos anciennes pensées, nos anciens amis.
L’histoire rapporte que lorsque l’aigle fait face aux circonstances désagréables de la vie, il s’élève, change de fréquence et n’a plus à rencontrer ces perturbations.
De même lorsque l’Homme engage véritablement le voyage vers Dieu en Soi, il change de fréquence vibratoire et donc ne peut plus se retrouver à l’aise, en conformité avec son environnement précédent, avec ses pensées précédentes. Dans ce cas, il reçoit critique, abandon, insulte, c’est un passage vraiment déroutant.
C’est un vide qui s’installe, les ordures dans nos têtes dégagent, certains amis nous abandonnent, cela crée un vide, cella nous ennuie, cela nous rends triste, mais pour traverser le passage déroutant, il faudra célébrer ce vide car c’est un vide positif. C’est un vide qui prépare un agréable silence, un silence de la plénitude.
Rappelez-vous les 8 niveaux de perturbations, si je quitte les perturbations, je quitte les pensées qui me rendaient malade, je quitte la mauvaise perception de moi-même, je quitte mes mauvaises croyances, je quitte mon mauvais comportement, je quitte tout ce qui me faisait croire que je ne pouvais pas, je quitte les mauvais regards sur moi, je quitte un environnement limitant, une mauvaise conception de ma relation avec Dieu.
Soigner ses fréquentations est donc quitter quelque chose, et c’est toujours douloureux de quitter car quand on quitte, on a peur du vide. Seulement lorsqu’on quitte quelque chose, c’est toujours pour retrouver une autre chose et c’est pourquoi, nous devons célébrer le vide de l’élévation, de la tranquillité, le vide de la proximité avec Dieu.
Le meilleur remède contre le passage déroutant est de s’abandonner à la joie.
S’ABANDONNER A LA JOIE POUR PROFITER DE LA PUISSANCE DES PENSEES JOYEUSES
Voici le jour que l’Eternel a fait: qu’il soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie! Psaume 128 : 24
Au fur et à mesure que nous avançons dans le voyage vers Dieu en Soi, que nous nous abandonnons aux directives de notre Essence, nous nous libérons des peurs et des soucis. C’est alors que nous devenons plus légers et plus détendus. Nous nous abandonnons à la joie plus facilement.
S’abandonner à la joie c’est se laisser pénétrer par la joie, se laisser envahir par la joie. S’abandonner à la joie, c’est être en joie quel que soit ce qui arrive. Etre en joie n’est pas quelque chose de compliqué, c’est une question de décision. S’abandonner à la joie, nous permet de profiter de tous les bienfaits de la pensée joyeuse.
La gaîté fait briller les yeux, redresse et affermit l’attitude, donne de l’élasticité au pas, de l’entrain aux mouvements, de la clarté à la voix, et provoque toutes les forces intérieures qui soutiennent la vie. Le sang circule plus librement, l’air pénètre mieux dans les poumons, la santé est établie et la maladie est bannie.”
Un jour, un fermier eut une hémorragie violente pendant qu’il labourait son champ et perdit tellement de sang que son médecin lui dit qu’il allait mourir. Il répliqua qu’il n’était pas prêt à mourir encore et, tout gisant qu’il était au fond de son lit, il commença à rire et à plaisanter de la meilleure humeur du monde. Il continua de la sorte et, causant et riant, il reprit peu à peu ses forces. Il a guéri et est redevenu robuste. Il dit souvent que s’il n’avait pas ri continuellement il serait mort.
Bien des gens ont ainsi retrouvé leur santé par la “cure du rire”, en remplaçant les lamentations et les plaintes par la gaîté. Chaque fois qu’un homme se plaint de quelqu’un ou de quelque chose, il reconnaît seulement le pouvoir de ses ennemis de l’abattre, de rendre sa vie désagréable ou malheureuse. La bonne manière d’échapper à ces ennemis de notre bonheur est de nier leur existence, de les chasser de notre esprit.
