AUTHENTICCOACHING – RÉUSSITE DE VIE ET INTELLIGENCE ORATOIRE

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Malgré ma formation et ma certification en tant que coach en fin 2004, j’avais pourtant continué
par être malade, pauvre, célibataire et sans emploi. Il ne suffit donc pas d’être formé et certifié
coach pour prétendre à l’exercice du métier de coach. Il faut d’abord trouver la bonne école,
ensuite comprendre et appliquer les connaissances pour changer de mentalité et réussir sa vie.
Ainsi, à défaut d’une bonne école pour m’enseigner l’authentique coaching qui me permet de
terroriser la maladie et la mort, quitter le célibat, réussir profesionnellement, stabiliser mes finances
et retrouver la paix du cœur, je suis allé sur les traces de nos ancêtres, illustres et nombreux, pour
apprendre l’authentique coaching. Aujourd’hui, j’ai gagné la paix du cœur, ingrédient sans lequel
personne ne peut venir à bout de la maladie, de la pauvreté, du chômage, des difficultés en couple
et j’en passe. Bienvenue donc à vous dans l’authenticcoaching !

Avant de poursuivre avec la réussite de vie et le lien entre l’authentique coaching et la réussite de
vie, permettez-moi d’introduire l’intelligence oratoire. L’intelligence oratoire est l’art de parler de
manière courte (utilisation de peu de mots), concise, précise et claire pour se faire comprendre.
Imaginez des situations dans lesquelles, avec peu de mots, vous parvenez à vous faire comprendre
de votre conjoint, de vos enfants, de vos collègues, de vos parents, de vos supérieurs, de vos
électeurs. Un coach qui ne sait pas parler pour impacter n’est pas un coach !
Chacun de nous ici a fait plus de formations en communication que nos ancêtres. Cependant, aucun
de nous n’a une technique de communication supérieure à celle de nos ancêtres qui s’appelle « Sous
l’arbre à palabres. » Qui, parmi nous, après avoir formulé son idée dans sa tête, en parle avec
d’autres pour l’enrichir des points de vue des autres ? Qui, parmi nous, dit ce qu’il a envie de dire
sous forme de paraboles, de contes, de métaphores ? Voilà l’intelligence oratoire !
Dans la partie ‘’intelligence oratoire” de cette communication, nous allons nous attarder sur la
diction, la maîtrise de cérémonie ainsi que sur les différentes rubriques d’une cérémonie. Apprenons
à parler pour transformer positivement des vies.


Avant de continuer avec l’art oratoire, permettez-moi de revenir sur la réussite de vie. Pour moi,
et pour l’authentique coaching, réussir sa vie, c’est trouver enfin la connexion qui permet un
alignement parfait de soi sur son être intérieur, seul gage de la paix véritable, de la sérénité et de
la tranquilité véritables. Celui qui a vraiment réussi sa vie ne peut plus tomber malade, manquer
d’argent, manquer d’être heureux en amour ou manquer de réussir socialement parce qu’il n’y a
qu’une seule chose qui attire les problèmes : le désordre émotionnel.
Le coaching, l’authentique coaching, le coaching intégral est le processus de transformation
intérieure qui a pour finalité d’accroître la santé, le bien-être, les avoirs de celui qui le vit, et pour
bien lontemps. C’est par le coaching et le coaching seulement que Dieu a transformé un Moïse qui
bégayait et doutait de lui-même en un orateur compétent, courageux et capable de défier le
puissant Pharaon. C’est par le coaching, l’authentique coaching, le coaching intégral que Dieu a
transformé le jeune David en un guerrier puissant et redoutable. C’est par le coaching,
l’authentique coaching, le coaching intégral que Dieu a transformé le faible Gédéon en un chef de
guerre terrible.

