Antoinette Yvonne Émilie AÏDJINOU GNACADJA POGNON

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Passionnée de la terre, de la nature et des animaux, Ministre des finances et de l’intérieur dans son foyer

ORIGINES ET VIE PRIVEE

Antoinette Yvonne Émilie AÏDJINOU GNACADJA POGNON est né le 22 août 1927 à Cotonou au Bénin et est décédée le 27 juillet 2007 à 80 ans.

Elle est de la grande famille des AÏDJINOU mais son père Louis François prit le nom GNACADJA qui veut dire « homme ». Elle est l’aînée de son père (AIDJINOU GNACADJA Louis François) et de sa mère Amélie Alougbavi GOUDJO.

Elle eut  une enfance difficile due à la mort précoce de son père. Sa mère, analphabète s’était retrouvée toute seule face à ses beaux-parents, surtout ses beaux-frères qui se voyaient les seuls propriétaires des biens du défunt.

Antoinette Yvonne Émilie AÏDJINOU GNACADJA POGNON
né le 22 août 1927 à Cotonou au Bénin et est décédée le 27 juillet 2007 à 80 ans.
Nom du père: Louis François AIDJINOU GNACADJA
Nom de la mère: Amélie Alougbavi GOUDJO.
Son époux: Comlan Bernard POGNON
Mère de Sept enfants

Cette enfance difficile l’amena à grandir avec les sœurs de l’église catholique d’où sa foi catholique intense.

C’est donc convaincu de s’engager pour un mariage divin d’amour et de bénédiction qu’elle convola en juste noces avec son tout aussi catholique fervent, Comlan Bernard POGNON.

Elle eût sept enfants, dont Désiré Armand Sababard POGNON, décédé très tôt et Sylvie Eliane Victoire POGNON, décédé après lui avoir laissé cinq petits-enfants, qu’elle éleva avec amour, passion et détermination.

Ces 5 autres merveilleux enfants sont :

  1. Lucien François René POGNON, diplomate
  2. Cyprienne Marie-Reine POGNON épouse HOUNDOLO, professeur certifié d’anglais
  3. Flore Blanche Patricia POGNON Épouse AKINOCHO, hôtesse de l’air
  4. Olga Firmine Estelle POGNON Épouse GABA, styliste modéliste
  5. Christelle Elvire Monique POGNON Épouse Constant, Diplômée et exerçant en hôtellerie

ETUDE ET CARRIÈRE PROFESSIONNELLE

Usant de ses relations, la merveilleuse maman d’Antoinette Yvonne Émilie AÏDJINOU GNACADJA POGNON lui fit faire son cursus primaire chez les bonnes-sœurs de l’église catholique. A la suite elle eut l’opportunité d’étudier  la sténodactylographie.

Après ses études donc, elle travailla  comme sténodactylographe, jusqu’à son mariage.

ANTOINETTE YVONNE ÉMILIE AÏDJINOU GNACADJA POGNON, MINISTRE DES FINANCES ET DE L’INTERIEUR DANS SON FOYER.

Le merveilleux mari d’Antoinette Yvonne Émilie AÏDJINOU GNACADJA POGNON, Comlan Bernard POGNON était un homme engagé socialement (Scoutisme, Arbitrage, dirigeant sportif et syndical, reporter Sportif etc) et politiquement (plusieurs fois Conseiller technique de ministre, maire, Chef de cabinet et directeur de cabinet par intérim de Président de la République).

Antoinette Yvonne Émilie AÏDJINOU GNACADJA POGNON a donc choisi en lieu et place d’une carrière personnelle et brillante en tant que sténodactylographe, de se sacrifier pour la réussite de son merveilleux mari. C’est ainsi qu’elle devint femme au foyer.

Il faut avoir vécu avec Antoinette Yvonne Émilie AÏDJINOU GNACADJA POGNON pour comprendre la noblesse, l’importance, la fierté et la délicatesse de cette fonction réservée à des femmes exceptionnelles. Être Femme au foyer est une grâce et une fonction tout aussi exceptionnelle que celle  qu’on exerce derrière un bureau.

En Afrique, dit l’adage, la femme au foyer, illettrée ou non, gère les comptes du ménage comme le ministre des Finances et les entrées et sorties comme le ministre de l’Intérieur.

Oui Antoinette Yvonne Émilie AÏDJINOU GNACADJA POGNON gérait effectivement le ministère des finances et le ministère de l’intérieur de son foyer.

Son mari avec sa situation financière modeste découlant de ses origines et de son intégrité sans norme ne pouvait que compter avec la complicité de cette femme aimante, calme, réservée, de grand cœur qu’est  Antoinette Yvonne Émilie AÏDJINOU GNACADJA POGNON pour subvenir aux besoins de sa famille.

