LE COACHING INTEGRAL

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INTRODUCTION

Le Coaching, cet outil extraordinaire qui donne à la vie son véritable sens, qui permet de prendre conscience de son potentiel, de réussir, de vivre heureux et en parfaite santé est aujourd’hui une réalité tangible, même si cela reste incompréhensible pour beaucoup.

Apparu dans les années 70 dans le monde du sport, le Coaching est ensuite entré dans le monde de l’entreprise, puis a élargi son domaine d’intervention dans un contexte d’essor du développement personnel à tous les domaines de la vie humaine.

Vous connaissez tous,  certainement,  Barack  Obama, Premier Afro-Américain à avoir été élu à la tête des Etats-Unis. Il est, en effet, le 44ème Président Américain.

Après la mort de son père, Barack Obama s’installe en Indonésie avec sa mère et le nouveau mari de sa mère, à l’âge de six ans. Quatre ans plus tard, sur sa demande, il revient à Honolulu pour poursuivre ses études secondaires. Il est alors élevé par ses grands-parents maternels.

Barack Obama va suivre des études de sciences politiques spécialisées dans les relations internationales, d’abord à l’Université Occidental College en Californie, puis à l’Université Columbia de New York.

En 2007, Barack Obama annonce officiellement sa candidature à l’investiture démocrate pour les élections présidentielles. Il a pour principale adversaire, l’ancienne Première Dame des Etats-Unis, Hillary Clinton.

Après des primaires de plusieurs mois, Barack Obama est désigné comme candidat démocrate à l’élection présidentielle. Son opposant républicain est John McCain, ancien héros de guerre.

Outre sa couleur de peau, les adversaires auxquels Barack Obama a dû faire face le destinaient à perdre ces élections; les pronostics des spécialistes en la matière le déclaraient aussi perdant. En somme, en dépit de toutes ses études et de tous ses diplômes, il lui fallait encore un levier beaucoup plus puissant qu’il a trouvé auprès d’un homme tout aussi formidable que lui : David Axelrod.

La première chose qui a fait avancer Obama dans sa quête est le slogan : « Yes, we can » ; slogan que David Axelrod avait élaboré et l’a convaincu d’adopter, slogan qui a fait la majeure partie de sa victoire.

Cinquante années en arrière, les Afro-Américains s’étaient vu refuser le droit de vote et avaient été soumis à un système de lois de type apartheid.

L’élection se produisait également à la fin des huit années au pouvoir de George Bush, huit années marquées par l’agression militaire impérialiste nue à l’étranger et l’arrogance impitoyable sur le front intérieur.

Après analyse de tous ces éléments, David Axelrod comprit aisément qu’il y avait un réel besoin de changement. Cependant, il fallait encore implémenter ce besoin de changement dans le cerveau de tous les Américains. D’où le deuxième slogan : « Change we need » qui a été la seconde manche de la victoire de Barack Obama.

Obama s’était soigneusement positionné comme le candidat du «changement», en sachant parfaitement que la rage contre les guerres de Bush et le désespoir suscité par l’état de l’économie d’alors seraient les principaux facteurs qui conduiraient les citoyens aux urnes et qu’ils étaient programmer pour voter pour le changement.

Axelrod avait auparavant envisagé de faire une coupure pendant cette campagne car cinq des autres candidats étaient d’anciens clients de son cabinet de conseil. En outre, ses liens personnels avec Hillary Clinton rendaient aussi l’affaire délicate. L’’ancienne Première Dame avait, en effet, beaucoup aidé la fondation contre l’épilepsie, Citizens United for Research in Epilepsy (CURE), créée par la mère et l’épouse d’Axelrod (leur fille souffrant de problèmes de développement accompagnés de crises chroniques d’épilepsie). Cependant, Axelrod décida finalement de participer activement à la campagne d’Obama dont il trouvait la candidature potentielle, inspirante et historique. Il croyait en lui et en sa victoire.

L’essentiel à retenir dans cette histoire est l’importance du facteur David Axelrod dans la victoire de Barack Obama, une victoire qui a positivement impacté le monde : David Axelrod a été le coach de Barack Obama. Autrement dit, Barack Obama a dû faire du coaching et utiliser les outils du coaching pour atteindre son objectif. Comment et pourquoi ? Ce sont exactement les questions auxquelles nous allons répondre dans la suite de cet article. David Axelrod lui-même ne savait pas qu’il était un coach et qu’il avait fait du coaching.

L’objectif ou le cœur même de cette étude est justement de démontrer clairement ce qu’est le coaching, plus précisément le coaching intégral, ses sources, son utilité et son importance dans la vie de tout être humain. Nous avons, en effet, tous besoin de coaching pour atteindre nos objectifs, quels qu’ils soient.

A la fin de cette étude, vous serez en mesure de dire aisément ce qu’est le coaching, puis d’affirmer son importance et son utilité dans la vie de chacun. Pour ce faire, nous avons opté pour deux hypothèses :

Hypothèse nulle : « Le coaching est une nouvelle religion pour endoctriner le monde ».

Hypothèse de recherche : « Le coaching existe depuis toujours et reste un outil incontournable de réussite de vie ».

CLARIFICATION CONCEPTUELLE

Lors de nos recherches, nous n’avons trouvé aucune étude sur le coaching. Il n’y a donc pas, à notre connaissance, de précurseur en matière d’études sur le coaching, encore moins sur le coaching intégral. C’est pour cette raison que nous nous sommes permis, en lieu et place d’une revue de littérature, de faire une clarification du concept pour permettre à chacun, ici et maintenant, de bien le cerner.

Il est presque impossible de ne pas connaitre cet homme exceptionnel qu’était Nelson Mandela. Nelson Rolihlahla Mandela (prononcé en xhosa [ xoˈliːɬaɬamanˈdeːla]) dont le nom au sein de sa tribu est« Madiba », était un homme d’ÉtatSud-Africain.

Il a été l’un des dirigeants historiques de la lutte contre le système politique institutionnel de ségrégation raciale (apartheid) avant de devenir Président de la République d’Afrique du Sud de 1994 à 1999, à la faveur des premières élections nationales non ségrégationnistes de l’histoire du pays.

Le 5 août 1962, il est arrêté par la police sud-africaine sur instruction de la CIA, puis condamné à la prison et aux travaux forcés à perpétuité lors du procès de Rivonia. Dès lors, il devient un symbole de la lutte pour l’égalité raciale et bénéficie d’un soutien international croissant.

Après   vingt-sept   années   d’emprisonnement   dans   des conditions  souvent  difficiles  et  après  avoir  refusé  d’être libéré pour rester en cohérence avec ses convictions, Mandela est relâché le 11février1990. S’inspirant alors de la pensée Ubuntu dans laquelle il a été élevé, il soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du Président d’alors Frederik de Klerk. En 1993, il reçoit avec ce dernier le Prix Nobel de la Paix pour avoir conjointement et pacifiquement mis fin au régime de l’apartheid et jeté les bases d’une nouvelle Afrique du Sud démocratique.

En plus d’être l’homme qui a mis fin à l’apartheid, il était aussi un coach. Une année après l’élection d’un président Africain, Nelson Mandela, l’Afrique du Sud est, pour la toute première fois, l’hôte de la Coupe du monde de Rugby. Tous les pronostics étaient pour l’échec de l’Afrique du Sud à cette coupe du monde. Nelson Mandela, quant à lui, voulait la victoire de cette équipe pour réunifier son peuple et il l’a obtenue par le coaching.

Mandela a rendu visite aux joueurs de l’équipe des Springboks de l’Afrique du Sud après avoir appris leurs noms par cœur ; il est allé les voir et leur a montré toute sa confiance en eux. Il a ensuite demandé que ces derniers visitent la prison où il a été incarcéré des années durant.

Autrefois, les Springboks représentaient l’équipe des blancs. Mandela en a envoyé les membres dans les quartiers précaires pour jouer avec des enfants de couleur afin de montrer aux citoyens de couleur que cette équipe était aussi la leur. En 1995, ils ont réussi à prendre la coupe par le cœur, par la foi et par l’inspiration que leur donnait Nelson Mandela.

Nelson Mandela était coach dans sa manière de choisir les membres de son équipe pour gouverner l’Afrique du Sud ; il était coach dans ses prises de décision, il était coach dans ses propos. Voici quelques-unes de ses phrases qui illustrent la dimension de l’homme :

  • « Nous nous posons la question : ‘’qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ?’’ En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être »?
  • « Vous êtes un enfant de Dieu. Vous restreindre, vivre petit ne rend pas service au

monde. L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres ».

  • «  En  faisant  scintiller  notre  lumière, nous

offrons aux autres la possibilité d’en faire autant ».

  • «  Le  jour  où  j’aurai  peur  de  prendre  une

décision, je ne mériterai plus d’être le chef ».

  • « Vous m’avez choisi comme dirigeant, laissezmoi vous diriger ».

Vous devez absolument suivre le film Invictus qui retrace amplement la capacité de Nelson Mandela à révéler l’immense potentiel d’une nation, d’une équipe, d’une administration, d’un employé de maison, etc…

Si nous n’avons pas tous la dimension de Nelson Mandela, nous avons au moins exercé le coaching à plusieurs reprises dans notre vie.

Rappelez-vous lorsque votre enfant voulait marcher : il a fait un premier pas et est tombé. Quelle avait été votre réaction ? Vous avez ri, vous l’avez applaudi, vous avez vu le verre à moitié plein. En conséquence, votre enfant a pris confiance puis s’est levé et a marché.

Rappelez-vous son premier repas seul : il était tout sale ; vous aviez trouvé cela beau, vous en aviez même pris des photos. En conséquence, il a appris à manger sans se salir.

C’est exactement cela le but du coaching : faire voir aux gens le verre à moitié plein, faire en sorte que chacun ait une confiance inébranlable en sa propre personne.

Imaginez un monde où le médecin fait du coaching et vous amène à oublier la maladie ; un médecin qui, comme le suggère le Docteur Simonton, croit en votre guérison et vous transmet cette croyance en une santé permanente.

Imaginez que vos parents croient en vous, en votre réussite et vous encourage à chaque petit pas que vous faites.

Imaginez que votre Pasteur, votre Imam ou votre Prêtre, au lieu de vous maudire continuellement, vous comprend, croit en vous et en votre réussite et vous l’exprime continuellement.

Votre réussite, votre succès, votre prospérité, votre santé seraient alors une évidence : c’est cela le coaching.

Une dame souffrait d’une maladie grave. Le médecin étant un coach, décida d’essayer le coaching sur elle, surtout que sa vie semblait finie. Deux jours après qu’il l’ait convaincue que tout allait très bien, la dame le contacte pour le remercier de sa guérison miraculeuse. C’est cela le coaching.

Le coaching permet de nous protéger des soi-disant réalités et de nous guérir. Il nous reconnecte à nos ressources illimitées.

Vivre le coaching, c’est briser les chaînes, briser les limites, c’est comprendre Dieu, comprendre la Vie. Le coaching est la reconnaissance de la valeur intrinsèque de tout être.

Pour le coaching intégral, la maladie, la pauvreté, le chômage et toutes autres choses nuisibles ne sont que les conséquences de ce que nous croyons et non des problèmes à résoudre. Le coaching intégral nous aide donc à modifier nos croyances, c’est-à-dire modifier notre perception des situations afin de pouvoir vivre heureux, longtemps, riche et en parfaite santé, quoi qu’il advienne.

Nous parlons de coaching intégral, car le coaching que nous proposons prend en compte tous les domaines de la vie d’un être. Il bâtit l’Homme dans son intégralité.

Le coach est celui qui exerce le métier du coaching. Son rôle principal est de conduire le coaché vers ce qu’il y a de plus beau, de plus grand, de plus important, en un mot, de meilleur. Le coach ne règle pas les problèmes, il modifie simplement la perception du coaché pour lui faire découvrir l’opportunité que représente le problème.

Le coaching est donc simplement le processus idéal pour aider chacun à retrouver son identité originelle, découvrir le côté ensoleillé de sa vie et s’y investir pour pouvoir vivre le meilleur dans tous les domaines, chaque jour. Le conducteur de ce processus est le coach.

En somme, retenons fondamentalement et une fois pour toutes que le coaching est la reconnexion d’une personne à ses ressources naturelles, son alignement sur le courant de vie en lui et que le coaching intégral est l’alignement sur le courant de vie en nous dans tous les domaines, pour une vie pleinement comblée.

METHODOLOGIE ADOPTEE

Notre recherche sera une recherche sans terrain en ce sens que nous nous baserons uniquement sur l’exploitation de nos propres publications antérieures.

La recherche sera mixte car elle sera à la fois informative et illustrative. Il s’agira d’études documentaires ou d’analyses de textes c’est-à-dire de la présentation de faits observés hors de toute hypothèse posée et sans visée normative conclusive. L’analyse correspondra à une argumentation éclairant le sujet retenu grâce à des faits choisis, susceptibles d’accentuer la valeur du point de vue exposé aussi bien sur le plan explicatif que démonstratif.

Nous analyserons un certain nombre d’observations repérées sur une période continue plus ou moins longue. Il s’agira donc d’une recherche longitudinale. Cette approche correspond au film de la problématique et non plus à une photographie ou à des photographies successives. Ce type d’investigation est encore appelé analyse diachronique et nécessite une forte présence d’esprit.

Notre recherche sera également qualitative. Elle sera fondée sur l’appréciation, sans souci systématique de mesurer.

Nous avons opté pour la « collecte » expérimentale car il s’agira de construire une situation artificielle pour dégager des variables pertinentes assurant une grande validité interne dans les résultats obtenus.

La statistique explicative a été choisie car les techniques de traitement des données sont plus sophistiquées et permettent d’obtenir des liens de causalité, des analyses discriminantes, des relations très variées entre des faits nombreux.

Enfin, notre recherche sera aussi à la fois exploratoire et descriptive.

La recherche exploratoire : elle est l’œuvre d’un pionnier. Elle  fournit  les  premiers  éléments  sur  le  sujet  retenu.  Le caractère provisoire des résultats est une caractéristique de ce type d’investigation et il sera nécessaire d’effectuer d’autres expérimentations pour s’assurer de la valeur des formulations proposées. Nous risquons de nous trouver fréquemment dans cette situation dans la spécialité qui nous intéresse compte tenu de la jeunesse de la recherche en ce domaine.

La recherche descriptive : elle vise à informer, analyser et expliquer afin de rendre intelligible une question de recherche. Ce type d’investigation est très influencé par le chercheur lui-même qui expose son point de vue.

CADRE THEORIQUE

Une recherche ne saurait être qualifiée de scientifique sans un cadre théorique digne du nom. Le cadre théorique a pour but de clarifier certaines expressions clés puis de favoriser une meilleure harmonie entre les différentes parties de la recherche en vue d’un meilleur assemblage des informations recueillies. En somme, il assure la cohérence du contenu de la recherche.

Nous avons pu constater lors de nos recherches que le coaching est une notion très peu ou presque pas comprise, étudiée ou vulgarisée. L’objectif principal de la présente étude est donc de vulgariser la notion de coaching intégral en parlant de ses sources, son contenu et son importance dans la construction d’un être humain.

Notre problématique porte sur :

  • Qu’est-ce que le coaching intégral ?
  • En quoi est-il utile pour l’Homme ?
  • Est-ce réellement un potentiel métier ?

L’hypothèse de recherche choisie est : « Le coaching existe depuis toujours et reste un outil incontournable de réussite de vie ».

Il est de plus en plus fréquent de constater que nombre de personnes  se  considèrent  ‘’coach’’  sans  même  savoir  ce

qu’est le coaching ; que beaucoup se proclament ‘’coach’’ sans aucune forme de légitimité et que beaucoup plus encore considèrent avoir changé de vie grâce au coaching, sans connaitre les rouages de ce noble art qu’est le coaching. Cet article vient donc pallier toutes ces insuffisances en parlant amplement du coaching mais aussi du métier de coach et de la légitimité du coach et du coaching.

CHAPITRE I – LES NEUFS DOMAINES DU COACHING

Il ne sera pas superflu de rappeler que le coaching est la reconnexion d’une personne à ses ressources naturelles, son alignement sur le courant de vie en lui.

Le coaching que nous proposons traite l’Homme dans son intégralité.

La raison principale pour laquelle nous avons opté pour le nom ‘’coaching intégral’’ est que le coaching dont nous parlons ici, prend en compte les neuf (9) domaines de la vie d’un être humain. L’objectif du coaching étant de bâtir, de construire ou de reconstruire (selon le cas) la personne humaine dans son entièreté, il est donc impératif de prendre en compte chaque domaine de sa vie. Les principaux domaines de la vie humaine que nous avons retenus sont : le développement personnel, la prospérité, la santé, la relation  entre l’homme et la femme, la relation entre les parents et les enfants, le leadership, la stratégie, l’emploi, l’entrepreneuriat et les affaires.

Une personne équilibrée, en parfaite santé, prospère, heureuse en ménage, heureuse en famille, avec des affaires ou un emploi qui prospèrent est un personne accomplie et l’objectif du coaching dans sa vie est donc atteint.

Le but de ce chapitre est de montrer l’utilité et la pertinence du coaching dans chacun de ces domaines.

Sommaire

I-LE COACHING INTEGRAL ET LE DEVELOPPEMENT PERSONNEL

Le développement personnel vise principalement à nous réconcilier avec notre Être intérieur.

De manière concrète, il établit (ou rétablit selon le cas) la connexion entre notre Être intérieur et nous. Lorsqu’elle est accompagnée de patience, de persévérance, de conviction intime et de confiance, cette merveilleuse connexion de vie nous procure joie, liberté, paix, santé, prospérité, réussite intégrale. En d’autres termes tous les « bons » de la Vie, toutes les richesses infinies de la Vie.

Le développement personnel et mental nous donne une meilleure perspective de nous-même et de la vie. Il guérit les blessures causées par notre égo puis nous permet de discerner la voix de l’égo de celle de notre Essence.

Autrement dit, le développement personnel et mental nous permet d’écouter notre Être intérieur tout en rassurant et en intégrant la personnalité.

Cependant, il est impossible pour une personne de vivre pleinement le processus du développement personnel sans passer par les étapes suivantes : Vaincre la certitude, Relâcher l’emprise de la personnalité, Ecouter et comprendre l’appel de son Essence, Pratiquer le lâcher-prise et la confiance en son Essence, Déjouer les stratégies de résistance de l’égo, Traverser le passage déroutant, s’Abandonner à la joie, Déguster l’état de grâce, Connaître la vérité pour savourer la liberté.

Dans ces conditions, qu’est ce qui caractérise alors les personnes qui décident, acceptent et sont aptes à vivre ce processus pour atteindre la vérité et la liberté ?

Nous avons dénombré trois caractéristiques fondamentales :

  • La prise de conscience que ce que tout le monde déclare impossible est possible, impensable est pensable, etc… Ils prennent conscience de l’amour infini et inconditionnel de Dieu pour eux, de leur capacité de changer les choses, du pouvoir illimité de Dieu en eux. Oui, le premier rôle du coach est d’aider les coachés à admettre qu’eux- aussi SONT CAPABLES de TOUT.
  • La volonté farouche de voir les choses changer. Oui, il faut vouloir, vouloir vraiment, vouloir véritablement, désirer profondément que les choses changent radicalement.
  • L’adoption de nouvelles attitudes basées sur la Confiance en Soi et la Programmation Constante de la nouvelle situation désirée.

Ces trois caractéristiques fondamentales peuvent se résumer en ces trois termes : JE PEUX, JE VEUX ET JE VAIS Y ARRIVER.

De plus amples détails sur les différentes étapes à franchir sont    disponibles    dans    l’article    scientifique    sur    le développement personnel qui est publié sur la page internet du site : africacoachingfortheworld.com, dans la rubrique ‘’Revues Scientifiques’’.

II-LE COACHING INTEGRAL ET LA PROSPERITE

Selon le dictionnaire Larousse, la prospérité est l’état d’une personne qui est dans une situation favorable sur le plan économique. Pour le coaching intégral, la prospérité n’est rien d’autre que la liberté financière c’est-à-dire la capacité pour un individu de ne plus être dépendant d’un emploi pour vivre et de faire ce qui le passionne réellement dans la vie. Elle consiste à réussir à faire travailler l’argent pour soi, de manière continuelle et avec des bénéfices sans cesse croissants, de sorte que l’on puisse définitivement arrêter de travailler soi- même pour l’argent. Pour permettre à l’Homme d’atteindre ce niveau d’indépendance en matière de finance, le coaching intégral développe 9 étapes à suivre impérativement.

1- Tuer les comment à la recherche des pourquoi pour s’enrichir

Personne ne change sa vie avec les comment, on change sa vie avec les pourquoi.

Tout  simplement  à  cause  de  l’intelligence  émotionnelle, Tout ce que vous arrivez à réaliser dans votre vie, vous y arriver à cause des motivations, des raisons que vous avez de le faire.

Certains peuvent me demander comment arriver à travailler toute la nuit et quand même être en pleine forme toute la journée.

La question est mal posée parce que même moi je ne sais pas comment j’y arrive, je sais par contre pourquoi. J’ai une raison de travailler toute la nuit. Ce qui me donne une puissance, une force inestimable qu’on peut appeler motivation, intelligence émotionnelle ou tout ce que vous voulez mais c’est une énergie incompréhensible qui vous permet d’atteindre votre but.

Voici un exemple pratique clair et net. La question Comment souscrire à un contrat d’assurance va amener quelqu’un à le faire ? Non. Il connaitra les comment mais il ne bougera pas.