C’est donc par le coaching, l’authentique coaching, le coaching intégral que Dieu va, ici et ce matin,
opérer dans ta vie la transformation intérieure gage d’une bien meilleure santé pour ton
organisme, d’un bien-être intégral pour ta personne et d’une abondance positive illimitée dans
tous les domaines de ta vie. Personne ne réussit rien sans le coaching,
l’authenticcoaching (l’authentique coaching), le coaching intégral initié par Dieu, utilisé par Dieu,
utilisé ensuite par nos ancêtres et aujourd’hui par nous.

Permettez-moi de continuer avec l’intelligence oratoire pour vous parler de la diction. La maîtrise
de la diction est l’un des fondamentaux de l’art oratoire. En effet, quand on parle de diction, on
parle d’articulation et de prononciation. Une bonne élocution influence grandement l’écoute de
l’auditoire qui se lasse facilement lorsqu’il doit faire des efforts pour vous comprendre.
Pour bien communiquer, l’orateur doit parler nettement. Ce que vous voulez dire est certainement
intéressant, voire important, mais une bonne partie sera perdue si l’on n’entend pas clairement et
qu’on ne comprend pas facilement les paroles que vous prononcez. La prononciation est essentielle
pour se faire comprendre. Il n’est pas suffisant de bien connaître la grammaire et le lexique pour
communiquer efficacement. Bien plus, communiquer efficacement, ce n’est pas aligner de gros
mots pour compliquer la compréhension des gens. Une bonne diction est le fruit d’entraînements
sur la durée. Voici la meilleure technique pour améliorer significativement votre diction : travailler
votre prononciation à l’aide des virelangues.

Généralement, les virelangues n’ont aucun sens. Ce sont des exercices d’articulation qui permettent
d’échauffer la voix avant de parler en public. L’objectif de cette activité est de parvenir à la qualité
et à la fluidité d’élocution requises. En général, les virelangues vont, avant tout, favoriser un travail
d’écoute et d’articulation. Ils permettent d’initier un travail sur le rythme en rythmant la diction de
la phrase. Ils favorisent également le travail sur l’intonation et la respiration. Voyons ensemble
quelques virelangues :

1- Un dragon gradé dégrade un gradé dragon.

2- Je veux et j’exige, j’exige et je veux.

3- Cherchez ce chat chez ce cher Serge.

4- Les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches ou archi sèches ?

5- Le scout secoue à coups secs, son casse-croûte.

Maintenant que nous avons appris à articuler de manière à être audible, permettez-moi, avant
de continuer avec l’art oratoire, de vous parler du logiciel de réussite, l’outil principal sans lequel le
coaching ne peut rien pour quelqu’un.
Comme les ordinateurs, notre cerveau a besoin de logiciels pour bien fonctionner. Depuis notre
enfance, il a été très mal programmé par la francophonie, l’école de Jules Ferry, la religion et la
société. Qui est vraiment le patron de votre vie ? À cette question, vous ne pouvez pas répondre
que c’est Dieu ou que c’est vous-mêmes tant que vous n’avez pas réussi à faire taire cette voix
subtile et sournoise qui vous contrôle et vous domine de l’intérieur de vous-mêmes. Cette voix
étrangère à vous mais qui est devenue « le patron » de votre vie est ce qui vous a conduit dans vos
difficultés actuelles. Il va donc falloir la désactiver pour installer à sa place, consciemment et
volontairement, le logiciel qui vous permettra de gagner toutes les bonnes choses que vous désirez.
C’est la raison d’être des paroles transformatrices du Coach POGNON réparties en trente-trois
paragraphes codifiés et qui permettent de vaincre toute perturbation dans la vie de quiconque les
utilise comme cela se doit. Prenons le commandement de notre vie ! Devenons le maître de notre
destin, le capitaine de notre âme. Pour appuyer les paroles transformatrices, il y a également le
bouclier de protection, de santé et de victoire. Il est tellement puissant qu’il fait penser à la
spiritualité ou à la prière. Cependant, vous devez retenir, mes chers amis, que la spiritualité est
l’opposé de Dieu tandis que le coaching est de Dieu. Il n’y a, en effet, rien à chercher à l’extérieur
de vous. Vous avez tout à l’intérieur de vous et pour activer chaque chose, il n’y a que la parole,
les paroles transformatrices à utiliser.