Antoinette Yvonne Émilie AÏDJINOU GNACADJA POGNON, une passionnée de la terre, de la nature et des animaux

Éprouvée par son enfance difficile, la perte très tôt d’un enfant et l’avènement de  la polygamie dans son propre foyer, un foyer pour lequel elle a tout sacrifié, elle devint réservée et préférait communiquer avec la terre, les animaux, la nature et à travers eux les hommes.

Qui d’autres que la terre, les animaux, la nature pouvait mieux la comprendre et la consoler. Ses enfants, en totale admiration pour leur père ne pouvait comprendre leur maman.

Son mari, trop engagé socialement et politiquement ne pouvait savoir. Sa propre famille ne l’a pas vu grandir, sa belle-famille ne pouvait pas comprendre.

À qui parler ? À son jardin potager dont elle partageait le fruit avec les voisins ; à ses merveilleux oiseaux qui venait de partout dans le monde et qu’elle nourrissait quotidiennement comme si elle les avait mis au monde, comme si Dieu l’avait chargé de les nourrir ; à la terre qu’elle entretenait, avec qui elle partageait son amour. Oh oui, la nature l’aimait, la nature la rendait heureuse, la nature compensait ce immense amour qu’elle donnait à son merveilleux mari, qu’elle donnait à ses propres enfants et petits-enfants, qu’elle donnait aux enfants de son mari, qu’elle donnait aux nombreux enfants de toute famille que son mari hébergeait pour leur études..

Antoinette Yvonne Émilie AÏDJINOU GNACADJA POGNON, LA MERE D’UNE MULTITUDE

Antoinette Yvonne Émilie AÏDJINOU GNACADJA POGNON n’était pas seulement la mère de ses propres enfants. Aussi s’occupait-elle des enfants de son mari. Elle aima particulièrement le benjamin de son mari, le fils de sa coépouse qui devint son compagnon dans ses vieux jours.

Comme si ce n’était pas suffisant de s’occuper d’un mari célèbre qui reçoit le monde en permanence,  de ses propres enfants, des enfants de son mari, elle devait s’occuper tel un orphelinat des enfants de ses beaux-frères, de ses belles sœurs, des amis de son mari et même des amis de ses enfants. Il manquait simplement un décret présidentiel pour officialiser son œuvre comme la fondation  Antoinette Yvonne Émilie AÏDJINOU GNACADJA POGNON.

Très chère maman on t’oubliera jamais. Ton œuvre vit et vivra toujours en nous.

LE RIZ CELEBRE ET INTERNATIONAL DE ANTOINETTE YVONNE ÉMILIE AÏDJINOU GNACADJA POGNON

Le Dahomey devenu Bénin est un pays où on mange bien et très bien. On y trouve divers poissons délicieusement préparé de plusieurs façons et divinement accompagné par une multitude de pâte, plusieurs viandes se côtoient dont le plus célèbre attirant le monde entier est le porc préparé d’une manière spéciale.

On peut retrouver dans les coins de dégustation du porc, des Allemands, des Français, des Européens, des Africains, des Brésiliens, des Haïtiens et même des Américains.

Si vous voulez manger du haricot la nuit, et pourtant digérer facilement venez à Porto-Novo, on y trouve le haricot la nuit, préparé délicieusement et divinement dans chaque coin de la Ville, on le trouve à n’importe quel heure de la nuit.

Dans cette ville où l’on mange bien, divinement bien, superbement bien, personne, nous disons bien personne ne pouvait à cette époque ignorer le riz, l’excellent riz de Antoinette Yvonne Émilie AÏDJINOU GNACADJA POGNON. Ce riz attirait les hommes, les femmes, les enfants et même les oiseaux. Les amis de Comlan Bernard  POGNON, le merveilleux mari d’Antoinette Yvonne Émilie AÏDJINOU GNACADJA POGNON venaient exprès les visiter pour manger le riz, leur riz, le riz incontournable de la ville de Porto-Novo. Les amis des enfants venaient manger du riz, le riz était disponible, le riz était pour tous, le riz était bon, le riz était succulent.

Un jour, un monsieur alla acheter du riz, le riz d’Antoinette Yvonne Émilie AÏDJINOU GNACADJA POGNON. Au retour son taxi moto fit un accident, il roula parterre, il était blessé, il était sérieusement blessé mais il garda le riz intact, aucun Grain ne tomba parterre. On le nomma garde-manger et il répondit qu’il faut avoir mangé ce riz pour connaître sa valeur.

REFERENCES :

1- le 08 mars : l’Afrique et le mythe dans le foyer

2- la cuisine du Bénin, des spécialistes authentique et exotique. 3- Polygamie : ce sont des femmes qui se sentent ma

REFERENCES

Article, Chefs d’états depuis 1960, qui est qui et qui a fait quoi, ortb bj

Article Que sont devenus les anciens footballeurs béninois

Le scoutisme béninois, site web officiel

Page facebook, les dragons de l’Ouémé

Decret N74-144 du 17 Mai 1974

Tonus matinal : ;;;;;;;;;;;;;;;;