“J’essaie autant que je peux, a dit un grand philosophe, de ne me laisser abattre par rien, et de prendre toute chose qui m’arrive par le meilleur côté. Je crois que c’est notre devoir et que nous péchons en n’agissant pas ainsi.”
De même, sir John Lubbock a écrit : “Je pense que le monde serait meilleur et plus heureux si nos maîtres nous prêchaient le devoir du Bonheur, aussi bien que le bonheur du Devoir ; car nous devons être aussi heureux que nous le puissions, ne serait-ce que parce que d’être heureux nous-mêmes est notre contribution la plus efficace au bonheur des autres.”
La joie est un trésor et nos ressources sont inépuisables. Elle est accessible à tous, même dans la difficulté. Ses bienfaits sont immédiats sur notre santé, notre psychisme, nos relations et notre créativité. La joie occupe un rôle majeur dans la réalisation de Soi, c’est un outil de changement personnel et d’amélioration de notre vie.
Soyons constamment dans une dynamique de joie en fréquentant les personnes positives, en écoutant la musique qui suscite en vous des émotions positives. Prenez le temps de manifester la joie parce que tôt ou tard les problèmes disparaîtront. Dansez et sautez de joie pour indisposer les problèmes. C’est dans un état de joie que même Dieu pourra vous bénir.
Cultiver la joie, c’est s’entraîner chaque jour à apprécier les bonheurs simples que la vie nous offre, tous ces petits miracles auxquels nous sommes habitués parce qu’il n’y a pas de vie sans épreuves. On devrait apprendre aux enfants à activer dans leur cerveau en construction, les circuits spécifiques de la joie.
Cultiver la joie, c’est profiter de la puissance des pensées joyeuses sur notre santé, notre vie, nos finances etc.
DEGUSTER L’ETAT DE GRACE
En effet, le péché n’aura pas de pouvoir sur vous, puisque vous n’êtes plus sous la loi mais sous la grâce. Romain 6 ; 14
Tout être humain possède en elle-même la grâce, ce trésor, cette vibration, cette essence, ce mouvement intérieur… L’abandon à la grâce est un mouvement de fluidité divine qui se propage et se transmet. L’abandon à la grâce se situe à l’opposé de la lutte, de la volonté et du désir manifestés par la personnalité et l’égo. On peut accélérer ce processus en cultivant la joie. Au lieu de seulement l’accueillir, on la nourrit et on l’arrose, tel un jardinier.
Lorsque nous parlons d’amour, de confiance, de foi, de compassion, de grâce et de gratitude, nous ne faisons pas référence à des concepts intellectuels. La compassion, ce n’est pas une idée en vogue ; c’est une énergie qui crée d’amples oscillations dans le tissu de votre univers.
La Grâce, c’est une énergie palpable que l’on peut percevoir et employer dans le monde qui nous entoure. La foi et la confiance ne sont pas des promesses, ni des ententes à respecter. Il s’agit de fréquences qui animent chaque respiration que vous prenez dans la sphère physique ainsi que chaque inspiration et expiration de votre âme dans la sphère divine.
La gratitude n’a rien à voir avec les marques de politesse que l’on vous inculque, enfants ; c’est une reconnaissance énergétique face à l’univers qui affirme que vous êtes en alignement sur la source. Et l’amour n’est pas un débordement romantique ou religieux ; il est, essentiellement, l’énergie qui anime l’ensemble de la création.
Un jour, à BAMAKO, une autorité musulmane me demande de prier pour lui. Il ajoute que c’est parce qu’il sait que je fais partie de ceux qui ont la grâce, que c’est la prière de ceux qui ont la grâce que Dieu approuve facilement. Je lui ai demandé si selon lui sa fille de 12 ans à la grâce. Il m’a répondu que non. J’ai demandé à la fille de répéter les paroles que je prononçais et le miracle se produisit. Il me demande ce que j’ai fait.