Le coaching, l’authentique coaching, le coaching intégral n’utilise que la parole pour installer tout
logiciel de réussite. Aussi vrai qu’une calculatrice programmée pour donner le chiffre 4 comme réponse à l’opération 2 fois 2 donnera toujours ce même résultat, un cerveau programmé pour la santé donnera toujours la santé ; un cerveau programmé pour l’abondance positive donnera toujours l’abondance positive, un cerveau programmé pour la réussite donnera toujours la réussite. En des mots simples, le coaching utilise la parole et n’utilise que cela pour donner la réussite.

Pousuivons notre balade dans l’intelligence oratoire par l’étude de la maîtrise de cérémonie La
maîtrise de cérémonie est tout sauf un exercice d’invitation du public à applaudir. Vous serez
étonnés de me voir commencer par là, mais sachons, une fois pour toutes, que faire applaudir le
public à tort et à travers l’énerve, le distrait, le déconcentre et, au final, aboutit à une non maîtrise
de la cérémonie.
La maîtrise de cérémonie vise à amener le public et les orateurs à se sentir bien, à passer un bon
moment pendant lequel ils oublient les problèmes qu’ils avaient en arrivant. Comme vous le savez,
pour susciter le bien, il faut être soi-même bien ; d’où la nécessité de construire en soi, avant d’entrer
en scène, avant de prendre la parole, une paix intérieure par la programmation.
Au Full Gospel, le fondateur a insisté sur la nécessité, pour le maître de cérémonie, de se reposer
avant la cérémonie, de prier avant la cérémonie, d’éviter d’être distrait avant la cérémonie. Il y a
également la nécessité d’un exercice d’introspection, c’est-à-dire l’examen de ses propres pensées
et sentiments conscients.
Quand on parle de maîtrise de cérémonie, je vois cela à travers le prêtre qui dirige la Messe. Même
si la Messe a besoin de plus de vie, cela ne découlera pas du prêtre qui, lui, joue parfaitement son
rôle de maître de cérémonie. L’humilité, le discernement, la prière, mais aussi une certaine liberté
sont des qualités requises pour entrer dans une animation liturgique authentique, mais aussi dans
l’animation d’une cérémonie. Être un maître de cérémonie, c’est être le canal par lequel Dieu
conduit la cérémonie. Pour pouvoir être le canal de Dieu, l’instrument de Dieu, il faut être, le mieux
possible, aligné sur son être intérieur. Vous voyez ainsi le lien entre le coaching, la programmation,
la tranquilité du cœur et l’intelligence oratoire.
Un autre aspect très important est : « donner de l’importance au public. » De fait, sans public, sans
auditoire, il n’y a pas de maîtrise de cérémonie qui puisse avoir lieu, il ne peut donc pas y avoir de
maître de cérémonie non plus. Le public doit être avec vous dans la maîtrise de la cérémonie. Dans
une rencontre bien dirigée, le maître de cérémonie n’a pas besoin de demander au public
d’applaudir ou de l’obliger à réagir. Pour y arriver, il faut pouvoir susciter chez l’auditoire un ardent
désir de vous donner satisfaction.
Vous devez savoir utiliser comme levier, le mobile le plus puissant qui existe chez l’être humain et
qui est son ardent désir d’ÊTRE IMPORTANT, RECONNU et APPRÉCIÉ. Lorsqu’on donne de
l’importance et de l’amour au public, il nous le rend forcément, ce qui rend la soirée agréable,
fluide. Si vous voulez obtenir l’intérêt des personnes, montrez subtilement que vous reconnaissez
leur importance : vous vous attirerez leur sympathie.
Dans sa manière de se tenir, de parler et même de rire, le maître de cérémonie doit montrer aux
membres de l’auditoire qu’il est là pour eux. Ainsi, il est et fait sentir au public qu’il est là pour les
servir. Dans le but de créer cette fusion entre le public et le maître de cérémonie, il est important