Cependant s’il sait pourquoi souscrire à un contrat d’assurance il n’y aura plus aucune hésitation. Quand on demande aux gens de déclarer leur salaire, ils ont tendances à trouver un moyen de s’arranger pour déclarer moins pour retirer l’autre partie. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont aucune raison valable et convaincante qui puisse justifier le fait qu’on retirer une partie de leur argent chaque mois. Les responsables de ce département expliquent encore et encore les comment sans jamais en venir au pourquoi.

Imaginez qu’on vous explique que cette partie de votre argent vous sera reversé plus tard. Tout de suite votre façon de voir les choses change.

Avec  mes  conseillers  fiscaux,  on  a  souvent  des  démêlés parce que dans leur logique l’objectif doit être de payer le moins d’impôts possible.

Nous ne sommes pas d’accord parce que moi J’ai un Pourquoi. Un homme avisé, un entrepreneur avisé, c’est celui qui accepte de vivre comme personne ne veut vivre aujourd’hui pour vivre demain comme personne ne peut vivre.

Je veux m’enrichir en toute sécurité, en toute tranquillité afin de pouvoir disposer de certaines sommes sans que cela ne paraisse étrange résultat je déclare intégralement mes revenus. Ce n’est pas tout. J’ai poursuivi sur les pourquoi. J’ai encore compris qu’il n’est pas normal qu’on paye les hôtels,  les  restaurants,  les  supermarchés  mais  qu’il  soit inconcevable pour nous de payer l’Etat et aux mêmes moments nous voulons des routes, des marchés des ceci et cela.

Si j’étais resté dans les comment je n’aurais pas compris tout cela. Les comment vous rendent intelligent dans la conscience et nous avance à rien. La conscience n’exerce que 2% d’influence sur votre vie. 98 % vient en réalité de l’inconscient et l’inconscient se nourrit des pourquoi.

Dans les camps d’extermination, ceux qui ont survécu sont ceux qui se voyaient en train de raconter ce qui s’est passé. Ils avaient une raison de sortir de là, ils sont sortis de là.

Si vous prenez un illettré et vous Le nommez DG, il va réussir pour une seule raison il ne connait aucun comment il va donc fonctionner par rapport au Pourquoi. Pourquoi l’entreprise doit avancer.

Trouvez les pourquoi, Trouvez une raison de réussir et de devenir riche et vous le serez certainement.

2- Changer le plan intérieur financier.

Le plan intérieur financier est un dispositif intérieur propre à chacun de nous qui détermine nos performances financières. C’est comme si en nous, il y a un thermostat comme celui des climatiseurs qui, lorsqu’il atteint le niveau pour lequel il a été programmé, éteint le moteur. Autrement dit, sur le plan financier, lorsque notre vie financière atteint le niveau que nous lui avons inculqué par des manières que je vais expliquer par la suite, elle coupe toute possibilité d’avoir plus d’argent. Il est important que vous compreniez que par le biais de notre environnement, nos paroles, nos expériences, nous avons installé un plan intérieur financier qui détermine la limite que nous pouvons atteindre ; par conséquent il nous est impossible de la dépasser.

Je vais vous l’expliquer autrement. Prenons une voiture dont vous réglez les coordonnées GPS.

Le GPS est le système de positionnement global de la voiture. Lorsqu’il est réglé pour aller à une destination donnée, il trace le chemin idéal sur la base des instructions qu’on lui a fournies. Il se charge de tout faire pour que l’itinéraire préalablement tracé soit respecté ; le cas échéant il est capable de couper le moteur ou de créer une panne.

De la même manière que la voiture a en elle un GPS installé par le concepteur, Dieu a également installé en chacun de nous un GPS et c’est nous-même qui lui donnons les coordonnées par nos discours, par nos fréquentations, par nos expériences. Résultat, notre vie sera à la hauteur de ce que nous avons intégré comme coordonnées GPS et toutes les fois que nous avons une possibilité d’aller au-delà, notre plan intérieur va déployer une ingénierie terrible pour nous y empêcher.

Conséquence directe, sans la modification du plan intérieur financier on ne peut pas devenir riche. Prenons un cas en dehors du plan financier pour nous permettre de mieux comprendre. Une dame veut suivre un régime, mais elle a déjà un plan intérieur mental correspondant au précédent régime qui lui avait permis d’avoir sa forme actuelle et qui l’empêchera de mener avec succès un nouveau régime.

Quand elle décide de suivre le nouveau régime, cela paraît facile au début. Elle commence, elle avance. Et plus elle avance, cela devient de plus en plus difficile, de plus en plus douloureux. Finalement, elle décide d’abandonner et abandonne effectivement. Pourquoi a-t-elle abandonné ? Tout simplement parce qu’elle est en train  de travailler contre son plan intérieur mental. Ainsi donc, si elle travaille contre son plan intérieur, ce dernier va gagner car il va déployer le découragement, les mauvaises informations, etc. pour l’amener à ne plus continuer.

Prenons un autre exemple : La plupart d’entre nous qui sommes chrétiens avons été programmés pour détester la prospérité, pour détester l’argent. Ainsi donc nous avons naturellement un plan intérieur financier qui est de ne pas avoir de l’argent. Je me rappelle que lorsque j’étais arrivé à Bamako en 2004, il n’y avait pratiquement pas de chrétiens dans les affaires, il n’y avait pratiquement pas de chrétiens ministres, il n’y avait pratiquement pas de chrétiens ayant une société qui prospérait à cause de ce plan de positionnement qu’ils avaient intégré en tant que croyants dans les lieux de culte. Il a fallu travailler et travailler encore à travers des rencontres avec des chrétiens riches des autres pays pour détruire ce plan intérieur financier afin que les actions qu’ils vont mener dorénavant soient accompagnées et arrosées, pour soutenir le nouveau plan intérieur financier qu’ils avaient désormais. Il est impossible de faire quoique ce soit, d’évoluer financièrement, de réussir sa vie lorsque le plan intérieur est contraire à ce que nous voulons.

Examinons encore un autre exemple. Aux États-Unis d’Amérique, lorsqu’une personne gagne à la loterie nationale, on prend un spécialiste pour la préparer pendant six (06) mois, c’est-à-dire pour modifier son plan intérieur avant de lui remettre l’argent gagné. Or, en Afrique vous constaterez que les gens qui gagnent à la loterie nationale ont des difficultés quelque temps après. Ceci arrive  tout  simplement  parce  qu’on  n’a  pas  pris  le temps de modifier leur plan intérieur en conséquence. Il faut coûte que coûte une modification du plan intérieur financier pour que nous puissions avoir une bénédiction dans les actions que nous menons, dans les opportunités qui viennent à nous. Parfois, vous allez trouver que les gens vous détestent, sont contre vous, brisent vos opportunités, vous empêchent d’avoir de l’argent, ne vous donnent pas de marché. FAUX, FAUX et FAUX ! Ce n’est pas lié aux autres, c’est lié à votre plan intérieur financier. Ainsi donc pour devenir riche, il faut poser des actes que nous allons voir à travers les quatre autres étapes. Et ce sont ces actes- là qui vont modifier votre plan intérieur.

Il est impératif de méditer sérieusement sur votre plan intérieur dans divers domaines de votre vie, notamment sur le plan financier. Personne ne peut être la cause de vos difficultés financières. Il faut que vous compreniez que votre plan intérieur financier dépend de vous et de vous seulement. C’est vous qui avez donné les coordonnées, c’est donc vous seul qui pouvez les modifier parce que c’est vous qui  en  détenez  le  code  d’accès.  Alors  faites  en  sorte  de prendre vos responsabilités afin que votre vie devienne tellement agréable que les gens viendront vers vous pour savoir quel est votre secret.

3- S’engager à la manière des quatre lépreux.

La deuxième étape de la liberté financière consiste en un engagement à la manière des quatre lépreux dans la bible.

La bible est remplie d’histoires formidables, de métaphores, de paraboles, d’histoires intéressantes.

Voici l’histoire des quatre lépreux lisons la et nous allons comprendre.

Dans le bon vieux temps, lorsque quelqu’un avait la lèpre, cela symbolisait le fait que ce dernier était en déphasage avec Dieu, avec la société et donc devait être banni de celle-ci c’est à dire renvoyer. Il y avait quatre lépreux qui avaient été renvoyés de leur pays, de leur communauté parce qu’ils souffraient de la lèpre et n’étaient donc plus en phase avec la société. Entre temps, cette communauté a été encerclée par une armée qui voulait la détruire et n’avait donc plus la possibilité de s’échapper.

Les quatre lépreux de leur côté se retrouvèrent aussi dans une situation inadmissible car ils n’avaient plus à manger et avaient faim. Ils se disaient s’ils restaient sur place à ne rien faire, ils risquaient de mourir de faim ; beaucoup de personnes qui me suivent vivent des situations similaires et cela dans divers domaines notamment sur le plan financier.

Dans cette situation les quatre lépreux avaient le choix entre rester assis à ne rien faire mourir ou décider de faire quelque chose pour transformer leur vie. Rappelez-vous que nous avons vu dans la première étape que si le plan intérieur ne change pas, notre vie ne changera pas non plus. Donc ils ont décidé d’agir. Mais la particularité de cette décision, c’est de ne pas rester inactifs c’est-à-dire ne rien faire ou rester là à prier sans cesse. Ils ont donc décidé de s’engager. Que signifie s’engager?

S’engager veut dire je veux, je peux, je vais. C’est donc une décision, une volonté mais aussi la foi en le fait que nous pouvons  agir  et  poser  des  actions  en  vue  d’obtenir  un résultat. Alors qu’ont-ils fait ?

Ils ont analysé la situation. Si nous allons dans la communauté qui nous a renvoyé, nous risquons d’être tués et même si on nous laissait vivants, il n’y a pas à manger là-bas parce la communauté est encerclée.

Par contre si nous allons du côté des assaillants, il y a effectivement le risque de nous faire tuer mais dans le cas contraire  au  moins  là-bas  nous  avons  la  possibilité  de trouver à manger. Ils ont donc décidé d’aller vers l’armée qui a encerclé leur communauté et qui veut la tuer.

Alors, ils ont commencé par marcher ; vous imaginez quatre lépreux qui marchent, cela ne fait pratiquement pas  de  bruit  mais  Dieu  ayant  constaté  qu’ils  se  sont engagés, qu’ils ont pris la direction, qu’ils ont commencé par agir, s’est occupé du reste. Pendant qu’ils marchaient, Dieu a amplifié leurs pas et l’armée qui a encerclé leur communauté a pensé qu’elle a reçu de l’aide et a donc fui en  laissant  la  nourriture,  en  laissant  tout.  Les  quatre lépreux ont donc bien mangé et appelé leur communauté à venir partager le repas avec eux. Vous voyez, ils ont pris une décision, ils ne sont pas restés à cette étape et ont agi.

Oui, vous voulez devenir riche, oui vous pouvez devenir riche, oui maintenant il faut agir pour le devenir.

Dans les étapes à venir, nous verrons en quoi consiste le fait de croire que nous pouvons devenir riches, ensuite d’agir pour pouvoir devenir riche. C’est à dire comment faire du bruit pour que Dieu puisse l’amplifier afin de faire fuir tout le monde et vous laisse vos bénédictions tranquilles. Voilà ce que nous pouvons comprendre de l’histoire des quatre lépreux qui abandonnés ont décidé de prendre leur responsabilité au lieu de se plaindre ; illustrant ainsi la deuxième étape pour devenir riche.

Beaucoup vont se demander quel est le lien entre ce que je viens de dire et la liberté financière ?

Comprenez que si j’ai un plan intérieur financier négatif qui ne me permet pas de devenir riche et que je le laisse, rien ne changera. Mais une chose est de vouloir faire quelque chose et une autre est de la faire. Il ne faut pas rester là à prier tout le temps. Oui, vous avez prié, Dieu a entendu et il vous a donné le chemin. Il faut maintenant l’emprunter et c’est cela que nous allons voir à travers les autres étapes. Comment agir maintenant ?

Première étape : prise de conscience, compréhension du plan intérieur mental.

Deuxième étape : la décision d’agir, la décision de s’engager, la décision de siffler la fin de la récréation, la décision de se lever même si on n’a pas encore suffisamment la foi pour décider de faire les trois pas dans la bonne direction afin que la nature s’occupe du reste. A vous de choisir , soit vous voulez faire comme ces quatre lépreux en prenant vos responsabilités, en marchant vers la victoire, en agissant pour la victoire, en faisant ce qu’il faut pour changer, soit vous décidez de rester à continuer à vous plaindre et à trouver que c’est la faute des autres, de la nature, bref à culpabiliser votre vie. NON, NON et NON, vous ne pouvez pas être des pleurnichards et changez votre situation. Vous devez agir.

Vous devez cesser de vous justifier. Quelqu’un est malade ou au chômage depuis des années il dira c’est la faute de Dieu, c’est la volonté de Dieu.

Les quatre lépreux auraient pu dire cela, rester inactifs et mourir. Mais ils ont fait leur part afin que Dieu agisse.

Toujours dans la parole de Dieu vous lirez qu’avant que Jésus ne demande la résurrection de Lazare, il a demandé aux autres d’enlever la pierre parce qu’ils doivent jouer leur partition afin que le seigneur joue la sienne.

Si vous vous référez au coran, vous allez lire deux fois que Dieu ne peut rien pour un peuple qui ne change rien en lui.

Vous devez vous levez, vous devez décider, vous devez agir.

4-         La reconnaissance anticipée dans le processus d’enrichissement.

La reconnaissance est une chose tellement extraordinaire que le seigneur Jésus a encouragé celui qui a désobéi pour être reconnaissant et s’est fâché contre ceux qui n’ont pas désobéi pour être reconnaissant. C’est à dire qu’il a établi la reconnaissance comme une justification de la désobéissance. De quoi s’agit-il ?

Jésus venait de guérir dix (10) personnes et leur demande conformément à la loi d’aller se présenter au sacrificateur pour lui donner témoignage de ce qui s’est passé. Et pendant qu’ils étaient en train de partir, l’un a dit non, il faut qu’on témoigne notre reconnaissance et il a fait demi- tour pour aller voir le seigneur afin de lui dire merci. Alors le seigneur lui demande : où sont les autres que j’ai guéris ? J’ai guéri dix personnes pourquoi c’est une seule qui est venue me dire merci ? Il a donc décidé de combler la seule personne qui est venue lui dire merci. La reconnaissance c’est le fait de témoigner sa gratitude pour toute personne qui intervient d’une manière ou d’une autre dans notre vie.

Vous allez voir des églises où on se dit ici tout va bien, on crie gloire à Dieu mais le pasteur est pauvre, personne ne pense à lui ; nous n’avons pas de reconnaissance dans ces genres de situation.

Encore un autre exemple, quelqu’un met du carburant dans sa moto, traverse toute la ville pour aller prier pour quelqu’un qui est en train d’ouvrir son entreprise et à la fin ce dernier lui dit que Dieu te bénisse. Il manque de reconnaissance vis-à-vis de l’autre qui lui a fait du bien. La reconnaissance c’est témoigner notre gratitude à quelqu’un qui nous fait du bien.

Si vous avez l’habitude de profiter d’une situation, vous devez  témoigner  votre  reconnaissance.  C’est  à  dire  être dans la gratitude. Oui être reconnaissant à son mari,  à sa femme, à ses enfants, à ses jambes, à son corps, à la vie, à Dieu, ainsi de suite… est une chose merveilleuse. J’irai plus loin pour vous expliquer ce qu’est la reconnaissance anticipée à travers cet exemple : il y a un monsieur au Togo qui était président national du full gospel et qui à la fin de l’année est allé à un congrès du full gospel. Il a pris avec lui une grosse enveloppe pour dire merci à Dieu pour les marchés qu’il lui a donnés.

Il va s’asseoir et son téléphone sonne. Il est dans la vitrerie aluminium. Il décroche et c’est un numéro du Mali. Son interlocuteur lui dit qu’il a été choisi pour habiller le plus grand bâtiment de Bamako. Il était surpris car n’ayant déposé aucun dossier dans ce sens ; mais son nom a été choisi et il a gagné ce marché. Désormais quand il va au congrès mondial du full gospel, il ne pratique plus de la post reconnaissance, il fait de la reconnaissance et pour ce qui est passé et pour ce qui va venir, de la reconnaissance préventive c’est dire déjà merci pour ce qui va arriver. Si vous décidez de changer votre plan intérieur, si vous décidez de changer comme les quatre lépreux, d’agir, d’avoir la pensée créative, il faut que vous puissiez l’appuyer d’une générosité ou d’une reconnaissance anticipée. Dire déjà merci à Dieu pour ce qui va arriver.

Dans nos villages, en partant au marché, les gens avaient l’habitude de prendre des pièces d’argent et de les déposer à des endroits donnés en reconnaissance anticipée de la journée au marché. Cela marchait. Rappelez- vous aussi qu’au début de la saison pluvieuse, les gens faisaient de la reconnaissance anticipée, de la reconnaissance préventive vis à vis de Dieu pour la récolte qui va venir. Oui, ces réalités étaient dans notre culture. Il faut être reconnaissant à Dieu pour les merveilleuses choses qui vont venir par la suite, qui vont s’enchaîner et qui vont se réaliser dans votre vie.

Je vais faire le lien avec la liberté financière pour vous permettre de comprendre davantage.

Dans le chapitre suivant, nous allons parler de la pensée créatrice, qui déclenche les forces métaphysiques ; de la même manière cet acte que je pose va entrainer le changement du plan intérieur financier de ma vie.

Les anglophones maîtrisent et utilisent cela, c’est pourquoi ils dominent le monde sur le plan financier. Nous devons apprendre à dire merci par anticipation. Nous devons apprendre à donner par anticipation de façon générale.

Je vous donne un exemple, on était à Lomé où on devait faire une formation de coach, il fallait payer 175.000F CFA. Un participant a tout fait, il n’a eu que 35.000F CFA. Il vient à la rencontre hebdomadaire, il prend les 35000F CFA et il met dans l’enveloppe et il dit « Seigneur, moi je te donne cet argent afin que tu puisses me donner l’opportunité exceptionnelle de faire cette formation de coach ». Ce monsieur a donné les 35.000F CFA. Le lendemain quelqu’un qui lui devait 300.000 F CFA l’a appelé et lui a remis son argent. Il a eu les 175.000 F CFA et il lui en reste encore.

Nous étions à Lomé pour une convention d’Afrique. Une dame est venue du Burkina, elle est institutrice ; elle est allée faire un prêt de 200.000 F CFA à la banque pour participer à la convention parce qu’elle sentait un appel de Dieu. Elle arrive à la convention et un soir je rentre dans la salle, je demande si telle personne y est ? Elle me répondit oui et je lui demandai d’avancer.

Puis j’ai dit : j’ai envie de bénir cette dame mais je ne sais pourquoi. J’ai pris une somme d’argent et je la lui ai donnée. J’ai demandé également à ceux qui voulaient la bénir dans la salle d’en faire autant. Les gens ont donné.

Elle avait fait un prêt de 200.000F CFA mais elle a eu 425.000F CFA le jour-là.

Que s’est-il donc passé auparavant ? Elle dit qu’avant de sortir de la chambre ce jour-là, elle avait eu peur du remboursement des 200.000F CFA et elle a mis son front a terre et a dit à Dieu : « Seigneur j’ai répondu à ton appel avec courage et audace, mais je veux que tu fasses quelque chose dans ma vie. » Oui Dieu a agi. Si vous savez donner vous allez obtenir. Apprenez à déclencher la main de Dieu, à faire agir la main de Dieu comme le disent les anglophones. Je souhaite que vous appreniez à le faire pour que votre vie soit transformée, pour que votre vie devienne un témoignage extraordinaire.

5-         La parole et la pensée créatrice de prospérité

Il faut programmer parce que nous avons vu dès le départ que le plan intérieur financier doit être modifié. Nous avons appris qu’il faut se décider à agir pour le modifier; qu’il faut avoir désormais une orientation vers l’avènement d’une vie financière prospère. Ensuite il faut donner à Dieu c’est-à- dire être généreux pour déclencher les forces et percées métaphysiques. Puis étant désormais dans cet élan du cœur, de reconnaissance, de générosité et dans la pensée orientée création, il faut parler pour arroser tout cela en répétant des phrases pour nettoyer les engrammes qui sont là et qui gouvernent ma vie.

La parole de Dieu dit que le faible dise que « je suis fort ». Oui, il est faible parce que son être intérieur dit qu’il est faible. Il faut qu’il commence par dire « je suis fort » afin que  cela  puisse  changer  les  configurations  pour  qu’il devienne plus fort. Vous allez peut-être me demander ce que c’est que programmer ?

Programmer c’est répéter des phrases positives de manière à  ce  qu’elles  puissent  s’enraciner  dans  notre  vie  pour détrôner les mauvaises phrases qui y sont. Programmer, c’est donner des instructions à mon cerveau pour exécuter de façon automatique des tâches en ma faveur : c’est de la programmation consciente.

Par contre, si c’est de la programmation inconsciente, je ne programme pas et le hasard me programme, cela va m’amener là où il veut. Autrement dit, les instructions que je vais donner désormais à mon cerveau sur le plan financier vont être de nature à m’ouvrir des opportunités et percées favorables sur le plan financier.

Vous avez, par votre parole, perturbé tout le bonheur qui était prévu pour vous, et par vos paroles vous allez corriger cet état des choses.