En fait, la grâce est un diplôme que Dieu donne à toute personne qui franchit les étapes conduisant à Dieu en lui. Lorsque vous quittez la certitude, que vous quittez l’emprise de la personnalité, que vous répondez à l’appel de votre essence, que vous lâchez prise pour faire confiance en Dieu, que vous activez les pouvoirs, que vous déjouez les stratégies, que vous traversez le passage déroutant, que vous vous abandonnez à la joie, Dieu vous donne le diplôme qu’est la grâce.
Tant que l’humain que nous sommes ne fera pas un véritable voyage vers Dieu en Soi, il restera sous la loi et ne pourra pas bénéficier de la grâce. La grâce appartient à chacun de nous.
La fille de l’autorité du Mali de par sa naïveté et son ignorance de nos envies de paraitre est naturellement sous la grâce. Jésus pouvait dire « Heureux ceux qui ressemblent à ces enfants ».
DEGUSTER L’ETAT D’EVEIL
Garde ton cœur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la vie, Proverbes 4, 23
Dans cet élan de joie arrosé par la grâce, nous nous sentons unis à la nature, aux autres, à l’univers. Notre conscience s’accroît, notre énergie s’élève en fréquence vibratoire. C’est ce qu’on nomme le processus d’éveil.
L’éveil, c’est vivre la légèreté accordée par la grâce, affronter la réalité de chaque instant telle qu’elle se présente sur notre chemin, sans ressentir le besoin de l’éviter, de la combattre, de lui résister ou de vouloir la modifier. C’est vivre dans l’acceptation totale de notre réalité.
L’éveil est un événement neurobiologique qui peut survenir à travers la grâce. Ce qui indique peut-être qu’une personne est en état d’éveil, c’est qu’elle n’essaie plus de devenir. En fait, elle n’essaie plus de devenir quoi que ce soit, elle vit pleinement qui elle est.
Une personne à l’état l’éveil peut encore faire des erreurs, se heurter à des déconvenues, ressentir des difficultés dans ses relations avec les autres, ressentir des limitations ou continuer à avoir mauvais caractère mais ces vécus ne peuvent plus lui être imputés.
Lorsque l’apôtre Paul dit dans le livre des romains que nous ne sommes plus sous la loi, que nous sommes sous la grâce et que le péché ne peut plus nous être imputé en l’absence de la loi, il parle de nous mis pour qui sommes à l’étape d’éveil. La grâce est un diplôme comme nous l’avons dit précédemment, par lequel, Dieu efface automatiquement tout ce que nous pouvons être amenés à faire de mauvais.
La sœur du prophète Moïse lui reproche d’avoir fait quelque chose en infraction à la loi, Dieu lui donne la lèpre pour avoir osé dire que son serviteur à péché. Moise est à l’Etat d’éveil, A ce stade, on ne peut pas et ne doit pas dire qu’il a péché puisqu’il a déjà obtenu la grâce. Lisons plutôt : Nombres 1 2, 1-10
Marie et Aaron parlèrent contre Moïse au sujet de la femme éthiopienne qu’il avait prise, car il avait pris une femme éthiopienne. Ils dirent: Est-ce seulement par Moïse que l’Éternel parle? N’est-ce pas aussi par nous qu’il parle? Et l’Éternel l’entendit. Or, Moïse était un homme fort patient, plus qu’aucun homme sur la face de la terre.
Soudain l’Éternel dit à Moïse, à Aaron et à Marie: Allez, vous trois, à la tente d’assignation. Et ils y allèrent tous les trois. L’Éternel descendit dans la colonne de nuée, et il se tint à l’entrée de la tente. Il appela Aaron et Marie, qui s’avancèrent tous les deux. Et il dit: Écoutez bien mes paroles! Lorsqu’il y aura parmi vous un prophète, c’est dans une vision que moi, l’Éternel, je me révélerai à lui, c’est dans un songe que je lui parlerai.
Il n’en est pas ainsi de mon serviteur Moïse. Il est fidèle dans toute ma maison. Je lui parle bouche à bouche, je me révèle à lui sans énigmes, et il voit une représentation de l’Éternel. Pourquoi donc n’avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur, contre Moïse?