que dans les toutes premières paroles du maître de cérémonie, on sente une alternance des mots
« je », « vous » et « nous ». « Je vous aime. » « Je suis là pour vous servir. » « Je suis là pour vous,
afin que vous et moi, nous puissions passer une bonne soirée ensemble. »
Il est important que le maître de cérémonie crée cette harmonie, cette fusion entre le public et lui
avec peu de mots bien pensés, pour amener chacun à se sentir important avant d’introduire les
orateurs. Pour nommer cette étape cruciale, on utilise très souvent, mais à tort, l’expression « briser
la glace. » À cette étape, il n’y a, en effet, rien à briser ; il y a plutôt tout à construire. Couramment, « briser la glace » signifie : « détendre l’atmosphère, faire en sorte que la curiosité des uns et des
autres laisse place à la détente, à un rire naturel. »
Au-delà de tout cela, le maître de cérémonie a aussi un rôle très important : c’est lui qui donne la
parole. Dans sa manière de présenter chacune des personnes qui interviennent, on doit sentir de
l’admiration et du respect. Il ne s’agit pas simplement d’aligner les titres des personnes. La
présentation des autres doit les amener à se sentir heureux, comblés, importants, reconnus,
appréciés. Ainsi, ils ne ressentiront plus le besoin de paraître puisque le maître de cérémonie les
aura déjà fait exister par sa présentation de leur personne.
Lorsque la personne finit de parler, comment la raccompagne-t-on ? Que dit-on, toujours de façon
concise, sur son intervention ? Avec quel enthousiasme la raccompagne-t-on ? C’est cela, amener
l’autre à se sentir important, reconnu et apprécié. C’est cela, la maîtrise d’une cérémonie. « Aidez￾moi à lui dire merci » sera toujours mieux que « merci de l’applaudir ». Le public n’aime pas
recevoir des ordres. Surtout, il faut pouvoir faire tout cela en n’oubliant pas de s’occuper aussi du
public. Dans une soirée, le maître de cérémonie est multitâche. Il gère le public, les orateurs et le
temps.
La cérémonie doit se dérouler dans le temps imparti ; les orateurs doivent sortir fiers d’eux-mêmes,
le public doit sortir heureux d’avoir participé à une cérémonie si bien organisée et si bien dirigée.
À présent que nous avons compris que la maîtrise de cérémonie est du coaching et qu’on ne peut
la réussir sereinement que lorqu’on a réussi son propre coaching, permettez-moi de vous parler
d’une notion essentielle en matière de coaching et de réussite de vie : la discipline du temps.
Un jour, un enseignant – chercheur entra dans une salle de cours avec un bol rempli de cailloux puis
demanda aux étudiants si ce bol pourrait encore prendre quelque chose. Il obtint comme réponse
« Non. » Il versa alors du sable dans le bol déjà rempli de cailloux, puis il demanda encore si on
pourrait y ajouter autre chose. La réponse fut encore « Non. » Cependant, il versa encore de l’eau
dans le bol déjà rempli de cailloux et de sable, puis finit par leur expliquer que s’il avait commencé
par mettre l’eau dans le bol, il n’aurait pas pu y mettre quoi que ce soit d’autre par la suite, ni
sable ni cailloux.
La moralité est qu’il faut toujours d’abord dégager le temps de Dieu et donc le temps du coaching
avant le temps pour soi-même et sa famille, et avant le temps pour le travail. De la qualité de ma
relation avec Dieu, avec moi-même et avec ma famille, dépend, en effet, la qualité de mon travail.
Jamais et au grand jamais, le travail ne doit prendre le dessus sur Dieu, sur soi-même et sur sa
famille. Toutes les fois où nous donnons la priorité au superflu sur l’essentiel, nous perdons
progressivement notre éclat, notre santé, ce qui est synonyme de bienvenue aux dégâts si nous ne
ressaissisons pas.