Car au commencement était la parole, la parole était avec Dieu et la parole est Dieu. L’utilisation de la parole et donc l’utilisation de Dieu pour changer les choses dans ma vie. Mais que faut-il programmer alors ?

Il faut programmer les phrases qui permettent de corriger justement ce qu’il y avait là et qu’on doit corriger.

Prenons un exemple très simple: par notre comportement nous avons érigé l’argent en Dieu, nous sommes derrière l’argent comme s’il est notre maître ; il y a une obsession pour l’argent. Non, non et non. C’est pourquoi il faut programmer  que  l’argent  est  notre  serviteur  et  nous sommes son maître et que le serviteur obéit toujours à son maître et ainsi donc je lui ordonne de remplir mes poches, de remplir mes comptes en banque, de remplir ma vie.

Je donne des ordres à l’argent, l’argent ne peut pas désobéir à mes ordres parce que Dieu l’a conçu comme mon serviteur. Il faut établir le fait que l’argent n’est pas notre source, que c’est Dieu qui est notre source. Il faut établir le fait que l’argent vienne à nous tous les jours de toutes parts pour notre bien. C’est parce que nous avons l’habitude de dire qu’il y a blocage que l’argent ne vient pas. Vous voyez que ce sont là des mauvaises programmations. Il faut donc dire le contraire c’est-à-dire des phrases appropriées qui vont détruire les anciens enseignements. Oui,  nous devons répéter que quelle que soit la couleur de la journée, quel que soit ce qui va se passer, vous allez avoir votre part.

Pour finir, je vous dirai que lorsque vous avez compris le plan intérieur mental, lorsque que vous avez pris l’engagement comme les quatre lépreux, il faut aller jusqu’au bout de cet engagement en décidant d’avoir désormais la pensée positive créatrice, en décidant d’être reconnaissant  à  chaque  étape,  d’être  reconnaissant  de façon préventive pour la suite et surtout de faire en sorte que   votre   vie   soit   arrosée   de   programmation.   Une personne qui ne programme pas est un danger pour elle- même et un danger pour tous ceux qui la fréquentent. Vous devez programmer et non laisser la nature vous programmer à votre insu.

6- Croire en Soi et en son avenir

Il a été scientifiquement démontré par le Docteur Simonton, que la première cause de toute maladie est une mauvaise image de soi. Or, la pauvreté est en réalité une véritable maladie qui empêche tout simplement l’Homme de s’épanouir pleinement. Ainsi, une personne qui affirme être pauvre est tout simplement une personne qui ne croit pas en sa capacité intrinsèque de produire suffisamment d’argent pour pouvoir atteindre   la   liberté   financière.   C’est   donc   une personne qui a une piètre image d’elle-même en matière de production d’argent. Pour remédier à cela, la première étape est donc de se croire parfaitement capable d’y parvenir aussi, puis de se dire  et se répéter  constamment  :  ‘’Moi aussi, JE PEUX   Y   ARRIVER   ET   JE   VAIS   Y   ARRIVER CERTAINEMENT’’. En effet, toute créature humaine est entièrement capable de passer de zéro à héros dans tous les domaines de la vie et donc dans le domaine des finances aussi. Il suffit simplement, pour celui qui désire relever ce défi, de corriger la perception qu’il a de sa propre personne en matière de production d’argent, pour pouvoir reprendre Confiance en Lui-même et Avancer. Ensuite, il lui faudra coûte que coûte arrêter de regarder sans cesse dans le ‘’rétroviseur’’ de sa vie pour pouvoir se concentrer sur toutes les opportunités qui se révèlent à lui, à travers le pare-brise de sa vie. En d’autres termes, il lui faudra coûte que coûte tourner résolument dos au passé pour pouvoir découvrir et saisir les  innombrables opportunités qui s’offrent désormais à lui pour l’atteinte de son nouvel objectif.

Oui, « Changeons nos regards et la vie jaillira, changeons nos regards, le monde fleurira », dit la chanson du célèbre chanteur Jean-Claude Gianadda. Il s’agit d’une loi immuable de la Nature : chacun ne récolte que ce qu’il sème. Ainsi, si vous semez la Confiance en vous-même et en votre radieux avenir dans la liberté financière, vous récolterez assurément la prospérité. En revanche, si vous persistez dans le doute en votre capacité d’atteindre la prospérité, vous vous condamnez vous-même à rester éternellement pauvre, donc éternellement malade.

Le coaching intégral ayant pour principal but de vous reconnecter à votre Être intérieur, il intervient dans cette étape en vous reconnectant à l’Être ILLIMITE qui est en vous, qui SE SAIT CAPABLE DE TOUT et qui n’attend que le Meilleur pour son avenir, dans tous les domaines.

7-Se faire plaisir

Le premier principe métaphysique pour être riche, c’est de se faire plaisir. Se faire plaisir peut paraître superflu. En tout cas, ce n’est souvent pas une priorité ! Et pourtant, le plaisir joue un rôle clé dans notre vie. S’autoriser à lui consacrer plus de temps pourrait bien nous mettre le moral au beau fixe et le corps en fête. C’est un principe métaphysique pour faire fortune.

Le besoin de plaisir est fondamental. Grâce à lui, il est plus facile d’être en relation positive avec soi-même, les autres et notre environnement. Il est nécessaire également à notre bien-être physique.

Tout d’abord, commencez par vous faire du bien à vous- même. Accordez-vous une certaine somme que vous

dépenserez à faire des choses qui vous font du bien. Des choses que vous aimeriez faire souvent si vous étiez riche. Allez-vous payer un bon plat au restaurant le plus cher. Dormez avec votre conjoint dans l’hôtel luxueux de votre ville, louez une grosse voiture pour vous promener dans la ville. Bref, faites de temps à autre une folie avec une partie de votre argent. De cette façon, vous augmentez votre estime de vous-même et vous vous entraînez à recevoir.

Prenez un temps pour vous, respirez, détendez-vous, ouvrez votre carnet et notez tout ce qui va vous passer par la tête. Y a-t-il une musique qui vous fait frissonner de plaisir, parce qu’elle vous rappelle un moment délicieux ? Une odeur… de pain grillé ou de café matinal, qui vous vient ! Faites-vous un plaisir par jour et ne vous laissez pas freiner par des pensées parasites. Une fois la décision prise, tenez-vous-y !

Pour  rompre  avec  le  tabou  du  plaisir,  exprimez-  le ! Personne ne le fera à votre place. Comme le suggère Sarah Sérié Vic, psychothérapeute, spécialisée dans le Théâtre Authentique, exprimez tout haut ce que vous pensez tout bas, au lieu de penser pour vous : ” C’est une bonne idée – ce repas de famille ensemble, ce pique-nique, cette soirée cinéma avec votre amoureux… “, prenez les devants et dites-le haut et fort. ” Cela fait plaisir d’être là ensemble, de vous revoir, de partager ce moment… “. Cela

n’a l’air de rien, c’est d’une simplicité enfantine, mais cela change tout.

Une chose fondamentale à faire pour vibrer à la fréquence de l’argent, c’est de s’habituer aux riches en les côtoyant, en les écoutant, en les lisant, en les aimant. Cela crée en nous des images mentales de la richesse et nos pensées restent et demeurent le seul canal pour faire passer l’argent du monde métaphysique au monde physique. Pour connaître la richesse, nous devons penser le meilleur, travailler pour le meilleur et attendre le meilleur.

Pour faire habiter en nous des pensées qui vont apporter l’argent et l’abondance, nous devons fréquenter des choses qui réveillent en nous l’envie d’en avoir suffisamment. Je dois de temps à autre me permettre de fréquenter les grands hôtels, les grands restaurants, en un mot les endroits fréquentés par des personnes riches comme je veux l’être. Vivre  ces  moments  éveille  en  nous  l’envie  d’avoir.  Tout arrive à celui qui le veut vraiment.

Éprouver du plaisir modère le stress, améliore notre humeur, nous rendant plus forts face à l’adversité. Certes, la succession de petits plaisirs donne de la saveur à la vie, mais font-ils pour autant notre bonheur bien que le lien de causalité soit difficile à établir : est-ce leur somme qui nous rend heureux… ou les gens heureux qui ont plus de disposition à se les accorder ? Sans doute les deux. Bien sûr, il ne s’agit pas d’un besoin vital, nous pouvons passer notre vie à les bouder, mais, incontestablement, elle sera nettement moins riche. Car l’art de se faire plaisir ne relève pas uniquement d’une bonne nature : il signe d’abord et surtout le fait que nous nous sentons suffisamment libres dans notre tête pour oser nous l’offrir…

Expérimentez de nouvelles choses, le genre de choses que vous feriez si vous étiez déjà riche, cela vous donne envie d’avoir ces choses. Vous ne pouvez demander à Dieu ou encore à la nature que ce que vous désirez, que ce que vous connaissez. Je vous donne un exemple : j’ai passé la nuit du nouvel an dans un hôtel digne du nom, un hôtel royal et même pas deux mois après sans aucun effort particulier, ma résidence à Lomé et à Cotonou n’a plus rien à envier à cette chambre d’hôtel.

8-Etre Généreux

Est-il possible de récolter du maïs en semant du mil ? Evidemment, non. C’est donc un axiome divin : chacun ne récolte que ce qu’il a semé. Toute chose qui sort est une action qui doit produire inévitablement une réaction. Tout notre monde est soumis à la loi de la causalité. Il ne peut y avoir action sans réaction.

Il ne s’agit pas de distribuer son argent à tout vent, mais de suivre l’élan de son cœur. Tous les riches du monde, c’est-à-dire ceux qui ont connu la richesse et qui ne deviendront plus jamais pauvres, ont tous une fondation caritative parce qu’il est important de dépenser une partie de ses gains pour faire du bien.

A l’occasion de la naissance de leur premier enfant, Mark Zuckerberg et son épouse, Priscilla Chan, ont annoncé qu’ils allaient  reverser  99%  de  leurs  actions  Facebook  à  leur nouvelle fondation caritative pour l’enfance : la Chan Zuckerberg Initiative (CZI). Au cours actuel de la Bourse, leur don a une valeur hallucinante de 45 milliards de dollars, soit 42 milliards d’euros.

Le prince Al-Walid, neveu du Roi d’Arabie Saoudite, a aussi annoncé qu’il allait consacrer toute sa fortune, évaluée à 32 milliards de dollars à ces mêmes œuvres à travers une fondation familiale.

Bill Gates (cofondateur de Microsoft) et sa femme Melinda, le couple le plus riche du monde, créent, en 2000, la fondation qui porte leur nom. Elle compte quelques mille deux cents employés et a déjà mobilisé des milliards de dollars dont environ 4 milliards ont été distribués en 2014.

Tim Cook, Patron d’Apple, a annoncé en 2015 qu’après sa mort, sa fortune (environ 120 millions de dollars, auxquels s’ajoutent des stocks-options qui vaudraient, en cas d’exercice, quelques 665 millions de dollars) sera intégralement léguée à des œuvres caritatives (Yahoo info).

La loi du donner et du recevoir, encore appelée loi de la semence et de la récolte, fait comprendre que c’est en donnant que l’on reçoit. Autrement dit, c’est en donnant que l’on devient digne de recevoir. Dans la

Bible (Romains, chapitre 11, versets 34 à 35), il est dit : « Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui a donné le premier pour qu’il ait à recevoir en retour ? » Nul ne peut, en effet, s’attendre à recevoir quelque chose sans avoir, au préalable, partagé et échangé ce qu’il a déjà. Oui, il est tout à fait légitime de poursuivre ses intérêts et de combler ses désirs et ses besoins mais il est aussi impératif de prendre en compte les intérêts, les désirs et les besoins d’autrui.

Lorsqu’on parle de donner, beaucoup pensent à donner de l’argent. L’argent est un bon moyen pour faire un don ; cependant, il y a bien d’autres moyens d’exprimer sa générosité. Par exemple, il est possible de donner de son temps, de son attention, de son affection, de ses connaissances, de son expertise et même de donner de soi- même aux autres. Donner, c’est, en fait, partager

simplement et gratuitement son bonheur avec autrui ! C’est une forme de contrepartie positive où vous considérez qu’une bonne chose vous est arrivée et donc, une bonne chose doit également arriver à une autre personne par votre biais.

Dans le processus d’un don généreux, il est fondamental d’oublier son geste de générosité afin de se maintenir dans l’impersonnalité et de pouvoir recevoir le retour infiniment. Tout manque de discrétion ou de pudeur lors de l’accomplissement du geste empêche, en effet, Dieu ou la Nature de le bénir.

D’un autre côté, vous devez oublier la personne à qui vous avez donné ou encore la raison de votre don mais vous ne devez jamais oublier votre offrande. En effet, en cas de difficultés, il vous sera très utile, voire salutaire, de rappeler à Dieu vos offrandes, de lui demander de se souvenir de vos dons à la manière du Roi David ou Daouda.

Au terme de la présentation de ces trois outils incontournables   de   prospérité,   vous   vous   demandez certainement comment on peut atteindre la prospérité en se faisant simplement confiance et en croyant a un meilleur avenir pour soi-même ou encore, ce que ‘’se faire plaisir et être généreux’’ ont à y voir. Il s’agit, en fait, des principes métaphysiques de la prospérité qui en soutiennent et en nourrissent les principes physiques.

Les  principes  physiques  de  l’enrichissement  (ou  de  la prospérité), c’est-à-dire les actions qui augmenteront vos biens de manière tangible et abondante sont : l’épargne et l’investissement.

9-Epargner

L’épargne est le troisième pilier de la prospérité. C’est le premier principe physique à respecter sur le chemin de la richesse. Il s’agit ici d’un principe de gestion de son argent pour devenir riche et très riche. D’emblée, il faut éviter de confondre fonds de réserve et épargne. Les fonds de réserve sont des sommes d’argent mises de côté pour faire face à des dépenses courantes imprévues ou futures alors que l’épargne est une somme mise de côté pour constituer un capital à investir. Epargner, c’est tout simplement mettre de l’argent de côté.

Épargner est simple et c’est le plus sûr chemin vers la prospérité. En réalité, l’épargne est votre vrai salaire, la rémunération de votre effort.

La discipline de l’épargne (et non le fait de gagner gros) peut vous rendre riche. L’épargne vous permet de faire de bonnes affaires et de profiter des opportunités qui se présentent. Il n’est pas normal que vous gagniez de l’argent et que vous dépensiez le tout en espérant devenir riche.

Il est possible que vous vous demandiez : « Pourquoi faut- il épargner ? Quel est l’intérêt de mettre de l’argent de côté alors que l’un des principes métaphysiques de l’argent est se faire plaisir ? »

C’est tout à fait recevable que de vouloir profiter de votre argent – c’est fait pour cela – mais épargner c’est aussi

avoir de plus grandes ambitions, atteindre des objectifs qui vous donneront beaucoup plus de satisfaction que de surconsommer au quotidien.

Pour cela, il faut pouvoir se projeter et ce n’est pas toujours évident, je m’en rends compte, ce n’est pas dans l’éducation de tout le monde. Profiter du moment présent en “surconsommant” est une notion plus séduisante.

Pour toute stratégie d’inclusion financière et de développement économique équitable, il est essentiel de combler cette lacune de l’épargne. L’épargne est le moyen le plus simple de gagner de l’argent. Lorsque vous dépensez tous vos revenus on ne peut pas dire que vous gagnez de l’argent, vous survivez mais vous ne gagnez pas d’argent, seul votre patron en gagne. Si vos dépenses sont inférieures à vos revenus là votre travail sert à quelque chose et vous gagnez de l’argent pour vous. Tout travail mérite salaire n’est-ce pas ? Alors payez-vous et gagnez enfin de l’argent.

L’une des premières règles pour bien épargner son argent se retrouve à tous les niveaux d’un développement financier : se fixer des objectifs. En effet, devenir richene peut pas se faire au hasard. Tous ceux qui ont développé leur indépendance financière ont réussi parce qu’ils avaient un but précis et clair.

Définir un objectif c’est à la fois savoir pourquoi on épargne, définir ses besoins en matière d’économie mais également se donner un horizon de placement (pour dans 10 ans ? pour la retraite ? Pour un projet ?

Une fois vos objectifs fixés, déterminez en tenant compte de vos revenus et de vos charges, un montant à épargner systématiquement, hebdomadairement ou mensuellement. Et qu’importe son montant ! Aussi petit soit-il, l’important est d’entrer dans cette logique. Au final chaque effort finira par être récompensé.

Dites-vous que vous n’avez pas le choix ! En supposant que vous gagnez 75.000 F CFA et que vous avez décidé d’épargner 20.000 F CFA, ancrez dans votre tête que votre vrai salaire est de 75.000 F CFA – 20.000 F CFA = 55.000F CFA et que vous devez vivre avec. Lorsque vous gagnerez plus d’argent (changement de travail, augmentation etc…) au lieu de faire un gros crédit pour acheter une voiture neuve, mettez plutôt l’équivalent de côté pour augmenter votre épargne. N’oubliez pas, l’argent que vous épargner est votre véritable revenu.

Pour être certain à 100 % d’épargner de façon régulière, faites-le en premier. Qu’est-ce à dire ? Eh bien, comme vous connaissez la somme que vous pouvez mettre de côté mensuellement, épargnez là dès l’arrivée de votre salaire. De cette façon, vous ne serez pas tenté d’attendre le mois suivant pour alimenter votre épargne. C’est une règle que

l’on  retrouve  systématiquement  chez  les  personnes  qui gèrent le mieux leur budget. Ce principe est d’ailleurs souvent résumé par la formule « Paye-toi en premier ».

Une question que l’on se pose aussi souvent est Comment épargner à long terme ?

Pour ne pas être tenté de toucher à l’épargne à long terme plusieurs possibilités s’offre à vous :

  • La  mettre  sur  le  compte  de  vos  enfants  (vous culpabiliserez à mort d’y toucher, non ?)
    • Le mettre dans une autre banque
    • Le confier à votre conjoint sous consigne de ne vous le remettre pour aucune raison

Prenons un exemple pour mieux expliquer l’épargne : Un jeune homme à qui le professeur de mathématiques a appris le principe de l’arithmétique revient à la maison et l’applique à l’argent c’est-à-dire qu’il mettait de côté 25F CFA chaque jour. Il continua ainsi au point où il n’avait pas besoin de fonds extérieurs pour financer son mariage. Le jour du mariage, il invita son professeur de mathématiques qui, à sa grande surprise, constate une grandiose cérémonie. Entretemps, le jeune homme n’avait qu’un maigre salaire. Le professeur lui demanda comment il a fait pour en arriver là et il répondit qu’il a simplement mis en pratique son cours. Selon l’entendement du professeur

et de la société, il est impossible qu’il puisse organiser une pareille cérémonie pour son mariage. Il a compris l’épargne, il a su très tôt que l’épargne était son véritable salaire. OUI, comme ce jeune homme, appliquez continuellement l’épargne et vous serez en mesure d’investir comme vous voulez, de financer vos activités, votre style de vie etc. Retenons fondamentalement que l’épargne est la clé d’une vie financière réussie.

10-Investissement

L’investissement est le quatrième pilier de la prospérité. Investir permet d’augmenter son autonomie financière pour devenir riche Les personnes pauvres sont concentrées sur leurs dépenses d’argent ; les riches sont focalisés sur la création d’argent, l’épargne et l’investissement. La plupart des gens voient l’argent qui passe dans leur main fait pour être utilisé et dépensé. Les gens riches considèrent avant tout l’argent comme des graines devant être plantées pour créer des arbres porteurs de futurs fruits d’argent.

Il s’agit là de l’investissement qui peut être associé à une poule aux œufs d’or à laquelle vous ne toucherez jamais. Chaque fois que possible vous prélevez les œufs (les intérêts ou commissions) et les utiliser mais vous ne toucherez jamais au capital en soi. Dès que vous touchez au capital, vous avez en grande partie, attrapé un virus de pauvreté.

Les riches préfèrent l’espoir du meilleur à la certitude du peu d’aujourd’hui. Pour eux, « deux, tu ne l’auras peut- être pas, vaut mieux qu’un tien » car le chemin vaut mieux que le résultat et l’assurance d’un mieux-être nourrit le cerveau et fait gagner beaucoup par ailleurs.

Lorsque j’enseignais le principe de l’investissement qui peut être associé à celui de faire travailler l’argent pour soi, aucun mécanisme du genre n’existait en Afrique. J’ai donc osé lancer une expérience du genre en 2010.

Aujourd’hui ce projet d’intelligence financière permet d’investir et de laisser l’argent travailler pour soi.

Notre intention est de structurer davantage et pérenniser ce programme pour que faire travailler l’argent pour soi et non travailler pour l’argent devienne une réalité tangible pour tous les Africains.

Utilisez surtout la magie des intérêts composés en réinvestissant  une  grande  partie  des  intérêts  ou  des dividendes gagnés, vous deviendrez plus riche, plus vite.

Pour devenir ou rester compétitive, une entreprise doit investir. L’investissement est l’acte par lequel une entreprise dépense de l’argent pour en gagner plus. Au contraire d’une   charge   qui   est   la   résultante   de   l’exploitation, l’investissement est un engagement de l’entreprise et de ses actionnaires.

‘’Croire en Soi et son avenir, se faire plaisir et être généreux’’ vont vous encourager, dans une dimension métaphysique, à épargner puis investir, mais vont surtout protéger vos investissements. En effet, les investissements sont certes risqués mais il est totalement impossible pour celui qui croit en lui et en son avenir, qui se fait régulièrement plaisir et est généreux de perdre son argent.