La colère de l’Éternel s’enflamma contre eux. Et il s’en alla. La nuée se retira de dessus la tente. Et voici, Marie était frappée d’une lèpre, blanche comme la neige. Aaron se tourna vers Marie; et voici, elle avait la lèpre.
Il y a deux leçons à retenir à ce stade. La première est que nous devons tous travailler à arriver à ce niveau afin d’être justifié quel que soit notre comportement, on ne peut rien reprocher à celui qui est à l’Etat de grâce et l’Etat d’Eveil consiste à en être conscient.
La deuxième leçon est que nous devons éviter de porter des jugements sur le comportement de certaines personnes dont nous ne connaissons pas le niveau d’avancement dans le voyage vers Dieu en Soi. En effet, reprocher à quelqu’un qui est à l’Etat de grâce et à l’Etat d’éveil son comportement c’est prendre le risque d’être sanctionné par Dieu à l’image de la sœur de Moïse. Méfions-nous de notre désobéissance permanente à juger les autres alors que la parole de Dieu nous l’interdit.
Plus haut, j’ai dit que la fille de l’autorité malienne avait la grâce, et j’ai conclu en rappelant que Jésus disait heureux ceux qui ressemblent à ces enfants ; la question qu’on pourrait se poser est de savoir si on peut perdre la grâce en grandissant. La réponse est Oui si la grâce n’aboutit pas à l’Etat d’Eveil, donc conscience que j’ai la grâce et à vérité et liberté qui me protègent de toutes infos nuisibles.
Ce n’est pas pour rien que vous lirez dans la 9eme phrase de la programmation financière : Lorsque je suis conscient, – de la Divinité en moi, – en tant que ma réalisation totale, – je suis totalement accompli. – Je suis maintenant conscient de cette vérité, – et ai trouvé le secret de la vie. – Je relaxe avec la connaissance, – que l’activité de l’Abondance divine, – opère éternellement dans ma vie. – Je dois être simplement conscient, – du courant, – de la radiation, – et de l’énergie créatrice, – qui continuellement, – facilement et sans efforts, – jaillit de ma conscience divine. – Je suis maintenant conscient, – je suis maintenant dans le courant.
Pour comprendre vérité et liberté avant même de l’aborder, je vous rappelle la 10eme phrase de la programmation financière : Je garde mon esprit et mes pensées, – loin de ce monde, – et je porte mon entière attention, – sur mon Dieu intérieur, – en tant que la seule cause de ma prospérité. – Je reconnais la présence intérieure, – en tant que seule activité de mes affaires financières, – en tant que Substance de toute chose visible. – Je mets ma foi en le principe de l’Abondance, – et en action à l’intérieur de moi.
CONNAITRE LA VERITE ET SAVOURER LA LIBERTE : DEVELOPPEMENT PERSONNEL, RELIGION ET SCIENCE
Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira; Jean 8, 32
La religion est d’abord une conception de Dieu. Ensuite, un engagement de chacun à une conception donnée de Dieu et pour finir, les pratiques de cette conception. Je dirai simplement que la religion est une école pour apprendre Dieu.
La religion a été conçue pour qu’on puisse connaître Dieu afin d’avoir une relation avec lui. Prenons des exemples. Lorsque vous souhaitez épouser une femme, vous devez connaitre la femme, lorsque vous souhaitez épouser un homme vous devez le connaître. De la même manière, lorsque vous voulez avoir une relation avec le patron, l’incontournable, le commandant en chef, celui qui ferme et personne ne peut ouvrir, celui qui ouvre et personne ne peut fermer, c’est-à-dire Dieu, il va falloir que vous alliez à une école qui va vous permettre de le connaître et d’avoir une relation personnelle avec lui.
La religion choisit des doctrines, prend ces doctrines comme vérité et les impose aux fidèles comme vérité universelle. C´est ainsi que nous l´avons fait descendre un Coran en [langue] arabe, et Nous y avons multiplié les menaces, afin qu´ils deviennent pieux ou qu´il les incite à s´exhorter? Sourate 20 : Verset 130
La religion considère qu’il existe un paradis qui est réservé à ceux qui ont fait preuve de bonne conduite, selon le jugement de Dieu ou des prêtres. Le développement personnel enseigne que chacun a la possibilité de s’épanouir totalement, tel un bourgeon qui se déploie et fleurit. Il le fait de manière unique selon ses capacités, en élargissant sa conscience par l’expérience et emprunte parfois des chemins détournés.