Pour notre part, à l’association FIAD-Monde, nous avons prévu des rencontres hebdomadaires où
se côtoient des personnes positives qui puisent les unes chez les autres, l’énergie de groupe qui va
arroser leur programmation personnelle. Nous avons aussi prévu des rendez-vous des gens heureux
où se cotoient les ingrédients nécéssaires pour se faire plaisir, pour se donner du plaisir, pour tutoyer
la grandeur. Ces différentes rencontres renforcent Dieu en nous et accroissent notre santé, notre
bien-être et nos avoirs.

Terminons maintenant ce grand voyage dans l’authenticcoaching (l’authentique coaching), dans
les secrets de la réussite de vie et de l’intelligence oratoire par l’étude de quelques rubriques d’une
cérémonie réussie. Généralement, les différentes cérémonies dans lesquelles on est amené à prendre
la parole sont structurées de la manière ci-après. Certaines rubriques peuvent être éliminées en
fonction de l’organisation prévue, de la durée de l’évenement, etc. Dans cette partie, nous allons
aborder quelques rubriques qu’on retrouve dans la plupart des cérémonies.

Le Mot de Bienvenue

Vous pouvez être appelés à « décréter la bienvenue » aux participants d’une cérémonie. Je dis bien
« décréter » et non « souhaiter », car un coach ne souhaite pas : il décrète en raison de son
appartenance au gouvernement de Dieu. C’est un mot par lequel l’orateur qui en a la
responsabilité invite les participants à bien vouloir s’installer confortablement pour suivre la
cérémonie. Il est important de faire la différence entre un mot et un discours de bienvenue. Le mot
de bienvenue sert simplement à détendre l’atmosphère et à annoncer les couleurs de la soirée. De
façon simple, un mot de bienvenue peut contenir trois points : les salutations d’usage, une idée –
force et le décret de bienvenue.
L’orateur doit susciter l’admiration du public par la particularité de sa salutation. Il peut prendre
dans les langues de diverses contrées ou dans les habitudes de salutations de diverses contrées pour
le faire. Il peut donc innover sans oublier la simplicité et la gestion du temps. L’idée – force doit être
comprise ici comme une citation forte, un proverbe fort ou une révélation. Quelque chose de simple,
mais d’important à savoir. Le décret de bienvenue est une formule par laquelle l’orateur déclare
qu’il décrète la bienvenue aux uns et aux autres.
Un mot de bienvenue peut être constitué de la façon suivante : « Mesdames, mesdemoiselles,
messieurs, chers privilégiés, je vous salue avec amour, respect et considération. Je m’incline devant
la grandeur de vos personnes, je vous considère. Vous vous demandez certainement pourquoi moi
pour vous décréter la bienvenue. Moi, simplement parce qu’avant vous, j’ai été aussi un participant
à une pareille soirée où un de mes prédécesseurs m’a décrété la bienvenue. Aujourd’hui, moi, je
suis ancien. Bientôt donc, vous aurez aussi le privilège de le faire à ma place. Permettez-moi alors
de décréter pour vous une excellente soirée et que bientôt, vous soyez, comme moi, un ancien pour
décréter la bienvenue aux nouveaux. Je vous aime, je vous remercie. »
Dans le cadre d’un discours de bienvenue, une quatrième idée ou un quatrième point entre en
ligne de compte. Il s’agit de situer le contexte de la manifestation. Ce quatrième point doit se situer
juste avant le décret de bienvenue ou d’ouverture, selon la circonstance. Ce quatrième point
pourrait être : « Nous sommes ici dans le cadre d’une conférence organisée par les Ambassadeurs
du Développement pour parler du bonheur conjugal. » Nous avons pris ici l’exemple des
Ambassadeurs du Développement et du bonheur conjugal. Il revient à chacun de remplacer les
Ambassadeurs du Développement par les organisateurs de la manifestation et le bonheur conjugal
par la raison d’etre de la manifestation.