III-LE COACHING INTEGRAL ET LA SANTE

Lorsqu’on fait le tour du net sur le thème ‘’Coaching et Santé’’, on constate que beaucoup de coachs se contentent pour leur coaching d’un conseil nutritionnel, d’un conseil à faire le sport, à éviter ceci et cela. Même si l’observance de ces conseils peut améliorer la vie, elle ne peut jamais garantir une vie saine. Retenons une fois pour toutes que le coaching n’est pas un conseil ! Il vise plutôt à nous reconnecter à nos ressources internes.

Pendant que des personnes qui sont rigoureusement suivies, qui surveillent tout et qui vivent en se privant de tout, tombent malades et meurent, le fou ne respecte aucune règle ; il mange la vraie merde, il vit avec les moustiques mais il ne fait pas le paludisme. C’est un cas

qui mérite toute notre attention. Lorsque Hugo Chavez suit les règles et meurt de maladie alors que le fou ne connait ni n’applique aucune règle mais ne tombe jamais malade, il y a vraiment de quoi réfléchir.

On pourrait donc se demander si la prise de conscience de l’anomalie de la maladie ainsi que la reprogrammation totale de sa vie ne seraient pas la solution idéale pour une vie permanente de santé ou encore si la maîtrise parfaite de ses pensées ne serait pas la voie royale pour une santé parfaite.

Partant de ces questionnements, nous avons effectué de nombreuses recherches dont les résultats sont tout simplement  extraordinaires.  Ce  sont  des  résultats  sur comment vaincre le cancer et toute autre maladie, des résultats qui permettent d’agir et de vaincre toute maladie.

D’après les épidémiologistes, c’est-à-dire les personnes qui étudient le développement des maladies, une personne sur quatre est destinée à souffrir du cancer dans sa vie. Mon décret pour vous qui me lisez est que vous soyez parmi les trois personnes qui ne l’auront jamais ou, à défaut, parmi ceux qui en guériront définitivement, et il en sera ainsi.

Savez-vous ce qu’est le cancer ? C’est une cellule de l’organisme qui se met à se multiplier de manière déraisonnable parce qu’elle n’a plus ce que l’on appelle une inhibition de contact. En effet, normalement, lorsqu’en se développant une cellule touche d’autres cellules, elle arrête immédiatement son développement pour ne pas perturber les autres. Les cellules anormales (cellules du cancer) quant à elles poursuivent leur développement sans se soucier des autres.

Chez un individu sain, les défenses de notre système immunitaire détruisent rapidement ces cellules mauvaises parce qu’en nous il y a une force qui peut activer, empêcher, freiner ou détruire toute maladie. Pourquoi alors les défenses de notre système immunitaire ne détruisent pas les maladies chez tout le monde ?

J’aimerais à ce propos vous rappeler une déclaration du Docteur Pintagraf, Président de la Société Américaine contre le Cancer (organisation américaine à but non lucratif consacrée à l’élimination du cancer en tant que problème de santé majeur), il y a quelques années : « J’ai personnellement observé des cas d’individus ayant réussi dans leur traitement à dépasser la maladie et à bien vivre pendant des années voire des dizaines d’années, mais qui

par la suite devant une situation de choc émotionnel comme la mort d’un fils par exemple (cela ne vous arrivera jamais), une infidélité ou un chômage prolongé, ont connu une réactivation de leur cancer qui les mena à la mort. Il y a des preuves établies de l’influence des états émotionnels sur la condition physique et la maladie. Aussi, dans notre recherche sur la multiplication des cellules, je souhaite de tout cœur que nous puissions

élargir notre champ de conscience pour y inclure la forte possibilité qu’à l’intérieur de notre esprit, il existe une force qui peut empêcher, freiner ou activer l’évolution de cette maladie ».

Fortement impressionné par cette déclaration et par cette idée, un radiologue américain qui traite le cancer par les rayons X, le Docteur Simonton, radiothérapeute cancérologue, s’est intéressé à ce domaine. Pendant de nombreuses années, il a effectué divers travaux qui l’ont conduit à découvrir les caractéristiques de ce que l’on appelle : ‘’personnalités à cancer’’. Il semble en effet qu’il y ait une typologie des personnes souffrant du cancer.

Ainsi, si l’on part du principe que ceux qui ont le cancer ont certains    traits    de    leurs    personnalités    qui    sont caractéristiques, il semble d’une grande logique de penser qu’en faisant bien attention à ne pas avoir ces traits caractéristiques, on a toutes les chances de ne pas être atteint par ce problème.

Les   personnalités   à    cancer   sont   en    général caractérisées par :
  1. Une mauvaise image de soi : les personnes qui souffrent de cancer ont, très souvent, une piètre image d’elles-mêmes c’est-à-dire une fausse idée de qui elles sont réellement. Tout le monde a en effet dans chaque domaine de la vie une image de soi qui peut être négative ou positive.
    1. Le manque d’objectifs précis pour leur vie ou pas suffisamment : l’une des expériences les plus spectaculaires qu’on ait pu faire sur le cancer, notamment sur la leucémie (cancer du sang), a été faite avec des rats. On s’est aperçu que lorsqu’on mettait deux rats mâles atteints de leucémie ensemble, il y avait une lutte entre eux pour savoir qui est le plus fort. Ils passaient donc leur temps à se battre et ce faisant, ils n’avaient plus de leucémie. En d’autres termes, brusquement, ils trouvaient un but très précis pour leurs vies et ils se battaient pour l’atteinte à tout prix de  cet  objectif, ce qui éliminait la maladie de leurs corps.
    1. La tendance à l’apitoiement sur soi : s’apitoyer sur soi signifie ne pas se sentir responsable de sa situation, en rejeter la responsabilité sur les autres, sur la fatalité, sur tout sauf sur soi-même.
  • Le ressentiment permanent, c’est-à-dire, une incapacité chronique à aimer les autres et à leur pardonner, ce qui nous fait rejoindre les enseignements philosophiques et religieux séculaires.

Ceux qui tiennent le coup ont, quant à eux et semble-t-il, une personnalité beaucoup plus forte et une résistance au stress beaucoup plus élevée. Le stress est un ensemble de stimuli qui créent à l’intérieur de nous une réaction d’alarme. Si par exemple, vous vous trouvez dans une ambiance très bruyante ou que vous savez qu’un danger vous guette, vous allez être stressé c’est à dire avoir une réaction de défense qui peut être démesurée par

rapport à la situation réelle.

Ils ont également une excellente confiance en eux ainsi qu’une autre qualité très intéressante et fondamentale : la flexibilité dans leur système de croyances. En d’autres termes, ils sont ouverts à des idées nouvelles, ils sont plus tolérants et plus autonomes et ont moins besoin de relations interpersonnelles, c’est-à-dire qu’ils ont moins besoin de l’approbation d’autrui pour

opérer leurs divers choix de vie.

Le plus intéressant dans les travaux du Docteur Simonton est que sa découverte s’’applique à toutes les maladies quelles qu’elles soient et pas seulement au cancer.

Première conclusion alors : c’est en améliorant son image de soi, en ayant des buts précis pour sa vie, en étant capable d’aimer et de pardonner aux autres, en développant sa résistance au stress et surtout, en étant flexibledans son système de croyances qu’on a toutes les chances de ne pas être atteint par cette maladie ou par d’autres types de maladies.

Le Docteur Simonton a alors mis au point une méthode qu’on pourrait qualifier de psycho coaching pour aider ses patients à vaincre la maladie et il a atteint des résultats tout à fait spectaculaires.

Lorsqu’une personne commence par croire au diagnostic fataliste d’un médecin qui lui annonce sa mort, Dieu lui- même ne peut absolument pour rien pour elle. Conclusion : quoi qu’il advienne, ne croyez jamais à la mort ! Croyez plutôt fermement à la Vie. Croyez fermement que vous avez en vous-même toutes les

ressources nécessaires pour vous en sortir Gagnant et vous vivrez !

D’où vient en effet la force qui permit à une femme frêle et délicate, malade depuis des années, incapable de faire quoi que ce soit par elle-même et ayant à peine assez de force pour traverser sa propre chambre, de monter en

courant plusieurs étages et d’arracher ses enfants endormis à une chambre en flammes ?

Devant l’imminence du péril, elle a oublié sa faiblesse, elle n’a vu que le danger guettant ses enfants bien-aimés, elle a fermement cru, pour un instant, qu’elle peut faire ce qu’elle essaie de faire, et elle le fit. C’est l’esprit qui lui a donné la force nerveuse dont elle avait besoin. C’est la pensée qui a triomphé de son corps et lui a communiqué son énergie victorieuse.

De : ‘’je suis faible’’, elle est passée à : ‘’je peux sauver mes enfants’’. Son image de soi s’est donc nettement améliorée : ‘’je suis capable’’ ; elle a maintenant un objectif précis : ‘’sauver ses enfants’’, elle ne cherche pas qui est coupable, elle prend ses responsabilités, elle agit par amour  pour  ses  enfants.  Les  conditions  sont  donc désormais remplies pour une santé immédiate. Seulement, les quatre points sont dans son cas éphémères, d’où  le  retour  à  la  situation  initiale  une  fois  les  enfants sauvés.

Cette suprématie de l’esprit sur la matière nous est constamment prouvée de bien des manières. Ce qui est surprenant, c’est que l’humanité ait été si longtemps à la reconnaître et à en tirer des applications pratiques. C’est en effet par la foi qui relève l’esprit abattu, fait

circuler le sang plus librement et détend les nerfs que l’essentiel de toute guérison se produit.

LE COACHING INTEGRAL ET LA RELATION HOMME – FEMME

La vie de couple est un contrat entre deux individus qui se disent  «  nous  aimerons  partager  le  reste  du  chemin ensemble ». Chacun a mené son chemin individuellement selon des règles personnelles en toute liberté. Maintenant nous voulons cheminer ensemble il faut que nous nous entendions afin que les actes de l’un ne perturbent pas l’autre et vice versa.

Vous constaterez que le mariage de nos parents durait dans le temps. Pourquoi ? Parce que le mariage est avant tout une affaire de famille. Le choix des conjoints se faisait

par les parents sur la base des critères de compatibilité à la vie de leurs enfants. Vous comprenez alors que ce sont les deux familles qui s’entendent d’abord sur le contrat de mariage avant d’en parler aux enfants qui acceptent par devoir d’obéissance parce que convaincus du bon choix des parents. Ces derniers sont allés dans la famille où ils ont trouvé quelqu’un qui arrange leur fille, une démarche un peu égoïste mais là, l’égoïsme doit être compris non pas comme quelque chose de négatif parce que tout couple dans lequel l’un n’est pas égoïste ne marche pas.

Ne pas être égoïste suppose accepter tout ce que l’autre demande ce qui crée de la souffrance et ne permet pas à un mariage de durer parce que celui qui souffre arrivera à un moment où il deviendra une grenouille molle c’est-à- dire une personne qui n’a plus de valeur, qui n’a plus de considération et comme la nature a horreur du vide, quand vous n’arrivez plus à avoir de valeur, quand vous n’avez plus de considération pour vous-même, votre conjoint à tendance à regarder ailleurs, à tendance à aller vers une personne qui a de la valeur qui a de l’importance. Si vous voulez avoir une relation de couple qui dure, vous pouvez toujours corriger les choses aujourd’hui en demandant à votre conjoint pourquoi il vous a choisi et qu’est-ce que vous devez faire pour qu’il soit heureux et vis versa.

Cet exercice peut vous amener lorsque l’un et l’autre vous vous entendez à faire assez de conciliations pour trouver un terrain d’entente que vous devez respecter. A Bamako, une dame après avoir suivi ce séminaire demande à son mari, pourquoi tu m’as choisi ? Au début le mari dit je ne sais pas. Après il se met à réfléchir il dit et pourtant je me rappelle, « je t’avais choisi à cause de ta couleur de peau » Or,  entre  temps  elle  s’est  dépigmenter  elle  est  devenue claire. Elle s’est rendue compte qu’effectivement c’est quand elle s’est dépigmenter que le monsieur a commencé à courtiser d’autres femmes qui avait la couleur de peau que sa femme avait au départ.

La relation de couple qui dure est un contrat entre deux égoïstes parce que l’un n’a pas besoin nécessairement de l’autre pour vivre. Alors si je ne fais pas en sorte qu’il soit heureux, qu’il gagne quelque chose dans la relation, il finira par m’abandonner parce qu’il finira par chercher quelqu’un en qui il se reconnait mieux. Il est donc c’est très important que la relation de couple qui dure soit un contrat entre deux personnes qui défendent leurs intérêts et   qui   finissent   par   trouver   un   terrain   d’entente exactement comme deux hommes politiques discutent pour trouver un accord de partenariat. De la même manière les deux parties doivent discuter pour trouver un accord de vie commune, un accord de vie ensemble pour que cela puisse marcher.

Les trois phases de la vie de couple

Pour avoir méconnu ces phases beaucoup de couples ont confondu des phases normales avec séparation. Toute relation sans exception aucune, commence avec la phase de la fusion. C’est la phase de la romance où on se voit tous les jours, on s’écrit tous les jours, on ne peut rester une journée sans s’envoyer des messages. C’est donc la phase de la fréquentation au maximum. Il y a ensuite la phase de la séparation et enfin celle de la maturité. Les trois phases de la vie de couple c’est la phase de la fusion, la phase de la séparation et la phase de la maturité.

Lorsque quelqu’un est dans la phase de la fusion, vous allez voir que même en réunion, il est en train d’envoyer des messages, son téléphone est tout le temps dans sa main. Les femmes prennent pour menteur tout homme qui veut vivre la fusion avec elles du simple fait que les expériences passées, ont évolué vers la phase séparation, non non. Il ne ment pas, il dit ce qu’il pense, c’est vraiment la phase où on pense que on ne peut même pas respirer sans l’autre, c’est la phase où on se voit tous les temps, c’est la phase où monsieur passe tous les soirs, c’est la phase où il y a beaucoup de sachets cadeau les soirs, c’est la phase où il y a des sorties. C’est la phase où il y a restaurant, c’est la phase où il y a cinéma, c’est la phase où il y a promenade, c’est une phase intense et plus elle est vécue comme tel moins cela dure. Moins elle est vécue intensément plus cela

dure parce que c’est une phase où on se donne à plein régime. On met son énergie, on met ses pensées, on met ses…, bref on met tout pour que cela fonctionne. Donc cette phase est normale et vous allez voir que la plupart, la quasi-totalité des relations commencent par là. Voilà la première phase de la relation de couple, la phase de la fusion.

Quand on est dans ce bonheur, on se dit souvent que cela va durer tout le temps. On confond ce bonheur avec l’amour  et  c’est  cela  l’erreur  souvent  au  niveau  des femmes. Lorsque dans une relation vous vivez la phase de fusion, cette relation va évoluer jusqu’à un moment où l’un des deux à l’impression de ne plus exister, à l’impression que cette relation est un danger pour lui parce que ses affaires sont négligées, ses amitiés sont négligées, ses projets sont négligés. A force de donner des cadeaux tous les soirs les finances de l’Homme s’épuisent et il commence par fuir. Cette phase de séparation arrive parce que l’un des deux à l’impression d’étouffer, de ne plus avoir de liberté de ne plus avoir ceci et cela.

Je vais vous donner un cas. Je connais un couple où un jour le monsieur dit à la femme « tu es devenue un fardeau pour moi, tu m’étouffes » La femme se fâche et m’envoie un message. Je lui envoie un extrait sur les trois phases de la relation de couple. Elle lit l’extrait et elle me dit « Coach j’ai compris où est le problème ». Je demande quel est le

problème. Elle dit mon mari est passé de 1+1= 1 la fusion, à 1+1= 2, la séparation. Je lui demande alors ce qu’elle a compris. Elle répond que pour que la séparation ne dure pas, il va falloir que je vive avec lui la séparation, il va falloir que je m’éloigne de lui, il va falloir qu’il puisse sentir très vite mon absence.

L’erreur que l’on fait souvent c’est que quand l’autre commence à nous fuir, nous lui courrons après, On commence par faire tout pour le garder et c’est là l’erreur à ne pas commettre parce que si vous faites cela il va s’éloigner davantage parce qu’il va être étouffé davantage, parce qu’il va avoir peur davantage. Alors vous devez vite faire en sorte qu’il sente votre absence même si vous êtes déjà mariée. Bref, c’est pour dire que beaucoup de femmes confondent la phase de la séparation avec ‘’il ne m’aime plus’’. Non. C’est qu’il a peur. C’est qu’il s’est rendu compte qu’avec toi ses projets sont en train d’être abandonnés. Il s’est rendu compte qu’avec toi il n’a plus suffisamment d’argent pour financer les sorties, il s’est rendu compte que, il se perd.

Ses amis commencent par lui dire cette femme te prend la tête cette femme t’a envouté. Mais il a peur. Cela ne veut pas dire qu’il a cessé de vous aimer. Or, beaucoup de femmes au cours de cette phase de séparation 1+1=2 se mettent avec un autre homme et confondent cette nouvelle romance avec « c’est mieux que l’autre ». Et après

quand ce dernier revient la femme devient la gestionnaire de deux hommes parce qu’elle ne peut pas renvoyer celui qui est à 1+1=1. Elle n’a pas non plus cessé d’aimer l’autre donc elle devient la gestionnaire de deux relations.

Faites donc très attention à cette phase de séparation car lorsque vous avez vécu intensément une relation avec quelqu’un et qu’à un moment donné il commence à fuir, considérez cela comme normal et accordez-lui la liberté de penser à vous, la liberté de lui manquer ; mais si vous le persécutez il va vous fuir davantage.

La troisième phase est celle de la maturité. C’est le 1+1 = 3. Je suis moi. Mon conjoint est lui et nous formons un couple ; je suis moi, ma conjointe est-elle et nous formons également un couple. Cela veut dire quoi ? A la troisième phase maintenant, nous n’avons plus le temps pour être toujours ensemble, mais nous avons compris que chacun a besoin d’avoir son emploi du temps, ses relations et ses projets, mais nous avons aussi besoin d’avoir notre emploi du temps de couple, nos amis de couple, nos projets communs ;bref c’est la phase de 1+1=3 qui est une fusion entre la première phase et la deuxième c’est-à-dire on vit la séparation et on vit la fusion, on vit les deux ensembles c’est-à-dire que quand madame veut suivre ses feuilletons monsieur respecte, si monsieur veut suivre son journal télévisé t son match madame respecte cela. Mais après ils vont suivre ensemble ce qui les intéresse.

La troisième phase est la phase de la maturité et tout couple qui dure a atteint la phase de la maturité.

Les phases peuvent reprendre c’est-à-dire que la première phase dure longtemps si elle n’est pas intense, elle peut donc reprendre après.

Le coaching intégral vous permet de passer toutes ces étapes sans confusion et le plus sereinement possible. Il a pour objectif, ici, de conduire la relation de couple au 1 + 1

= 3, tout en gardant votre relation dans un mélange entre raison (construction de projets) et passion pour inventer un amour aussi délicieux que durable.

Passons à présent a un aspect important de vie de couple, la différence entre l’homme et la femme. La différence entre l’homme et la femme est énorme, parce que les études sur le génome humain ont révélé que l’homme et le singe sont différents à 1,6 %. Or à l’œil nu on voit beaucoup de différence entre l’homme et le singe alors que l’homme et la femme sont différents de 5 % cela veut dire trois fois plus que la différence entre le singe et l’homme ; nous avons une différence cardinale. John Gray a sorti un ouvrage dont le titre est : Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus. Cela veut dire que nous sommes constamment sur deux planètes différentes. Le problème c’est que nous fonctionnons comme si ce qui est bon pour nous l’est également pour l’autre ; résultat cela crée beaucoup de problèmes dans les couples. Je vous donne quelques exemples pratiques :

Quand l’homme se met à balayer, applaudissez-le il sera content et va balayer toute la maison et vous serez en paix. Mais s’il se met à balayer et que vous lui dites « laisse je vais faire », il considère que vous êtes en train de dire qu’il ne peut pas balayer parce qu’il se met en compétition tout le temps. En le lui disant il prend cela comme une incapacité.

Je vais vous donner un exemple dans la relation sexuelle des couples. Beaucoup de femmes se plaignent du fait qu’elles ne sont pas satisfaites après l’acte sexuel. Résultat, l’homme qui veut aller vers sa conjointe a tellement peur d’être jugé par la suite que cela peut conduire jusqu’à l’impuissance. Son cerveau peut bloquer son sexe pour qu’il ne subisse pas le jugement de la femme après. Evitez donc cela car c’est cela qui crée l’infidélité.

Il est important de savoir que l’homme est compétition et action c’est à dire qu’il voit tout en termes de performance. De même, si vous êtes assise devant la télé et que vous dites « cet homme est beau », c’est une erreur qu’il faut corriger rapidement. Sinon cinq minutes après, si vous l’invitez à manger, il vous dira « fous-moi le camp » parce qu’il est fâché du fait que vous avez apprécié la beauté d’un homme autre que lui. Il faut donc corriger immédiatement cette erreur en ajoutant : « mais pas comme mon mari ». Que ce soit votre père, votre fils ou qui que ce soit, il le prendra mal.