Chaque expérience est un enseignement vivant. Le développement personnel conduit à la pleine reconnaissance de nos capacités physiques, émotionnelles, mentales, sociales et intuitives.
La Science, dans les limites où l’actuelle société humaine dominante est capable de la concevoir, demeure tout aussi dogmatique que l’était l’ancienne approche du concept de Dieu. Un mot a simplement remplacé l’autre. Lorsque vous déclarez “les scientifiques ont dit”, vous agissez comme ces prêtres qui déclaraient autrefois : “Dieu a dit”, coupant court à toute velléité de réflexion autonome.
L’approche de la Sagesse ne peut quant à elle, s’espérer que par la pénétration de cette question : “la Vie en moi, que dit-elle ?” La recherche de notre Essence nous entraine à écouter notre Être Intérieur, à découvrir ce que nous sommes profondément. Nous percevons ce qui est juste pour nous au lieu d’adopter les avis qui nous sont dictés par notre famille, nos amis, la religion, la société, les médias. Aller à la rencontre de Soi, c’est aussi découvrir notre propre vérité.
C’est à vous de discerner ce qui, dans votre cœur a la résonance de la Vérité. La Vérité ne peut être trouvée qu’au cœur de votre être, et il vous revient d’entreprendre cette quête dans votre recherche de la lumière. Toute information donnée est formée, en tout ou en partie, de l’opinion, de l’interprétation et, surtout, de l’intention de celui qui vous la propose comme l’authentique réalité.
Lorsque nous sommes confrontés à de nouvelles informations issues de l’extérieur (y compris cet article que vous lisez), il est bon de les filtrer en sentant comment elles résonnent en vous. Si l’information induit en vous de l’ouverture, de la revitalisation, de la légèreté, et de l’expansion, si elle n’est ni limitative ni dominatrice, alors vous pouvez la considérer avec l’esprit ouvert. Si elle induit de la crispation, de l’énervement, de la peur, ou le sentiment de vous forcer, alors, sans la rejeter, mettez-là en réserve comme une proposition qui pourra peut-être s’éclairer plus tard, mais qui ne vous convient pas pour le moment.
En trouvant notre propre vérité, nous nous libérons de l’emprise du conditionnement social et nous trouvons la liberté. La liberté est un état d’être intérieur, et non un ensemble de conditions extérieures. Nous prenons la responsabilité de nous-même. Au lieu de nous conformer à des autorités, nous trouvons l’autorité en nous-même. D’ailleurs autorité vient de auteur. Nous devenons les auteurs de notre vie, les créateurs.
Le développement personnel, c’est être libéré du passé et du futur. C’est vivre totalement dans l’instant présent. C’est possible lorsque que nous avons appris à faire confiance au courant de vie et à l’Essence qui nous portent. Au cours de notre développement personnel et mental, notre conscience s’élargit, nos pensées se clarifient, nos émotions s’apaisent. Les sensations corporelles se modifient. Nous avons l’impression de devenir plus substantiels et plus légers en même temps, plus vibrants, plus puissants, dans le sens que nous nous sentons partie intégrante de la vie et de l’univers. On dit que notre fréquence vibratoire s’élève.
Quand on entre dans cet état d’union, on découvre la joie. Tant que le moi existe, il peut faire l’expérience du plaisir, non celle de la joie. Quand les choses se passent comme vous le désirez, vous ressentez du plaisir; quand elles ne vont pas dans le sens de vos désirs, vous ressentez de la tristesse. Mais c’est tout à fait différent de la joie pure de l’être que vous ressentirez lorsque vous ne serez plus séparé d’aucun aspect de la création ni du créateur, et ce, quelles que soient les circonstances de votre vie.