Les exhortations ou Partages d’expériences

L’orateur se charge, à travers son expérience personnelle, d’aider les participants à trouver des
solutions aux problèmes quotidiens de leur vie. Une seule exhortation peut permettre à quelqu’un
de réussir son couple, de réussir l’éducation de ses enfants, de prendre le chemin de la santé ou de
la prospérité, de démarrer une affaire ou même de gagner sans combattre. C’est l’enseignement
par les métaphores ou paraboles. L’exhortation peut commencer par des définitions générales mais
la suite doit impérativement être une expérience personnelle ou un partage d’expérience.
Voici un exemple d’exhortation : « Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, bonsoir et merci d’exister.
Je suis invité à vous exhorter sur un thème de mon choix et j’ai choisi quelque chose qui me tient à
cœur : ‘’Une vie sans programmation et une vie avec programmation”. Je suis Coach depuis
longtemps, bien longtemps, mais je ne programmais pas, je faisais semblant de programmer et je
faisais semblant de témoigner. J’avoue que je ne savais pas vraiment que la programmation
pouvait changer aussi radicalement la vie de quelqu’un. Depuis un moment, j’ai commencé par
programmer ; regardez mon teint, ma forme, mon sourire.

En ces quelques observations, vous voyez la partie visible de toutes les transformations dans ma vie
depuis que je programme. Eh oui ! Celui qui ne programme pas se tue à petit coups. Permettez￾moi, avant de terminer, de vous dire ce qu’est la programmation. La programmation consiste à
donner, par des phrases bien pensées, des instructions à mon cerveau pour exécuter de façon
automatique ma santé, mon bien-être, ma prospérité et pour bien longtemps.
Par la programmation donc, j’ai réglé mon cerveau pour transformer tout ce qui vient à moi en
santé, en bonheur et en prospérité. Faites comme moi et vous verrez. Je vous remercie. » Comme
vous le voyez, une bonne exhortation ne dure pas. Cinq, maximum huit minutes suffisent largement
pour une bonne exhortation.

Le message

Le message permet à l’orateur principal de l’évènement d’approfondir le sujet phare ou le thème
de l’évènement. Ici encore, un message de vingt minutes doit être préparé de manière à prendre
moins de temps pour avoir la possibilité d’ajouter d’autres exemples qu’on reçoit en déroulant le
message.
Il est important que notre message parle à l’esprit des uns et des autres. Ce que je retiens de Jésus
ou même du prophète Mahomet, Paix et Salut sur lui, ce sont les histoires qu’ils ne cessaient de
raconter, poussant leurs interlocuteurs à méditer ces histoires pour construire leur propre vérité.
Lorsqu’on me donne un thème, je dois me poser des questions comme « Qu’est-ce que ce thème
suscite en moi ? Qu’est-ce que ce thème réveille en moi ? À quoi cela me fait-il penser ? » Nous
avons vu dans les communications de Jésus, qu’il parlait seulement de ce qui réveille quelque chose
en lui.
Très souvent, l’orateur est choisi parce que ce thème a un lien avec sa vie. Il est donc important qu’il trouve dans sa vie ou dans les témoignages de vie qu’il reçoit souvent, des éléments qui vont permettre à l’assistance de se connecter à Dieu et à elle-même. Je n’ai pas besoin de dire les choses aux gens. J’ai besoin, comme Socrate, de les amener à relativiser leurs certitudes pour s’ouvrir à de nouvelles connaissances.
Lorsqu’on m’invite à prendre la parole quelque part et qu’on me donne assez de temps, le texte
que j’ai à présenter doit être suffisamment court pour laisser la place à des débats en moi ou avec
le public. En dehors de mes exemples, les participants ont aussi des exemples qu’ils pourraient
apporter pour nous enrichir. Leurs questions pourraient aussi susciter en moi d’autres illustrations.
Parler de façon poétique est bien, mais vous devez dire quelque chose qui, sans la poésie, a un sens.

Coach Patrick Armand POGNON

Professeur Émérite en Coaching Intégral,

Président Recteur de l’UCI

Président Mondial de l’Association FIAD

Président de l’OCDI