Aussi lorsque madame se plaint, monsieur a tendance à penser que madame veut une action. C’est à dire quand madame dit que les condiments coûtent chers au marché, monsieur pense que madame veut une augmentation du montant de la popote ; en réalité c’est faux. Elle n’est pas action. Elle est plutôt dialogue et compassion. Que veut dire compassion ? Quand elle se plaint du fait que ‘’tout coûte cher au marché’’, il faut vous plaindre avec elle et dire « c’est vrai. Oui vraiment cela ne peut pas continuer comme cela » et si elle ajoute « Il va falloir que tu augmentes la popote », dites : « c’est vrai moi-même j’y pensais ». Mais enfin c’est elle-même qui dira « comme ton salaire n’a pas été augmenté qu’allons-nous faire ? » Elle n’est pas action donc ne prenez pas ses critiques come une volonté de changement.

J’ai dit plus haut quand monsieur est en train de balayer et que vous voulez qu’il soit content, applaudissez-le, au lieu de prendre le balai. Mais c’est le contraire chez la femme.

Si la femme prend le balai et vous l’applaudissez elle va vous insulter : « tu ne peux pas venir m’aider tu es là à bavarder à applaudir ». Voilà donc de façon globale les différences générales que nous pouvons retrouver entre l’homme et la femme.

Mes recommandations à l’endroit des hommes pour le bonheur en couple.

La première recommandation c’est que vous devez envoyer un message tous les jours à votre épouse, à votre copine ou à votre fiancée pour lui dire combien vous l’aimez, combien elle est belle. Si vous avez fait l’amour la veille, il faut lui dire ce que vous avez aimé quand vous étiez au lit. Cela la fera rire toute seule, elle sera en train de rire tout le temps.

La deuxième exhortation que je voudrais faire aux hommes c’est qu’il faut dégager par semaine une journée ou une demi-journée durant laquelle votre épouse fait de vous ce qu’elle voudra et ceci selon son emploi du temps. Elle sera heureuse, elle sera contente, vous n’aurez pratiquement que la joie à la maison ; c’est très important, nous tirons cela de la vie du pasteur YONGUICHO.

Le pasteur YONGUICHO est le plus grand pasteur de l’Asie. Quand il a lancé son ministère rien ne marchait. Un jour il se met en prière et dit « Seigneur je veux que tu m’aides, je veux véritablement que tu m’aides à réussir ce ministère parce que si tu ne m’as pas appelé à cela, laisse-moi aller faire les affaires ». Et Dieu lui demande : « quel est l’ordre des priorités dans ta vie ? » il dit : « Dieu, la religion moi mes enfants et ma femme ». Dieu dit : « tant que c’est comme cela, cela ne marchera pas ». Il dit « comment ? toi Dieu tu es le premier non ? Dieu lui répondit : « oui ».

« Après toi il y a l’église ». Dieu dit : « non. Après moi Dieu, il y a toi-même, après toi-même il y a ton conjoint, après ton conjoint il y a tes enfants, après tes enfants il y a la religion. Dieu dit : « si l’ordre n’est pas comme cela, rien ne marchera ». Et c’est ainsi qu’il décide d’accorder désormais les lundis à sa femme. Et donc tous les lundis, c’est la femme qui organise son emploi du temps. Elle l’emmène au salon de coiffure, au restaurant, faire du shopping, il lui fait l’amour.

Aujourd’hui le pasteur YONGUICHO dit ceci : « que Dieu m’excuse, vraiment lundi est plus doux que le dimanche » parce que vraiment quand il passe un bon lundi, toute la semaine jusqu’au dimanche est une semaine de grâce. Pourquoi ? Parce qu’il fait plaisir à une personne qui a Dieu en elle ; sa femme a Dieu en elle. Donc en faisant plaisir à sa femme il fait plaisir à Dieu. Dieu a mis à côté de vous sa merveilleuse créature. Si vous ne lui faites pas du bien, Dieu ne sera pas content. Voilà les conseils que je peux donner aux hommes pour réussir davantage dans leur couple.

Aux femmes, je vais principalement leur dire qu’il faut qu’elles fassent en sorte de d’être plus souples, plus simples, plus sexy parce que quand l’épouse commence par devenir une vieille femme portant des robes de grand-mère, toujours en pagne à la maison, cela tue les désirs. Vous savez la relation de couple est nourrie par le désir. Le désir d’aller vers l’autre, de le toucher, de l’embrasser, de l’enlacer. Alors, si vous vous négligez, l’autre n’a plus cette envie.

Imaginez un monsieur qui se réveille la nuit. il se retourne et au lieu de voir sa femme, il voit sa grand- mère parce qu’elle a porté une robe grand- mère alors que les femmes dorment avec une tenue de chambre, de la lingerie fine.

Un monsieur qui a suivi un séminaire sur le bonheur conjugal à Cotonou et qui est reparti à Porto-Novo, a appelé sa femme, a pris une photo dans l’album de famille et demande à sa femme : « qui est ce ? » La femme répond « c’est moi » ; et le monsieur dit : « mais on ne dirait pas ». La femme répond : «  j’ai maintenant des enfants  ». Le monsieur dit : « parce que tu as fait des enfants, moi je vais devenir infidèle. Tu es en train de me rendre infidèle arrête cela, change. A onze heures tu ne t’es pas encore lavée tu es tout le temps en train de … de… de… Ah le lendemain il se réveille autour de six heures et voit madame qui s’est déjà lavée, en train de faire le ménage en culotte. Il dit « coach, j’ai annulé le service et j’ai fait correctement l’amour ». Il faut donc faire en sorte que votre mari vous désire tout le temps, que votre mari ait envie d’aller vers vous.

Autre chose, n’écoutez jamais ceux qui viennent vous faire des rapports au sujet de votre mari en vous racontant qu’ils l’ont vu avec quelqu’un d’autre ; en les écoutant, vous allez pourrir votre humeur et détruire votre foyer. Et quand cela arrive, ce n’est pas à votre mari qu’il faut reprocher des choses. Allez devant un miroir, vérifiez si c’est la personne qu’il a épousée qui est devant ce miroir. Si ce n’est pas le cas remettez-vous en cause. Reprenez donc votre vie en main, recommencez par vous mettre en valeur, recommencez par rayonner et vous allez voir que naturellement il va se rendre compte que ce qui est au dehors n’est pas meilleur à ce qui est à la maison ainsi il va vous revenir.

Toutes les fois que vous doutez que votre mari commence par s’occupez du dehors ; les amies remettez de l’ordre à l’intérieur. Un jour j’allais à Porto-Novo ; il y avait deux dames dans la voiture respectivement âgées de 30 ans et de 62 ans. La plus jeune me dit « voilà mon mari ne dort plus à la maison >> et la maman de 62 ans repique : « cela ne peut pas m’arriver ». Je dis « comment », elle dit « cela ne peut pas m’arriver ; le seul jour où mon mari a eu une heure de retard, je suis allée au salon j’ai fait un chignon, j’ai porté un body et je l’ai attendu. A son arrivée, Il ne m’a pas reconnue et il me demanda et je suis venue vers lui en balançant mes fesses. Il dit « maman, qu’y a t il » ? Je répondis : « qui est ta maman, t’ai-je mis au monde ? Je suis une jeune fille, n’est-ce pas une jeune fille que j’ai devant moi comme cela ? n’est-ce pas une jeune fille que j’ai derrière ? », et elle dit « quand ton mari commence par ne pas tourner rond, va devant un miroir pour voir si tu es toujours la merveilleuse femme qu’il a épousée.

Voilà comment on garde un couple. Voilà comment on fait rayonner une relation. Voilà des conseils pratiques que vous devez appliquer pour pouvoir véritablement réussir. Le regard de l’homme est érotisé s’il voit quelque chose d’érotique il va courir derrière il n’y a rien à faire. Si vous faites ce que je dis cela va marcher.

Cherchez toujours à varier les positions car rester tout le temps couché l’un sur l’autre détruit les couples. Ecoutez- moi bien, l’homme n’aime pas la variété de femmes mais plutôt la variété de positions sexuelles ; ce qui veut dire que si vous faites l’amour avec lui toujours dans les mêmes positions il va expérimenter d’autres positions avec d’autres femmes. Faites-en sorte de faire l’amour avec lui tantôt sur le lit, sous le lit, dans les placards, au balcon, sur la terrasse, au salon, à la cuisine, à la toilette. Exploitez toutes les possibilités que Dieu vous a données pour faire l’amour. Il y a une dame de 62 ans qui nous a dit quand elle sort avec son mari, et quand cela les prend, ils cherchent un coin et ils font correctement l’amour ; vraiment c’est cela qui donne vie au couple. Le caractère interdit, le caractère amusement, le caractère ceci ou cela donne vie, agissez comme cela et votre couple va durer. Et surtout si vous êtes déjà en panne, reconstruisez en y mettant la programmation pour que Dieu suscite votre conjoint à comprendre afin que vous fassiez les réformes nécessaires pour pouvoir réussir

Pour finir, bien faire l’amour oui mais bien faire l’amour est le socle même du bonheur conjugal. Le coaching intégral a établi les caractéristiques  d’un bon coup, toujours pour apporter encore plus de bonheur dans

le couple. Qu’est-ce qu’un bon coup ? Si l’on est tous, potentiellement le bon – ou le mauvais – coup de quelqu’un, certaines qualités se retrouvent chez tous les bons au lit. Ces caractéristiques s’appliquent aussi bien à une femme qu’à un homme.

  1. Le bon coup est attentif. C’est la base de qui veut être bon au lit : écouter l’autre, à tous les niveaux.
  2. Le bon coup est gourmand. On est meilleur “lorsqu’on a faim“. Ainsi, créé pour pouvoir se reproduire en toute saison, l’être humain peut profiter des mystères du sexe à satiété. Cependant, une chose reste sûre: n’est bon au lit que celui ou celle qui, à la base aime cela.
  3. Le bon coup est aventurier et joueur. Le bon coup est curieux, joueur, aime tester et flirter avec ses limites et celles de son ou sa partenaire.
  4. Le bon coup est technique. On ne va pas se leurrer. Il y a de croustillants secrets pour faire chauffer cette mystérieuse machine qu’est le corps humain.
  5. Le bon coup est confiant.
  6. Le bon coup communique. Il est parfois (ou souvent) important de parler. C’est bien de dire ce que l’on ressent, pour mieux aiguiller l’autre et mieux faire soi- même.
  7. Le bon coup est énergique. Lorsqu’on fait l’amour, autant s’y être à 1000 % (et ce, même si c’est seulement pour cinq minutes).
  8. Le bon coup est dans le moment présent.
  9. Le bon coup est sensuel. La sensualité et l’érotisme ne sont pas des notions floues pour qui sait y faire.
  10. Le bon coup est généreux. En amour, il faut savoir s’affranchir de cette idée commerciale que tout est de l’ordre du donnant-donnant, je descends donc tu descends. Il faut habilement instaurer un rapport de confiance.

L’un des rôles du coaching intégral dans la relation de couple est justement de vous amener à ne plus faire du sexe un tabou et à comprendre son importance dans le couple.

V-LE COACHING INTEGRAL ET LA RELATION PARENTS- ENFANTS

En coaching intégral, la relation parents- enfants est fondée sur le regard des parents sur leurs enfants. Vous avez certainement entendu parler de l’effet pygmalion.

Le psychologue américain Robert Rosenthal est convaincu que le fait de catégoriser une personne provoque une certaine attente quant au comportement de cet individu. Il pense alors que l’individu pourrait bien se conformer à ce qu’on attend de lui par rapport au stéréotype dont il est l’objet. Robert Rosenthal (né le 2 mars 1933 à Giessen en Allemagne) est un psychologue américain, Professeur à l’Université de Californie à Riverside.

En   1950,   Rosenthal   prend   douze   rats   qu’il   sépare aléatoirement en deux groupes A et B. Il demande ensuite, à deux groupes d’étudiants en psychologie de faire passer aux rats des tests dans un labyrinthe. Au premier groupe d’étudiants, il confie les rats du groupe A en disant qu’ils ont été sélectionnés parce qu’ils sont de bonne lignée et intelligents (soi-disant). Le deuxième groupe d’étudiants

reçoit les rats du groupe B et il leur dit que ces rats sont de mauvaise lignée et qu’ils auront du mal à apprendre.

Les  résultats  confirment  très  largement  les  prédictions fantaisistes  effectuées  par  Rosenthal  :  certains  rats  du groupe B ne démarrent même pas l’exploration du labyrinthe. Après analyse, il s’avère que les étudiants se sont comportés différemment avec leur groupe de rats

Pour tester son idée, le psychologue Robert Rosenthal s’est demandé si on pouvait aider un élève à progresser en éliminant chez son professeur les préjugés liés à son origine. Il eut alors l’idée de faire croire aux enseignants que certains de leurs élèves sont surdoués, issus des quartiers aisés  et  le  résultat  fut  spectaculaire.  Tous  les  enfants déclarés surdoués aux enseignants ont atteint les performances d’un enfant surdoué.

L’explication donnée par Rosenthal pour confirmer son hypothèse est celle de la prophétie auto-réalisatrice appelée « EFFET PYGMALION ». Si un enseignant pense qu’un enfant est particulièrement surdoué, son attitude envers cet enfant change immédiatement et l’enfant se sent plus en confiance, plus motivé. Si par exemple, vous

présentez un enfant à un enseignant comme étant l’enfant d’un Chef d’Etat, il passera plus de temps à regarder cet enfant, à lui sourire, à lui parler positivement et avec respect,   d’où   l’envie   de   l’enfant,   très souvent

inconsciente, d’être à la hauteur de la confiance qu’il lit dans les yeux de l’enseignant.

Rosenthal finit donc avec la conclusion qu’il faut toujours regarder les enfants avec amour, joie, bonheur, paix, etc… pour pouvoir obtenir le meilleur d’eux.

Cependant, le coaching intégral va encore plus loin. Il démontre en effet qu’outre les regards positifs que nous devons poser sur nos enfants et d’ailleurs sur tous les enfants en toutes circonstances, il nous faut également et ce, de manière impérative, dire des paroles positives sur eux, que

ce soit en leur présence ou en leur absence. En effet, une parole qu’elle soit négative ou positive, prononcée ou même     simplement     pensée,     a     des     pouvoirs extraordinaires de concrétisation si l’on n’y prend garde.    Notre    article    scientifique    sur    la    Parole Transformatrice en dit long. Vous le trouverez sur le site internet www.africacoachingfortheworld.com dans la rubrique ‘’Revues Scientifiques’’. Il est donc préférable que nous usions toujours positivement du pouvoir de nos paroles et de nos regards pour accompagner les enfants vers la parfaite réussite de leur vie.

La  manière  dont  nous  traitons  les  enfants  en  quelque circonstance que ce soit, impacte considérablement leurs

résultats sur tous les plans. Dire tous les jours à un enfant qu’il est la réussite le conduit infailliblement à la réussite. Lui dire tous les jours qu’il est la santé le conduit également à être toujours en parfaite santé. De la même manière, dire tous les jours à un enfant qu’il n’est qu’un bon à rien le conduit à être effectivement être un bon à rien à travers ses comportements, car en réalité toute créature

humaine est toujours dotée de talents inestimables qu’il faut savoir découvrir et faire fructifier.

En d’autres termes, on récolte toujours ce que l’on sème, même lorsqu’il s’agit des enfants. Si pendant leur éducation, nous leur donnons tout notre amour, nous leur parlons et les regardons positivement en toutes circonstances, nous pouvons nous attendre à obtenir le meilleur d’eux, sur tous les plans. En effet, lorsqu’on a semé et soigné une bonne graine, on ne peut que récolter un arbre magnifique qui à son tour donnera de bons fruits. En revanche, lorsque nous passons tout le temps à semer des paroles et des attitudes négatives dans la vie des enfants, il est tout à fait logique que leurs résultats soient tout aussi négatifs sur tous les plans. En effet, dans la vie humaine, on ne récolte jamais que ce que l’on a soi-même semé, que ce soit de manière consciente ou inconsciente. D’où la nécessité pour chacun de s’auto-éduquer à ne semer que du

bon et du très bon dans la vie des enfants pour pouvoir plus tard récolter du bon et très bon en eux.

VI-LE COACHING INTEGRAL ET LE LEADERSHIP

Le dictionnaire Larousse définit le leadership comme étant la fonction d’une personne qui, à l’intérieur d’un groupe prend la plupart des initiatives, mène les autres membres du groupe, détient le commandement.

Le coaching intégral quant à lui définit le leadership comme étant la capacité d’une personne à rendre une vision réelle, sa capacité à influencer les membres de son équipe. Il ne s’agit pas d’une influence à des fins égoïstes ; il

ne s’agit pas non plus d’une question de titre ou de position. Il s’agit plutôt d’une question d’impact positif pour des résultats probants.

Cependant, avant de chercher à influencer une autre personne, il faut d’abord soi-même être. En effet, lorsqu’on parle de leadership tout le monde pense au fait de faire ceci ou faire cela. Un sondage rapide autour de vous vous fera constater que pour la plupart des gens un leader est quelqu’un qui fait ceci ou cela. Erreur ! En effet, qui est en train de faire ceci ou cela est fondamental, en ce sens qu’il s’agit d’un facteur déterminant dans la réussite ou l’échec de l’action menée. Oui, une personne qui aspire

à exercer le leadership doit d’abord impérativement se préoccuper d’être avant de penser à faire. En effet, “To Be before To Do and To Do before To Have’’.

La première étape pour devenir un leader est donc « To Be ». Il est en effet impossible d’influencer qui que ce soit si vous-même vous ne reconnaissez pas votre propre valeur. Il a été démontré dans l’article scientifique sur la Parole Transformatrice que le deuxième niveau possible de perturbation de la vie de l’Homme est son identité. Prendre conscience de sa propre valeur est incontournable pour devenir un bon leader. En prenant conscience de qui vous êtes, vous pourrez efficacement impacter le monde.

Avant toute chose, retenez que vous n’êtes pas ce que les autres disent que vous êtes ; vous n’êtes pas ce que la société dit que vous êtes. Vous êtes plutôt qui vous-même osez être. Si vous osez être un Grand, un VIP (Very Important Person) alors vous l’êtes. Si vous osez être un valet, vous serez perçu et traité comme tel ; si vous osez être un Roi, vous serez également perçu et traité comme tel. En prenant conscience de qui vous êtes réellement, il vous sera beaucoup plus facile d’influencer.

L’un des rôles du coaching intégral est donc de vous aider à corriger votre identité, ce qui règle l’aspect « To Be ». Prenons   l’exemple   de   Gohou.   Gohou   est   un   artiste comédien originaire de la Cote d’Ivoire. On le retrouve dans la série ‘’Ma Famille’’ de Delta Akissi. Il a une bosse et est petit de taille. Pourtant, nous savons tous qu’actuellement il va sans cesse, de réussite en réussite. Conclusion : ce n’est pas votre réalité présente qui vous définit mais seulement et uniquement qui vous osez être.

Une fois l’étape du « To Be » réussie, vous pouvez désormais vous concentrez sur ce que vous faites en tant que leader, donc sur la deuxième étape : « To Do ». Vos actions doivent en effet être à l’image de qui vous êtes réellement. L’exemple parfait d’un leadership réussi est le leadership du grain de café. Si vous n’avez encore

jamais fait du café, essayez et observez. Lorsqu’on met un grain de café dans de l’eau chaude, il commence d’abord par fondre avant d’imposer, dans un second temps son arôme et sa saveur à l’eau chaude. De la même manière, lorsque vous désirez impacter positivement un groupe de personnes, la toute première étape est de commencer par vous fondre dans le groupe, à l’image du grain de café, c’est-à-dire vous rapprocher des autres membres pour apprendre à les connaître personnellement. Vous devez en effet connaître personnellement les personnes dont

vous désirez être le leader afin de pouvoir les valoriser, leur donner de la considération. Tout être humain désire en effet être reconnu, important et apprécié. Ainsi, pour pouvoir impacter

efficacement une personne ou un groupe de personnes, vous devez impérativement commencer par leur donner de la reconnaissance, de l’importance et de l’appréciation. Le coaching intégral intervient également dans cette étape pour vous aider à vous rapprocher des autres sans les importuner.

Vient enfin, la troisième et dernière étape : « To Have ». En effet, il n’y a jamais d’action sans réaction : lorsqu’il y a action, il y a toujours réaction. Ainsi, lorsque vous agissez en conformité avec qui vous êtes réellement, vous obtenez toujours en retour ce que vous désirez. Vous êtes,

vous faites selon qui vous êtes, alors vous aurez inévitablement les résultats que vous escomptez, vos attentes seront comblées. Vous aurez de la considération, de l’importance et de la valeur parce que vous avez vous-même donné cela. Vous serez donc un leader accompli. Le leadership se manifeste

réellement lorsque se combinent vision et actions. Ensemble, ces deux éléments peuvent en effet conduire d’autres personnes qui partagent la même vision, à s’impliquer et à générer un résultat intuitif et imaginatif.

Le leadership créatif est le leadership qui innove et permet de faire face aux situations de changements incessants, comme par exemple la globalisation des marchés. Ce type de leadership est utile pour les équipes, les organisations et les communautés. En effet, lorsque nous

décomposons l’expression « leadership créatif », nous retrouvons les mots « leadership » et « créativité ». Regardons chacun de ces mots d’un peu plus près.

Le leadership est la capacité d’une personne à influencer et à fédérer un groupe pour atteindre un but commun, dans une relation de confiance mutuelle et pour une durée limitée. Les thèmes centraux du leadership sont: vous, vos relations avec les autres et le changement. Et notre leadership est exprimé comme un

rôle (être celui qui incarne la vision, qui déclenche l’action), comme une identité (conscience de soi permanente) et comme un comportement (une façon de traiter les autres).

La créativité quant à elle, est l’habileté de voir les choses différemment, de penser sans contraintes. Plusieurs ne se voient pas comme étant créatifs ; c’est si facile d’associer la créativité uniquement à la création artistique. En fait, tout le monde est créatif ! Il faut simplement laisser libre cours aux idées.

Un  des  pires  ennemis  de  la  créativité  est  la  pression négative de l’entourage face aux idées nouvelles. Il faut plutôt se laisser rêver, jouer avec une idée, la tourner dans tous les sens. Un leader créatif a tout avantage à côtoyer d’autres leaders créatifs et à sortir de son élément, de sa zone de confort. Avez-vous déjà remarqué à quel point on se sent créatif en voyageant ?

Les leaders créatifs sont :

  1. des philosophes du résultat,
  2. des créateurs de passion,
  3. des générateurs d’idées et d’implication,
  4. des bâtisseurs de tribu,
  5. des conquérants de marchés.

Il y a une forte différence entre le gestionnaire et le leader créatif. Le gestionnaire reçoit son pouvoir des supérieurs

alors que le leader créatif reçoit son pouvoir et son prestige de la confiance et de l’admiration de ses collaborateurs. Un leader créatif se préoccupe de ceux qui sont sous ses ordres afin que ces derniers atteignent leur plein rendement pour la satisfaction des clients, des collègues et des

supérieurs.

Nous devons aussi garder à l’esprit la différence qu’il existe entre gérer des ressources et diriger des personnes. Au sens propre du terme, la gestion implique le fait d’utiliser des ressources de la manière la plus efficace et la plus productive possible. Néanmoins, pour être de bons dirigeants nous devons rigoureusement éviter d’utiliser les gens comme nous utilisons d’autres ressources.

Le leader créatif se préoccupe des personnes et se concentre sur l’aide qu’il peut apporter aux individus pour qu’ils  utilisent  leurs  ressources  et  leur  potentiel  de  la manière la plus efficace et la plus productive possible. Un leader créatif a des convictions personnelles fortes

qu’il défend au risque de perdre son poste. Un leader créatif fait de ses collaborateurs des dirigeants qui lui ressemblent.

VII-LE COACHING INTEGRAL ET LA STRATEGIE

Jeune de 39 ans, inconnu il y a quelques années, le plus pauvre parmi les candidats, à la tête d’une simple association créée il y a seulement un an, Emmanuel Macron est devenu Président de la France. Pourquoi et comment est-ce possible ?

Cela fait des années que nous le disons : personne ne réussit en comptant sur des ressources extérieures, sur les autres, sur l’argent des autres, sur les relations des autres. Pour réussir, Il faut simplement faire preuve de stratégies.

Emmanuel Macron est un produit de l’Ecole Nationale d’Administration, une structure reconnue pour former des cadres compétents. Il a donc misé sur sa formation.

Il a ensuite construit des relations utiles à l’ENA où il finit par épouser un de ses professeurs, à la banque où il connut Jacques Attali qui va le présenter à François Hollande et dans l’association ‘’En Marche’’ où il réunit des hommes et femmes qui veulent prendre leur revanche sur l’élite. Enfin, ses valeurs humaines, son degré de sagesse, de dignité pour susciter la confiance, de bienveillance, de bravoure, d’autodiscipline et de rigueur lui ont été d’un grand secours.

Avec de la stratégie donc, il a construit une méthode, une organisation, une équipe, une manière de valoriser, de promouvoir les autres, une manière de répartir les gains, d’où sa réussite.

Voilà donc pourquoi et comment la réussite de Macron, voilà pourquoi et comment ta réussite, voilà pourquoi et comment toute réussite. Formations pour développer des compétences personnelles, construction de relations utiles, culture de valeurs humaines et mise en place d’une méthode de valorisation de l’effort des autres, de partage des gains.

C’est ainsi qu’il a pris le pouvoir, c’est ainsi qu’il va faire gagner la France. Nous ne sommes pas ici pour parler de politique, Nous voulons parler de vous, de nous, de notre réussite qui passe aussi par la stratégie.

Nous nous devons d’user de stratégie dans tous les domaines de notre vie. Trouver nos forces et nos faiblesses, étudier le terrain, nouer de bonnes relations et avoir de bonnes valeurs. Que ce soit à la maison, dans une entreprise, à l’église ou même dans votre quartier, vous aurez besoin de stratégie.

VIII-LE COACHING INTEGRAL ET L’EMPLOI

Le problème épineux de l’emploi est pour l’Afrique comme pour le monde une préoccupation permanente, récurrente et difficile. De nombreuses initiatives ont été prises ici et là, avec des résultats mitigés.

Les divers Etats ont investi beaucoup de ressources sans venir à bout de ce phénomène. Le problème de l’emploi comme celui de la fortune et du développement fait appel à une remise en cause de nos conceptions habituelles pour oser toucher les fondements de la société.

En effet, les certitudes héritées de nos parents et inculquées à nos enfants sont pour beaucoup dans l’épineux problème

du chômage. Qui parmi nous n’a pas demandé à son enfant de travailler à l’école pour avoir un bon diplôme et par la suite un bon emploi ? Ce conseil porte en lui-même les germes du chômage, de la pauvreté, du sous- développement.

A l’indépendance, l’Etat avait besoin de fonctionnaires et l’école devait former pour la fonction publique qui recrutait les meilleurs en matière de notes. Le conseil ci- dessus s’inscrit donc dans cette logique et se comprend dans son contexte.

Ainsi, l’Etat a recruté pendant longtemps des diplômés préparés à exécuter des tâches sans aucune créativité, sans capacité de produire de nouvelles idées, de nouveaux projets, de la richesse. Ceci a entrainé une augmentation des travailleurs sans augmentation du travail à faire et des ressources pour les rémunérer.

Conséquence logique, l’Etat ne peut plus recruter tout le monde et a du mal à offrir à ses fonctionnaires de bonnes conditions  de  travail.  La  solution  facile  adoptée  fut d’encourager l’initiative privée. Nos pays ont donc déboursé des milliards avec l’aide des bailleurs de fonds, pour financer la création d’entreprise par des milliers de jeunes.

Or, ces jeunes sont formés pour exécuter des tâches et non pour prendre des initiatives. Ils se retrouvent donc subitement chefs d’entreprise, ils doivent s’occuper et occuper leurs employés, ils doivent inventer le travail à faire. Commence alors une galère qui finira par la faillite. Je ne veux pas m’attarder sur ceux qui ont pris ce financement pour se marier, pour tenter l’immigration clandestine, etc….

Les grandes entreprises qui devraient absorber une grande partie de ces diplômés ont elles aussi besoin de créativité, d’innovation pour survivre et accroître le travail à faire et donc  le  besoin  de  main-d’œuvre.   Le  tissu  économique, l’emploi, la fortune et le développement souffrent de ce conseil que nous donnons à nos enfants : « travaille à l’école pour avoir de bons diplômes et un bon emploi ». C’est toute leur vie qui est façonnée par ce conseil.

Imaginons un monde où les parents disent à leurs enfants « va à l’école pour apprendre comment gagner ta vie, comment réussir ta vie, comment faire mieux que nous, comment atteindre tes objectifs, comment devenir riche ». Dans ce monde, l’enfant sortira de l’école peut-être sans diplôme, mais avec des solutions, avec des idées, avec des stratégies, avec des initiatives.

Il y a dix ans de cela, j’ai initié au Bénin un programme de formation des Techniciens Supérieurs en Développement d’une durée de deux ans. Vingt Neuf (29) étudiants ont pris le départ avec nous. Au bout de six (6) mois, un ami à moi lance une société pour gérer le départ et l’arrivée des vols Air-France à Cotonou. Il me demande de lui fournir près d’une trentaine d’employés pour avoir vécu notre système de formation.

J’ai rassemblé mes étudiants et leur ai dit : « vous êtes venus ici pour apprendre à devenir riche, à réussir votre vie, à vous développer. Maintenant, j’ai une opportunité qui vous permettra d’apprendre en pratiquant. Je vous encourage à la saisir, quitte à faire des cours du soir si le diplôme vous semble important ». Dix Sept (17) d’entre eux ont saisi cette opportunité et leur vie a pris une tournure positive car ce furent des emplois décents, stables, formateurs.

Nous devons revoir non le contenu mais le pourquoi de notre système éducatif. Détenteur d’un Baccalauréat option Comptabilité, j’ai pu enseigner par la suite la philosophie et le français car bien que de coefficients faibles dans ma série, ces deux matières m’offraient des éléments essentiels pour l’atteinte de mes objectifs de vie.

En fait, les ressources humaines désignent la capacité du personnel à produire de la richesse pour leur prise en charge et pour le développement de l’entreprise. C’est donc le conseil de notre monde imaginaire qui peut permettre à nos enfants de chercher dans leur formation les éléments pour répondre aux besoins des entreprises et se garantir un emploi durable.

Si nous aurons du mal à agir de manière macro, nous devons tout au moins changer de paradigme dans l’éducation de nos enfants. Vouloir les meilleurs diplômes pour eux est une bonne chose car cela suscite le respect et la considération de la société. Cependant, ce qui garantira la réussite de leurs vies est ce qu’ils tireront de leurs formations comme connaissances pratiques et monnayables. Nous savons donc quoi faire désormais pour l’éducation de nos enfants.

Nonobstant le mauvais départ, il est encore possible et même impératif d’aider les diplômés en quête d’emploi à acquérir les compétences personnelles, humaines et relationnelles nécessaires pour créer leurs propres emplois.

Oui, il ne s’agit plus de chercher un emploi mais bien de créer son propre emploi. Et cela passe par un changement radical de paradigmes.

Le terme « compétence » fait référence à une combinaison de valeurs, d’attitudes, d’aptitudes techniques et de comportements   directement   liés   au   succès   et   à   la performance en milieu de travail. Un personnel qui n’a pas atteint un certain niveau de développement personnel ne pourra pas produire du résultat. Une personne qui ne sait pas qui elle est ni de quoi elle est capable ne peut pas avoir un emploi. Le deuxième aspect des Soft Skills est la compétence humaine. Prenons un exemple très simple : aucune des écoles ou des centres de formations dont nous avons pu consulter le programme n’enseigne ou même ne parle du professionnalisme, ni de l’intégrité. Le professionnalisme est très simple : je fais ce qu’on me

demande de faire en temps et en heure, quelles que soient les difficultés auxquelles je pourrais être confronté. L’intégrité signifie, quant à elle : je ne touche pas à ce qui ne m’appartient pas. Nous sommes tous

d’accord sur le fait qu’il est impossible d’avoir ou de garder un emploi sans ces compétences.

Prenons à présent le côté relationnel. A plusieurs reprises, j’ai fait une petite expérience avec des jeunes en quête d’emploi. Je leur ai demandé de lire leurs dix premiers

contacts puis de me donner la profession de ces derniers. Je vous épargne les détails ; mais sur une vingtaine de jeunes ayant participé, plus de la moitié n’avaient aucune relation qui puisse les pousser vers le haut. Ne dit-on pas : “Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es” ?

Ou encore, “Qui se ressemble s’assemble” ? La légitimité de la Bible étant reconnue de tous, nous allons encore y prendre un exemple pour montrer l’importance des compétences relationnelles. Il est dit en Proverbes 13, verset 20 : « Celui qui fréquente les sages devient sage. Mais celui qui se plaît avec les insensés s’en trouve mal ».

Les écoles et universités offrent des formations qui ne correspondent pas aux besoins actuels des chefs d’entreprise, décideurs et managers. Les entreprises actuelles ont besoin d’employés qui ont des compétences personnelles, humaines et relationnelles.

IX-COACHING INTEGRAL ET ENTREPRENEURIAT

Comment partir de rien pour mettre en place une entreprise   qui   marche,   c’est   tout   simplement   cela l’entreprise sans financement. Pendant longtemps on nous a menti, on nous a dit que pour créer une entreprise il faut un financement. Pendant la période de corona virus, il y a eu des financements qui ont été accordés. Ne tombez pas dans le piège de oui le taux n’est pas élevé. Même si le taux est de 0%, quelqu’un va prendre, ira à Dubaï acheter plein de marchandises, rentrer avec et commencez par souffrir. C’est à cela que cela sert. J’ai une sœur qui faisait du commerce, cela lui marchait très bien elle n’avait fait aucun prêt pour démarrer ; mais après, les prêts sont venus et ont justement tué son commerce. Pourquoi ? Parce que c’est de l’argent facile qu’on prend et qu’on commence par gaspiller ; on n’en a pas besoin et c’est pourquoi on le gaspille. On ne crée rien avec l’argent. Quand vous prenez l’argent d’un riche, en cours de route il vous appelle, vous rentrez il vous appelle, le lendemain vous n’êtes pas encore réveillé, il vous appelle encore pour savoir si vous êtes déjà sur pied. A cause de son argent il va contrôler désormais votre vie, votre emploi du temps, vos journées. Vous n’êtes plus libre. Ce n’est pas comme cela qu’on crée une entreprise.

On va prendre un exemple très simple et que tout     le monde a observé : Emmanuel Macron. Il n’est pas venu au pouvoir par l’argent, lorsqu’il a dit « je veux être président », personne n’a cru en lui. Il a sorti un livre, il a commencé par le vendre. Avec les recettes du livre, il a mis en place un réseau relationnel. Il est allé chercher les personnes qui ont envie de donner une bonne leçon aux autorités. À ces dernières il a ensuite ajouté les syndicalistes et les ouvriers. Il a ainsi formé un mouvement qui a commencé à travailler. Ils ont donc mis en commun leurs compétences. Les riches, ayant vu tous les résultats de leur travail, ont dû rejoindre Emmanuel MACRON en qui ils croyaient à présent. Le financement est donc disponible ; l’argent de Dieu vous rencontre en action. Vous ne pouvez pas prendre de l’argent pour créer une entreprise, il faut que vous démarré, que vous soyez en action pour que l’argent de Dieu puisse vous rencontrer. Si vous prenez un cadavre, si vous lui donnez de l’argent il ne pourra rien faire avec. Si nos compétences sont mortes et font de nous un cadavre, l’argent ne pourra rien y changer. Il faut d’abord réveiller nos compétences personnelles humaines et relationnelles ; avec ces dernières maintenant vous pouvez entreprendre et gagner. Revenons encore à Emmanuel Macron, il avait des compétences personnelles, la bonne preuve quelle que soit la situation en France, il arrive toujours à s’en sortir.

Ce dont vous avez besoin pour entreprendre, c’est développer vos compétences personnelles humaines et relationnelles. Comment voulez-vous que quelqu’un même si vous mettez des milliards à sa disposition puisse réussir en répétant tous les jours ; rien ne va dans ma vie, les affaires ne marchent pas. Tant qu’il continue de dire cela, il ne peut pas réussir. C’est donc pourquoi, il faut impérativement faire du développement personnel ; il faut avoir fait du coaching intégral ; utilisé la parole transformatrice. Il faut donc avoir fait le nécessaire pour développer ses compétences personnelles. Si vous remettez des milliards à quelqu’un qui est encore vulnérable et qui crée une entreprise, il suffit que quelqu’un vienne lui dire on t’a envouté et c’est fini il va commencer à douter. C’est donc important qu’avant de créer une entreprise vous puissiez revoir vos compétences personnelles. C’est la première chose à régler.

Le développement personnel vise principalement à nous réconcilier avec notre Être intérieur. De manière concrète, il établit (ou rétablit, selon le cas) la connexion entre notre Être intérieur et nous. Lorsqu’elle est accompagnée de patience, de persévérance, de conviction intime et de confiance, cette merveilleuse connexion de vie nous procure joie, liberté, paix, santé, prospérité, réussite intégrale, en d’autres termes, tous les bons de la Vie, toutes les richesses infinies de la Vie.

Le développement personnel et mental nous donne une meilleure perspective de nous-même et de la vie. Il guérit les blessures causées par notre égo puis nous permet de discerner la voix de l’égo de celle de notre Essence. Autrement dit, le développement personnel et mental nous permet d’écouter notre Être intérieur tout en rassurant et en intégrant la personnalité.

Cependant, il est impossible pour une personne de vivre pleinement le processus du développement personnel sans passer par les étapes suivantes : Vaincre la certitude, Relâcher l’emprise de la personnalité, Ecouter et comprendre l’appel de son Essence, Pratiquer le lâcher-prise et la confiance en son Essence, Déjouer les stratégies de résistance de l’égo, Traverser le passage déroutant, s’Abandonner à la joie, Déguster l’état de grâce, Connaître la vérité pour savourer la liberté.

Ensuite les compétences humaines dont un aspect important est le degré d’intégrité. En effet, les gens ne peuvent pas avoir envie de faire affaire avec des malhonnêtes. Il faut que quiconque veut créer une entreprise devienne intègre, professionnel, qu’il rentre dans le respect de la diversité culturelle. L’intégrité est la qualité d’une personne qui ne se laisse pas corrompre, une personne de confiance, une personne fiable. Il est impossible de trouver et sans cette qualité. De façon pratique, ne pas toucher à ce qui ne m’appartient pas, faire très bien ce que j’ai à faire, parler toujours vrai. Être intègre, c’est aussi être fidèle à ce que l’on est réellement, sans jamais aller à l’encontre de ses principes. Avoir de l’intégrité, c’est faire preuve d’honnêteté et d’éthique être sincère et authentique. Qui voudra faire affaire avec une personne qui présente des facettes de vol, mensonge etc. ? Vous comprenez donc pourquoi cette compétence humaine.

La plupart des chrétiens bornés ne réussissent rien parce qu’ils méprisent tous ceux qui ne sont pas dans leur religion. Ce faisant, ils vont fuir les gens alors que vous avez besoin de relations pour réussir dans ton entreprise. Il est important en milieu de travail de respecter la foi des autres, la culture des autres, la différence des autres. C’est cela le respect de la diversité culturelle. Après avoir réglé les compétences personnelles, il faut régler maintenant les compétences humaines en travaillant son intégrité, son professionnalisme, son respect de la diversité culturelle Le professionnalisme demande de mettre en œuvre toutes les habiletés, attitudes, connaissances nécessaires pour assurer l’exécution parfaite, en temps et en heure, des tâches assignées. Ces valeurs humaines, il faudra les travailler par le combat de caractère. L’erreur universelle consiste en le fait de penser que lorsqu’un homme a une bonne pensée, il s’imagine qu’il est devenu ce qu’il pense sur le moment. Les bonnes pensées sont très bonnes ; mais, si elles ne sont pas accompagnées par les progrès du caractère, elles ne valent pas mieux que des bulles de savon.

Il est étrange qu’une jeune fille passe plusieurs heures par jour pendant des années à travailler son piano ou à exercer sa voix ; qu’un jeune homme consacre 10, 15 ans à de sévères études ; qu’un artiste dépense la moitié de sa vie à apprendre comment peindre un tableau ou modeler une statue ; qu’un auteur voue des années à la production d’un livre, et cependant qu’aucun ne songe à employer une parcelle de son temps à une œuvre capitale, d’où dépendent sa paix, son contentement, son bonheur : la formation de son caractère !… C’est vraiment pitoyable de voir un homme sacrifier la majeure partie de sa vie à amasser une fortune, à travailler tôt et tard, sans jamais penser à vouer même quelques minutes par jour à acquérir ce trésor inestimable : un caractère sain, droit et joyeux !… Vous ne pouvez rien réussir de bon si vous n’êtes pas vivable.

On a l’air de croire que ce grand trésor doit venir à nous sans effort, sans aucune étude, aucun exercice de notre part. La plupart d’entre nous a besoin d’une volonté intelligente et active pour atteindre le perfectionnement. Comme le dit Herbert Spencer : “Aucune alchimie ne nous ferait tirer de l’or de nos mauvais instincts ; mais les instincts peuvent être changés ; des greffes nouvelles peuvent être introduites dans le tronc ; l’arbre entier peut être incliné dans une nouvelle direction, et ainsi on peut produire un bon caractère, qui amènera une belle vie.

La 3eme étape, les compétences relationnelles, quelles sont les relations que vous avez ? Beaucoup de personnes font les marketings de réseaux et disent que cela ne marche pas ; c’est évident que cela ne marchera pas car les aspects compétences personnelles et compétences humaines n’ont pas été réglés. Il faut être humain tout simplement pour entreprendre, car si tu n’as pas de l’amour pour toi-même et pour les autres, tu ne peux pas réussir. Un entrepreneur digne du nom ne peut se permettre d’avoir des contacts improductifs et inutiles.

En effet, si vous êtes un entrepreneur vous devez être un égoïste en matière d’amitié, mais pas dans le mauvais sens du terme. Vous devez donc fréquenter des gens qui peuvent apporter quelque chose à votre affaire et à qui vous pouvez aussi être utile.

Marc Zuckerberg, le propriétaire de Facebook a créé cette dynastie qu’il a aujourd’hui grâce à ses relations. L’association FIAD-Monde a lancé à cet effet un challenge du président, qui permet quoi ? Ce challenge permet non seulement de gagner de l’argent mais aussi un réseau de relations utiles. Un challenge qui vous permet, d’apporter le développement personnel dans la vie de vos connaissances et de faire d’eux par la même occasion des membres de votre Guangxi, de faire d’eux un puissant réseau d’affaire. Vous pouvez faire énormément de chose ensemble.

Si tu ne connais personne d’utile et que tu veux créer une entreprise, où trouveras-tu les clients ? A qui vas-tu vendre? Vous parlez business avec des gens, ils ne sont jamais intéressés mais lorsqu’il y a enterrement ils viendront s’aligner. Chacun va boire 10 bières, 15 bières et après il va vous donner 500fr ou 1000fr, c’est cela ils appellent vous aimer, il vous aime beaucoup c’est pour cela ils font des cérémonies avec vous. Les amis, arrêtons cela ce ne sont pas des relations cela. Tant que vous avez ses relations, vous ne pouvez pas réussir dans les affaires. Tant que vous avez des relations de cérémonie, des relations d’obsèques et pas des relations de business, pas des relations de gagne-gagne, pas des relations de développement, pas des relations de progrès, vous ne pouvez pas créer une entreprise. C’est cela le gros problème de l’Africain, il doit guérir des relations inutiles, nous sommes spécialistes des relations inutiles. Je vous donne mon cas personnel. On avait vingt-deux mille membres FIAD à travers le monde et je me disais que je suis à la tête d’une grosse organisation. Or dites à ces membres qu’il y a un souci financier de donner 1000fr chacun, ils vont dire « non ce n’est pas possible, c’est l’argent qui l’intéresse ». Voilà comment cela fonctionne et vous dites que c’est un groupe. Cela ce n’est pas un groupe, ce n’est pas une équipe, ce n’est pas une relation.

Les relations sont des personnes qui croient en vous, vous croyez en ceux qui travaillent avec vous et en retour ils croient en vous. Si ce n’est pas le cas ce n’est pas une relation. Si les relations inutiles rendaient les gens milliardaires, j’ai une grande sœur qui serait multimilliardaire parce qu’il n’y avait personne qui avait plus de relations qu’elle. Mais chaque relation lui doit de l’argent. Est-ce cela une relation ? Les relations utiles sont des gens avec qui on gagne ensemble, on s’entraide, on évolue ensemble, on progresse ensemble, voilà ce qu’on appelle relation Donnant-donnant. Si vous avez des relations ou la personne veut tout le temps recevoir sans rien donner, comment va-t-elle acheter chez vous ? Comment va-t-elle trouver des clients ? Cette personne n’est pas une relation utile. Une relation utile, c’est quelqu’un à qui vous pouvez rendre service et en retour il peut te rendre service. Oui, on peut se permettre de dire je suis la relation de telle personne parce que je sais qu’avec elle nous inter-échangeons, nous nous faisons réciproquement des cadeaux. C’est cela la relation. C’est très important, c’est le point de départ et je vais vous dire comment bâtir des relations.

Levez-vous simplement, allez de bureau en bureau, causez avec les gens, réfléchissez à ce que vous pouvez leur apportez comme nouvelle qui peut les aider, comme solution qui peut les aider. Faites le tour des gens, si votre ancien réseau n’est pas bon tentez d’abord de leur envoyez un message pour leur dire «je veux créer un forum où je serai le seul à communiquer, si vous voulez communiquer en retour vous m’écrivez inbox parce que je veux que le forum  vous  soit  utile.  Dans  le  forum  je  vais  diffuser  des choses qui vous sont  utiles  » Une fois que vous avez un réseau relationnel, il faut maintenant le garder, en prendre soin.

La première règle que je trouve pour réussir son réseau est de s’intéresser sincèrement aux autres. Je vais vous donner un exemple de Cette merveilleuse dame qui est sage-femme quelque part dans le nord, elle a une connaissance pratique de ce que j’appelle l’éducation à la santé. Elle a fait de la naturo- thérapie, elle capable de remplacer les médicaments par les repas, de remplacer « fer-fordien » par le miel, de remplacer le paracétamol par des repas, de faire en sorte que les gens puissent manger pour être en bonne santé. Elle n’a pas dit « coach est là, comment profiter du coach ? ». Elle a d’abord pris la peine d’adhérer à l’association FIAD- MONDE, elle s’est intéressée à moi, à mon organisation. Après avoir adhérer, elle est restée dans en quoi je peux être utile pour l’association (comportement d’une personne intègre). Elle a donc attendu jusqu’au moment où j’ai fait le cours sur la santé et elle s’est rendue que j’ai compris ce qu’elle a compris depuis longtemps. C’est en ce moment qu’elle m’a écrit maintenant pour dire « coach, c’est cela mon combat de tous les jours, c’est cela mon rêve, j’ai toujours estimé que je ne suis pas à ma bonne place mais mon rêve est de rester dans l’éducation à la santé ». Si demain elle crée son entreprise dans ce domaine, elle a déjà un premier client. C’est de cela qu’il s’agit.

La deuxième règle, pour garder durablement mon réseau est la prudence ; tout ce qui brille n’est pas de l’or.

La troisième règle est le gagne-gagne, le gagner ensemble, l’intérêt commun.

La quatrième règle est celle de rester en contact.

On n’entreprend pas avec de l’argent, on entreprend avec des compétences personnelles humaines et relationnelles. Maintenant si tu n’es pas intègre, tu seras dans le groupe mais toujours dans l’optique de créer des projets bizarres pour arnaquer les gens, conséquence il n’y a pas de confiance et sans confiance tu vas détruire le groupe. Vous comprenez donc que pour entreprendre sans financement, il faut développer ses compétences personnelles humaines et relationnelles.

Développez vos compétences personnelles humaines et relationnelles et entreprendre sans financement s’avèrera beaucoup plus facile pour vous.

La deuxième étape sur ce chemin de l’entreprise sans financement, c’est de vous asseoir pour vous demander qu’est-ce que vous aimez faire ? Qu’est-ce qui vous passionne ? Qu’est-ce que vous ferez même si on ne vous paie pas de l’argent ? Moi ma passion c’est de former et vous avez constaté que je forme avec beaucoup de passion sans chercher à savoir qui va payer et qui ne va pas payer. Ce que vous faîtes pour l’argent ne vous rapporte rien, tous ceux qui vous ont dit qu’il faut créer entreprise pour avoir l’argent, ils se sont trompés, ce n’est pas cela. Lorsque Mark Zuckerberg créait Facebook, son objectif était de créer un réseau qui va réunir le monde entier. Maintenant il fait des milliards de bénéfice par an pour lui-même mais lorsqu’il créait, il avait simplement envie de connecter l’humanité. Je vais vous parler de colonel SANDERS. C’est un américain qui jusqu’à 65ans a tout échoué dans sa vie : échec professionnel, échec de vie de couple, …. A 65ans, il gagnait 105dollars par mois. Il est allé s’asseoir sous un arbre, même dans sa tentative de suicide il a échoué. Et assis sous l’arbre, il se pose la question, « mais qu’est-ce que je n’ai jamais raté dans ma vie ? ». Il s’est rappelé que quand il prépare du poulet, les gens apprécient toujours. Le lendemain il a préparé du poulet et il a commencé par livrer poulet de maison en maison. À 85ans, il était milliardaire en dollars en vendant du poulet. C’est cela les restaurant KFC. Il est devenu milliardaire en dollars. Maintenant, si vous vous basez sur cela pour commencer par vendre du poulet, cela ne peut pas marcher comme lui parce que lui c’est cela sa passion. Il était prêt à faire poulet gratuitement s’il le fallait. Donc vous ne devez pas faire la même chose que lui si ce n’est pas votre passion. Voici un exemple. En février il y a deux ou trois ans, j’ai reçu le message d’une dame. Elle me disait : « coach, j’ai des envies de suicide », et je lui demande « pourquoi ? ». Elle dit « je suis venue dans ce pays avec mon mari, nous nous sommes entendus pour que moi je m’occupe des enfants pendant que lui va travailler. Maintenant il a réussi professionnellement, moi je suis ménagère et il s’est amouraché d’une de ses collègues et a même déménagé dans une autre ville en me laissant ici avec les enfants ».  Voici ma réponse : « tu veux te tuer à cause de quelqu’un qui te fait souffrir, ce n’est pas possible », et donc j’ai raconté l’histoire du colonel SANDERS dans le but de lui montrer que ce n’est pas fini. Mais elle a entendu le côté poulet. Dès le lendemain, elle a commencé par faire « Ablo » du Bénin-Togo qu’elle vend de maison en maison au Canada. C’est comme cela qu’elle a eu ses emballages de vente de « Ablo », c’est comme cela qu’elle a multiplié ses kiosques de vente de « Ablo » et aujourd’hui c’est « Ablo » qui nourrit toute la famille parce que le monsieur n’a plus de boulot.

Qu’est qui vous passionne et que vous même si vous ne gagnez pas d’argent ? Qu’est-ce que vous adorerez faire comme business même si vous ne gagnez pas d’argent ? C’est cela votre business. Il y a une dame qui a été préparé pour le mariage et elle n’a rien appris. Tout ce que ces parents ont fait c’est de la préparer à se marier. Un jour, elle a eu des problèmes avec ses parents et sa mère est devenue folle et donc elle se retrouve seule. Elle n’a rien appris mais elle discutait avec un monsieur qui a été son coach elle dit « tout ce qu’on m’a appris dans la vie c’est de savoir m’habiller. On m’a appris seulement à m’habiller, à me mettre en valeur, à savoir harmoniser les couleurs ». Le monsieur dit « c’est ton travail, aider les gens à s’habiller   ».   Elle   est   devenue   grande   une   styliste aujourd’hui. Sachez une chose, vous avez votre business avant même de commencer l’école. Votre business vous devez le découvrir et l’exercer avec passion et Dieu s’occupe de votre rémunération. J’ai été au Ghana, j’ai vu un monsieur, un vieil homme en train de vendre de la canne à sucre. Je demande « vous allez gagner combien » et il dit « tu n’as rien compris, je suis passionné de vendre de la canne à sucre donc cette passion fait que quand quelqu’un veut acheter de la canne à sucre 100 francs, il laisse 400 francs de monnaie et me dit de les garder ». Quel business allez-vous faire et avoir 400% de bénéfice ; oui il est passionné, tant que vous êtes passionné par ce que vous faites, vous serez rémunéré au – delà de ce que cela coute.

Réfléchissez et trouvez ce qui vous passionne. Si vous réfléchissez et que vous n’avez pas de relation, à qui allez- vous vendre lorsque vous aurez votre activité ? Il faut aller vers les gens, faire de la porte à porte, discuter avec les gens, faire tout pour leur rendre service, ne les manipuler pas, rendez leur service ; c’est pourquoi il faut d’abord les compétences humaines et personnelles avant les compétences relationnelles. Si vous n’avez pas des valeurs, vous allez perdre vos relations mais si vous avez des valeurs vous allez garder vos relations.

Voici l’exemple d’une dame ; elle vendait des montres à Tokpa (un marché au Bénin) cela ne marchait pas et elle a laissé tomber. Elle rentre à la maison, prend les photos des montres de Tokpa qu’elle diffuse par les réseaux sociaux. À force de les diffuser, les gens en commandent et elle va donc les prendre à Tokpa, y ajoute sa marge, livre et prend son bénéfice. C’est son business et elle se rend compte que cela marche plus que quand elle était au marché. Il y a une autre dame. Je ne l’ai jamais rencontré de ma vie. J’étais à Lomé elle m’a écrit pour dire qu’elle veut créer une entreprise et que son mari ne veut pas. Je lui ai envoyé le livre sur l’argent. Elle lit le livre, elle reste à la maison et diffuse sur les réseaux sociaux qu’elle vend les ustensiles de cuisine. Les gens en commandent et son chauffeur va livrer et ramène l’argent. C’est ainsi qu’elle a créé son entreprise. Au vu de ceci, a-t-on besoin d’un quelconque financement pour cela ? Simplifier votre vie et vous allez réussir. Voilà ce qu’on appelle entreprise sans financement. A-t-on besoin d’argent pour créer des relations utiles ? Non ! Et pour avoir des relations, il faut en faire l’objectif de tous les jours et surtout changer. Car si vous allez voir les gens avec comme objectif de les manipuler, ils vont finir pas vous abandonner.

Posez – vous toujours la question « là où je prends des mangues qu’est-ce que je donne en retour ? Si je ne donne rien un jour le gardien va fermer la porte et pourrai plus avoir accès aux mangues ».

Voilà l’entreprise sans financement. C’est partir d’abord de mes compétences personnelles, ensuite celles humaines et celles relationnelles et après créer mon entreprise dans ce qui me passionne. Voilà comment créer, démarrer une entreprise sans financement.

CHAPITRE II : LES FONDAMENTAUX DU COACHING

Le coaching accompagne l’Homme dans sa découverte de ses capacités. Cependant, il faut un coach pour veiller sur le processus. Le coach est donc celui qui accompagne le coaché dans le processus du coaching. Bon nombre de personnes se proclament coachs sans réellement connaitre les rouages du métier de coach. Ce chapitre va permettre d’éclaircir le sujet. Nous palerons des sources du coaching et des principes du coaching.

I-LES SOURCES DU COACHING

Pour comprendre un métier, un art, ou encore une science, il faut remonter à la source, c’est ce que nous allons faire dans ce chapitre. En réalité, les sources du coaching sont une étude des modèles, des grands Hommes dont on a tiré des faits importants et utiles.

Quand on parle des sources du coaching on parle des modèles d’inspiration des personnes qu’il faut chercher à ressembler.

A- Socrate

Socrate est un philosophe grec du Ve siècle avant Jésus- Christ, né vers -470/469 et mort en -399. Il est connu comme l’un des créateurs de la philosophie morale. Socrate n’a laissé aucun écrit ; sa pensée et sa réputation se sont transmises par des témoignages indirects. Grand orateur à l’affût  de  toute  sorte  de  débat,  il  diffuse  son  savoir  à  de nombreux jeunes Athéniens. Ses principaux élèves, Platon et Xénophon, produiront plusieurs écrits sur ses enseignements. La première source du coaching n’est rien d’autre que Socrate lui-même. Sa vie tout entière est du coaching.

Vers -435, il commence à enseigner, dans la rue, dans les gymnases, les stades, les échoppes, au gré des rencontres. Il parcourait les rues d’Athènes vêtu plus que simplement et sans chaussures, dialoguant avec tous. Il enseignait, ou plus exactement questionnait, gratuitement – contrairement aux sophistes, qui enseignaient la rhétorique moyennant une forte rétribution. Socrate passait à certaines occasions plusieurs heures debout et immobile. La philosophie étant un mode de vie, il s’agit ici d’un exercice de méditation, ou « le dialogue avec soi-même », pratiqué dans l’Antiquité par les philosophes.

Socrate a été hoplite, c’est-à-dire un fantassin de la Grèce antique lourdement armé, un soldat d’élite grec par excellence, durant trois campagnes militaires (en -431/-430, en -424 et en -422). Platon le montre comme faisant preuve d’un courage physique hors du commun : « là comme à Athènes, il marchait fièrement et avec un regard dédaigneux… Il   considérait   tranquillement   tantôt   les nôtres, tantôt l’ennemi, faisant voir au loin, par sa contenance, qu’on ne l’aborderait pas impunément. Aussi se retira-t-il sain et sauf, lui et son compagnon ; car, à la guerre, on n’attaque pas ordinairement celui qui montre de telles dispositions. »

Le courage dont il fait preuve n’est pas seulement physique, mais aussi politique, quel que soit le régime. En – 406, après une bataille, on a décidé, sous l’influence des démagogues, de juger collectivement les généraux ayant conduit cette bataille, au motif qu’ils n’ont pas recueilli les corps des morts. Le hasard voulut que Socrate se trouve être alors prytane (c’est-à-dire un des premiers magistrats de certaines cités grecques) et chef de l’assemblée. Il est le seul des cinquante prytanes, au péril de sa vie, à s’opposer à cette procédure illégale : selon la loi athénienne, c’est en effet un à un, et non collectivement, qu’on pouvait condamner ces hommes. En -404, il refuse d’obéir à l’ordre qui lui est donné d’arrêter un proscrit. Là encore au péril de sa vie.

Faire du mal à ses ennemis était admis et même valorisé dans la morale grecque, selon les principes définis par la loi du talion, à condition de la faire dans le respect de la loi publique. Selon cette loi, celui qui a commis un tort ou un dommage doit en subir un équivalent par compensation. Socrate est le premier à considérer, par le raisonnement, la loi du talion comme moralement inacceptable. Il énumère les principes, au nombre de cinq, qui sont le fondement de son raisonnement dans le Criton. « Socrate : [1] On ne doit donc jamais commettre d’injustice. […] [2] On ne doit donc pas non plus répondre à l’injustice par l’injustice, puisqu’il n’est jamais permis d’être injuste. — Criton : Il est clair que non. — Socrate : [3] Et faire du mal, Criton, le doit-on, ou non ? — Criton : Non, assurément, Socrate. — Socrate : [4] Mais rendre le mal pour le mal, cela est-il juste, comme on le dit communément, ou injuste ? — Criton : Non, cela n’est pas juste. — Socrate : [5] C’est qu’entre faire du mal aux gens et être injuste il n’y a pas de différence. »

Condamné pour impiété et corruption de la jeunesse vers 399  av.  J.-C.,  Socrate  boit  la  ciguë  après  avoir  passé  ses dernières   heures   à   disserter   avec   ses   amis.   Interdit d’enseignement  sous  le  Régime  des  Trente,  Socrate  s’était attiré  la  haine  en  remettant  en  cause  certaines  traditions religieuses. Lors de sa condamnation, il eut la possibilité de proposer une peine alternative à la mort afin de laisser ses juges choisir laquelle serait la plus appropriée. Refusant de compromettre ses idées, il demande à être honoré par la cité. En choisissant de mourir, Socrate affirme la primauté de la vertu sur la vie : la vie du corps est subordonnée à la pensée. De même, il n’accepte pas de s’enfuir, jugeant la soumission à la loi comme un fondement de la justice. Socrate sera rapidement réhabilité et honoré après sa mort tandis que ses accusateurs seront exilés. Sa pensée et son acceptation de la mort au nom de la loi marqueront les esprits pendant des siècles.

B- La maïeutique socratique

La maïeutique est l’art de Socrate avec lequel il accouchait les esprits de ses interlocuteurs, c’est-à-dire leur faisait découvrir la vérité par eux-mêmes en leur posant des  questions.  L’objectif  de  la  maïeutique  a  été  défini. Toute personne qui souffre de quelque chose a une mauvaise information qui la fait souffrir. Le but de la maïeutique socratique est de la faire douter de cette vérité qu’elle croit détenir et de l’amener à croire en une vérité qui lui permettra de réussir.

Il est important de comprendre qu’il ne s’agit pas de dire à la personne ce qui est vrai ou faux, mais plutôt de l’amener à comprendre, par les différents outils. Quels sont donc les moyens ou les conditions de réalisation de cette recherche de la vérité ? J’en distinguerai approximativement six (6) :

1.     Le non savoir

En interrogeant ses interlocuteurs, Socrate feint de ne  pas  savoir.  D’où  son  ironie,  en  faisant  semblant d’ignorer. Il apparaît donc à son interlocuteur comme

inculte, grossier, posant des questions idiotes. Pourquoi feint-il la balourdise ? C’est la condition qui lui permet d’obtenir des explications (“Quoi ? Socrate, tu ne

sais pas cela ? … N’importe qui te le dira, un enfant …,

etc…”), et des explications précises, détaillées, qui entraînent des distinctions conceptuelles, à propos du sujet traité.

Le Non savoir est la première condition pour pouvoir réussir la maïeutique socratique indispensable dans le coaching.

De façon concrète, il est impossible d’être un coach et un bon en restant dans le “je connais tout”.  C’est en cela que la pratique du Non savoir est indispensable. Celui qui pense qu’il connait ne peut coacher personne, il n’est pas disposé à apprendre quoi que ce soit, il est convaincu qu’il sait déjà tout.

Notons que le Non savoir n’a rien avoir avec l’ignorance. C’est tout simplement une disposition d’esprit dans laquelle il faut se mettre afin d’apprendre de l’autre, d’acquérir de nouvelles connaissances qu’on n’avait peut-être pas. C’est un système d’apprentissage, une humilité devant le savoir. Un exemple : J’ai fait une capsule vidéo où je donnais une solution pour changer radicalement le domaine des microfinances. Mais étant en permanence dans la certitude de tout savoir, aucune structure n’a jugé bon de me contacter pour mieux comprendre et appliquer.

Voici un autre exemple. A Bamako, je coachais une jeune fille   quand   cette   dernière   s’est   arrêtée   pour   me demander : « Coach, savez-vous pourquoi vous êtes pauvre ? » Le Non savoir voulant que je cherche à comprendre, c’est ce que j’ai fait et sa réponse m’a permis de sortir de la pauvreté. Il est important que nous soyons en permanence dans cette disposition d’esprit.

2.     Le parler bref

Pour atteindre l’objectif de travail, il lui faut couper court aux longs développements brillants que les rhéteurs (orateurs superficiels) et les Sophistes avaient coutume de pratiquer. Ils faisaient de longs discours brillants, ornés, riches en références historiques et culturelles. Ils parlaient devant les autres et non avec les autres. Le dialogue socratique, au contraire, doit avoir lieu, avant tout, en vue du vrai, de l’universel. Socrate arrive avec sa hache, pour couper court aux grands effets oratoires de style, au profit de la rigueur démonstrative. Socrate leur disait en substance : “si tu veux que le débat s’instaure, ou le dialogue et non le monologue, si tu veux qu’on soit deux et non un, que tu ne sois plus seul à pérorer, il faut que tu me répondes par petites phrases et si possible par oui et par non aux questions précises, courtes que nous nous posons“.

3.     Juger par Soi-même

Beaucoup font des discours du genre « Tel auteur a dit ceci, tel autre ceci, l’autre cela ». La question est : « Que dis-tu, toi ? De tout ce que tu as appris d’eux, que tu dis-tu ? »

Pour que la vérité éclate, il faudrait encore, et surtout, que les réponses soient assumées par le sujet qui les énonce, au lieu que ce soient simplement des citations, aussi courtes fussent-elles ; il faudrait que chacun s’engage sur sa réponse à lui, qu’il la garantisse. C’est, en effet, l’un des impératifs de la recherche de la vérité. Si l’interlocuteur ne parle pas en son propre nom, on n’en aura jamais fini, vu le nombre d’opinions et d’auteurs dont on a entendu parler.

4.     La fécondité de l’aporie (question logiquement insoluble)

De fil en aiguille et à force de questions insistantes et précises, des incertitudes dans le langage tenu apparaissent et l’interlocuteur découvre ses contradictions ou ses faiblesses. C’est le moment de l’immobilisation :

Socrate paralyse comme une torpille. Le non savoir, jusqu’ici   dissimulé   sous   les   faux-semblants   de   savoir, apparaît dans toute son étendue. On sait qu’on ne sait pas et que la question qui, auparavant, ne pouvait pas se poser, est maintenant déployée explicitement. C’est un gain non négatif, mais considérablement positif, puisqu’il va ouvrir à l’amour du savoir, au philosophein. Ne cherche à savoir que celui qui n’est pas déjà convaincu d’avoir raison ou de détenir le savoir.

5.     Le savoir du non savoir et la gestion des affects

Deux possibilités s’offrent avec cette conscience du non savoir, deux réactions affectives de la part de l’interlocuteur. Il est en face de l’abîme, de la béance, de la perte des repères :

  • Soit, il répond agressivement en en voulant personnellement à Socrate (ce qui est la manière courante de recouvrir l’angoisse de l’abîme). « C’est sa faute et non la mienne. Je ne suis pas en défaut, je n’ai pas de défauts. » L’interlocuteur se met en colère, il ne supporte pas la blessure de son narcissisme : être nu devant son ignorance lui est dur à supporter. D’où le transfert sur autrui de la responsabilité de l’échec.

Il faut savoir gérer cette bouffée d’affect et d’agressivité. Si, par des paroles de réconfort et d’encouragement,  on  ne  réussit  pas  à  gérer  cette humiliation, l’interlocuteur s’en va en colère et le dialogue s’interrompt.

  • Soit, l’interlocuteur est de bonne foi. Il a, comme dit
  • Platon, une bonne nature (on ne peut, en effet, philosopher avec tout le monde). Il passe au-dessus de son narcissisme et de sa prétention qu’il met en berne et il assume positivement son ignorance et le désarroi qui l’accompagne : il sait qu’il ne sait rien. C’est le moment tragique. Mais, ce moment de désarroi, loin d’être purement négatif est éminemment positif puisqu’il est la condition du désir de philosopher.
6. La découverte de l’Idée

Socrate peut donc reprendre ou continuer avec un autre interlocuteur. La position de Socrate est clairement celle de celui qui ne sait pas : il n’est jamais en position de maître, de celui qui donne les réponses. Au contraire, grâce à cette lacune, à ce vide, il peut amener son interlocuteur à trouver par lui-même des réponses qui s’avéreront aux yeux de tous, évidentes, incontestables.

Il les “accouche” de la vérité dont leur esprit était riche, était gros : c’est la magnifique démonstration du Ménon où, guidé par les questions de Socrate, un esclave en vient à retrouver un théorème de géométrie. Tout se passe comme si certains savoirs logeaient dans nos esprits, comme si nous avions connu la vérité dans une existence antérieure de l’âme, une existence antérieure à cette vie, comme si nous avions contemplé la vérité et qu’il ne nous suffit que de nous en ressouvenir.

C- Palo Alto

L’école de Palo Alto désigne un groupe d’hommes qui ont travaillé ensemble autour de la théorie de la communication et de la relation entre les individus. L’initiateur de ce travail et père de cette école est Grégory Batson, zoologue, anthropologue et ethnologue. C’est le mélange des genres qui a fait toute la force de l’école de Palo Alto et qui a apporté un renouveau dans la vision de la communication.

L’école de Palo Alto est la plus grande école de communication au monde.

Postulat de départ : « Il est impossible de ne pas communiquer ».

Il est donc indispensable d’apprendre à communiquer pour bien le faire et éviter de faire de la communication un problème.

Quatre grands principes :

1°/ Deux niveaux de sens dans un message :
  • L’information, ou le contenu, c’est ce qui est dit.
  • La relation entre les individus.

Perturbation possible : confusion entre le contenu et la relation.

Ex : ‘’Je m’approche d’une jeune femme pour lui demander

mon chemin (contenu). Ce n’est pas un hasard si je l’ai choisie plutôt que le monsieur à côté (relation). Il est possible que je me sois dirigé vers la jeune femme parce qu’elle était la seule présente sur place pour m’aider. Mais, elle peut me mettre une claque, pensant que je la drague’’. C’est donc important de faire attention à ne pas laisser ouvert le second niveau de sens.

Exemple : Un avocat devait défendre un Patron dans une affaire de harcèlement sexuel. Il décide d’utiliser sur sa secrétaire les mots exacts qu’utilisait son client.

Au bout de quelques jours sa secrétaire vient se plaindre à lui et menace de déposer sa démission. Conclusion, il n’avait aucune intention envers cette femme mais les mots qu’il employait avait un deuxième niveau de sens qui restait ouvert.

Le deuxième niveau doit toujours être fermé pour éviter les interprétations.

2°/ Dualité dans la communication d’un message

Deux modes distincts et complémentaires :

  • Digital : lié au langage et à un code ; pour communiquer, il est nécessaire que les interlocuteurs aient un code commun (même langue).
  • Analogique : gestuels, mimiques et postures; ce mode est plus intuitif et reste compréhensible sans dictionnaire !

Lorsque vous parlez, les mots ne comptent que pour 7%, le ton de voie compte pour 38% et les gestes pour 55%.

Je vous donne un exemple, vous mettez un bonbon dans une main, une lanière dans l’autre et vous dites : « Viens prendre. » Malgré que vos mots disent « viens prendre », il entendra « il veut me frapper » et il ne viendra pas.

Perturbation possible : perte ou absence de congruence entre le verbal et le non-verbal ; vous pouvez la détecter chez votre interlocuteur. Cela ne vous arrivera pas si vous dites ce que vous pensez et si vous pensez ce que vous dites!

3°/ La ponctuation des échanges

C’est la suite des échanges dans une communication, une suite  de  segments  et  le  regard  que  chacun  porte  sur  le comportement de l’autre. Ex : Lui s’enferme dans le bureau parce que sa femme râle; elle râle parce qu’il s’enferme dans son bureau. Peu importe de savoir qui a raison ou tort, l’important est de comprendre que chacun « ponctue» son échange pour maintenir le système dans cet équilibre. Chacun fait plus de la même chose, il faut modifier les ponctuations.

Lorsqu’on explique aux gens que s’ils changent leur façon de parler et de se comporter avec une personne, cette dernière fera la même chose, ils ne croient pas. Je vous donne un exemple.

Une dame va voir sa mère et dit : « Je veux tuer mon mari, aide-moi pour que personne ne sache que c’est moi. » La maman dit : « D’accord. Pendant 2 mois, aime-le, chéris- le. Comme cela, dans 2 mois, les gens diront que sa femme l’aimait pourtant et qu’elle ne peut pas être son assassin. » Elle commence à faire ainsi et, deux mois après, la maman dit : « On peut le tuer maintenant. » Elle dit : « Non, je ne veux plus qu’il meure. On est heureux maintenant. » Elle a tout simplement ponctué les échanges.

La ponctuation des échanges, c’est changer sa façon de communiquer pour emmener l’autre à changer sa façon de communiquer.

Perturbation possible : au premier degré, elle est évidente. Il faut en plus se méfier de la « prédication », ne pas présupposer. Le mari s’enferme parce qu’il présuppose que sa femme va râler ou la femme râle parce qu’elle présuppose que son mari va s’enfermer. Nous trouvons toujours le moyen de vérifier notre présupposé pour pouvoir dire : « tu vois, je le savais !».

4°/ La métacommunication

Méta communiquer, c’est échanger sur sa propre communication au niveau du contenu ou au niveau de la relation. Ex : « Si je te dis cela, c’est parce que je t’apprécie.

», j’explique et justifie le pourquoi de ma communication. En tapant sur un verre pour obtenir le silence, je « méta communique » que je souhaite communiquer quelque chose.

Perturbation possible: Ne pas méta communiquer, ne pas prendre de recul, risque de laisser la communication s’enfermer dans le conflit. Il faut savoir dire : « Il y a quelque chose qui ne va pas. ».

D- L’Orientation Solution

Les postulats de base du Coaching Orienté vers la Solution sont :
  • Les clients ont des ressources et des points forts pour résoudre leurs problèmes.
    • Le changement est permanent. Il s’agit donc de se poser la question suivante : Que doit-il se produire pour poursuivre le changement ?”
    • Le rôle du coach est de repérer et d’amplifier le changement.
    • En général, il n’est pas indispensable d’en savoir beaucoup sur le problème pour le résoudre.
    • Il n’est pas nécessaire de connaître la cause ou la fonction d’un problème pour le résoudre. “Seriez- vous satisfait si le problème disparaissait, même sans jamais savoir ce qui l’avait provoqué ?” est une question très appréciée par les patients.
    • Un petit changement est la seule chose qui soit nécessaire.  Par  la  suite,  il  s’agit  d’intensifier  les changements apportés par le client.
    • Les  clients  définissent  eux-mêmes  les  objectifs  à atteindre.
    • Il est possible d’obtenir des changements rapides ou de résoudre rapidement les problèmes.
    • Il n’y a pas une manière “juste” de voir les choses.
  • L’intérêt est centré sur un objectif réalisable et qui peut être changé.
En quoi consiste le Coaching Orienté vers la Solution ?

Dans cette pratique Transformatrice, il s’agit de faire naître l’idée que les patients ont toutes les aptitudes et les ressources nécessaires pour résoudre le problème qui les amène en consultation. A travers des questions, des présuppositions  et  un  langage  d’action,  le  coach  va introduire chez le patient des idées et des attentes de changement. Globalement, il va s’intéresser à la vie différente que le patient pourra mener lorsque le coaching sera terminé et réussi, à ce qu’il fera de différent.

Une première tâche pour le coach orienté vers la solution consiste à “dépathologiser” le problème. Il est souvent très utile de considérer la situation du client comme normale, ses difficultés comme faisant partie de la vie de tous les jours et non comme des problèmes psychologiques ou pathologiques.

Tout au long des entretiens, le coach va modifier la perception de la situation par le patient, et donc son langage. Des mots de plus en plus positifs qui atténuent la vision du problème vont être introduits dans la

conversation. Le temps des verbes va être progressivement changé afin de situer le problème dans le passé et les solutions dans le présent et l’avenir. Le coach utilise ainsi un langage d’action.

Les clients sont amenés à formuler des réponses qui sont auto-valorisantes et qui mettent en relief les points forts de la problématique abordée. Des remarques telles que : “votre manière d’aborder les choses paraît différente de la semaine dernière”, permettent au patient de renforcer son estime de soi. Beaucoup de questions sont destinées à recueillir des informations sur les exceptions au problème (moments où les choses se passent bien), sur les solutions trouvées dans le passé pour le problème actuel et sur les points forts de la personne.

Lorsque le patient ne peut pas se souvenir d’exceptions, et qu’il ne semble y avoir ni solution actuelle ni solution ancienne sur lesquelles s’appuyer, le coach posera des questions  orientées  vers  l’avenir.  De  cette  manière,  le patient pourra commencer à intégrer comment il vivra lorsque son problème n’existera plus. Restera alors la tâche de lui apprendre à mettre tout cela en pratique, en prenant soin de bien suivre son rythme…

E- L’approche collaborative

Centrée sur les ressources du client, cette approche considère que le coach et le coaché sont tous deux des experts qui travaillent à parité. Le client est l’expert de son développement et de ses expériences ; il sait ce qu’il a réussi pour résoudre ses défis, ce qui n’a pas marché et ce qu’il pourrait réussir à l’avenir.

Le coach est l’expert dans la création de processus qui facilitent les changements durables. L’écoute active, l’empathie, la reformulation, le feed-back constructif, le questionnement lui permettent de valider l’expérience du client et de favoriser le développement de son potentiel.

Je donne un exemple très simple : Souvent, les gens veulent m’imposer un appel téléphonique alors que l’appel téléphonique, très souvent, n’est pas efficace en termes de coaching parce que je dois bien comprendre l’autre et maitriser ma communication. Or lorsque je suis en train de communiquer directement par appel, je n’ai pas le temps de bien comprendre l’autre et aussi je risque de passer à côté du message que j’envoie parce qu’il y a le message que vous avez l’intention d’envoyer et il y a le message que vous envoyez en réalité. Donc tout cela rentre dans le processus que j’utilise.

L’expert du processus, c’est le coach. C’est lui qui décide de la méthodologie avec laquelle vous allez travailler, mais l’expert de la connaissance de sa situation, c’est le coaché. Je vais vous donner un exemple d’échec d’approche collaborative qui fait que beaucoup de métiers passent à côté.

Le cas de la médecine. Le médecin a tendance à jouer, sur la base de diagnostic, celui qui connait mieux ce dont le patient souffre que le patient lui- même ; ce qui est faux : c’est le patient seul qui peut savoir ce dont il souffre parce, que quels que soient les mots qu’il utilise, quelles que soient les analyses faites, cela ne peut donner qu’une idée mais c’est lui le seul qui sait.

Je vous donne un autre exemple. J’ai acheté une voiture qui refuse le gaz et nous l’avons amené chez le mécanicien dans une autre ville. Ce mécanicien scanne la voiture et trouve une panne qui a nécessité une dépense de 200.000 F CFA, mais rien n’est réparé. Je quitte cette ville pour une autre et c’est le même scénario. Je vais ailleurs et c’est toujours la même chose : 250.000 à 300.000 F CFA de dépenses et rien n’est réparé. J’arrive à Ouagadougou et encore la même chose. Voyez-vous ? Cela n’arrive pas qu’aux les médecins. Cela arrive aussi aux mécaniciens. Avec toutes les radios, toutes les analyses, tous les équipements,  ils  sont  tout  le  temps  passés  à  côté  de  la panne. Finalement, j’arrive quelque part et je trouve un

mécanicien assis devant son garage, sans voiture et sans client. Je vais vers lui et je commence par lui exposer le problème de la voiture. Ce monsieur, ayant compris l’approche collaboratrice, m’a laissé expliquer le comportement de la voiture et, après m’avoir écouté attentivement, il me dit : « Votre voiture n’a pas un problème mécanique car si c’était le cas, elle n’allait pas démarrer. Ce qui signifie que le moteur est stable et donc qu’elle n’a pas un problème mécanique. Elle a plutôt un problème électronique, car c’est le gaz qu’elle ne prend pas. »

Voyez-vous ? Lui, il est l’expert du processus et moi, je suis l’expert de la connaissance. Il appelle ensuite son électricien, puis ils font le nécessaire et il dit finalement :

« CELA fait 5.000 F CFA. »

C’est cela l’approche collaboratrice : la collaboration entre l’expert de la connaissance de sa situation qu’est le coaché et l’expert du processus qu’est le coach. Si les deux collaborent, le coaching est immanquablement une réussite.

F- L’autosuggestion ou la programmation positive du cerveau

Emile Coué a inventé la psychologie comportementale et la pensée positive ou le “comment influencer positivement son inconscient   ou   son   imaginaire”.   La   programmation

neurolinguistique, l’analyse transactionnelle, les techniques de relaxation développées par des psychologues comportementalistes se fondent sur le concept d’autosuggestion et de programmation inventé par Emile Coué et l’Ecole de Nancy.

Le concept de l’autosuggestion
  1. La pensée crée la réalité. L’autosuggestion est

« laction de simplanter soimême une idée dans l’esprit ». Toute idée, positive ou négative, que nous avons dans l’esprit, si elle est réalisable, devient réalité.

  • Nous sommes les champions de l’autosuggestion

négative : « Je veux mais je ne peux pas ». Nos pensées négatives ont des effets dévastateurs : si vous employez les expressions : « je ne peux pas »,

« c’est difficile », « c’est impossible », « c’est plus fort que moi », « je ne peux pas m’empêcher de… », vous les pensez et si vous les pensez elles deviennent réalité.

Contrairement à ce que dit le vieil adage : ‘’lorsqu’on veut, on peut’’, la volonté consciente est inefficace seule. Cinq grands postulats de base :

  1. Une pensée, bonne ou mauvaise, que nous avons en tête est pour nous la réalité et a tendance à se réaliser. (imaginer de chuter de la planche)
  • La première faculté de l’homme est l’imagination.
3. Lorsqu’il y a lutte entre l’imagination et la volonté, c’est toujours l’imagination qui l’emporte, sans aucune exception.
  • Lorsque la volonté et l’imagination sont en accord, elles font plus que s’ajouter, elles se multiplient (c’est une image pour illustrer la force de cette alliance).
  • L’imagination peut être conduite.

Émile Coué formalise sa méthode en une phrase : “Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux” et il engage ses patients à répéter cette phrase vingt fois de suite au moins une fois par jour.

G- Démos SHAKARIAN

Né le 21 Juin 1913 et rappelé à Dieu le 23 Juillet 1993, Démos était un homme d’affaires américain d’origine arménienne. Homme de caractère, sa vie est un mélange de leçons pour une vie épanouie et heureuse. Dans le livre, « les gens les plus heureux sur terre », les qualités de l’homme ont été étalées, à savoir :

-Il était associatif. Démos était un homme de rassemblement qui réussit à rallier les différentes congrégations chrétiennes qui se lançaient des piques. Il est une figure emblématique de l’amour entre les religions.

  • Il avait une vision. Démos avait une vision claire et bien définie pour sa vie : Apporter Dieu aux hommes d’affaires occupés dans les bureaux. Il y consacra entièrement sa vie et pourrait se vanter de l’avoir accompli.
  • Il avait une confiance indéfectible en Dieu. Démos basa ses actions et surtout sa vie sur la confiance en Dieu. Il priait beaucoup. En plus d’écouter et de comprendre Dieu, Démos se laissait conduire par son Esprit.
  • Il passait à l’action. Démos était une personne très pragmatique. Chaque idée qui lui venait était automatiquement mise en pratique ; Il était un réel F16. Il est un exemple incontournable du passage à l’action et de la non-procrastination.
  • Il savait produire de l’argent. S’il y a une qualité essentielle que Démos avait développé durant sa vie, c’était celle de produire et de fructifier l’argent. Né dans une famille modeste, Démos montra que pour devenir riche et très rapidement, il faut créer plusieurs sources de revenu. Il enchaînait les projets les uns après les autres et savait acheter. Se basant donc sur Dieu, il fit de très bons achats qui furent déterminants pour sa prospérité entrepreneuriale et financière.

-Il était un leader. Démos était un leader doué. Il traitait  ses  employés  avec  respect  et  accomplissaient certaines tâches lui-même. Il considérait les personnes avec qui il travaillait. Lors de ses réunions, il canalisait les interventions grâce à ses talents de maître de cérémonie, il

savait accorder la parole. Dans la communauté qu’il installa, il fut réélu plusieurs fois non pas à cause de sa position dans la communauté mais à cause de son caractère.

  • Il considérait sa femme. Démos est un excellent mari et un vrai père de famille. Sa vie de couple enseigne aux jeunes ce que la vie de couple doit être. Les conjoints doivent se parler l’un à l’autre et se compléter. Ils doivent s’aider  mutuellement,  partager  les  mêmes  ambitions  et chasser dans la même direction. Démos et son épouse étaient synchronisés dans les actions et dans les pensées. Ils se complétaient réellement. La relation de couple de Démos était fondée sur la communication, la compréhension de l’autre mais aussi sur le respect.
  • Démos avait le sens de l’observation et de la décision. Dans de nombreuses situations, il peut être utile de prêter attention au comportement et à la gestuelle des individus. En science, l’observation permet de recueillir des informations. « Une once d’observation raisonnée vaut plus qu’une tonne de songes » dixit Marguerite Yourcenar. Démos dans sa manière de faire a démontré qu’il avait compris cette assertion. L’homme a montré que d’une bonne  observation  sortent  des  informations  qui  vous permettront de décider. La preuve est que le Full Gospel est le fruit de son observation et de sa constatation. En effet, l’homme a toujours observé et constaté un surplus du nombre de femmes à ses réunions par rapport à celui des hommes. Ceci l’a amené à mettre en place une nouvelle formule qui implique les hommes dans l’œuvre du Seigneur. Une fois encore, l’homme prouva qu’il était un vrai F16. Réduisons tout ceci à une simple équation : observation de son milieu de vie + décision + actions = résultats.
  • Il reconnaissait ses limites. Reconnaître ses limites est  non  seulement  un  signe  de  maturité  mais  aussi une preuve d’humilité. Prendre conscience de ses limites, c’est la première étape du changement, il permet en réalité de faire des actions pour s’améliorer. Les refuser, c’est tomber dans un piège de l’égo. Démos a compris qu’il n’était pas capable de tenir une communication devant des personnes. Cette limite que l’homme avait en lui, ne lui était pas étrangère et il le reconnaissait. C’est d’ailleurs après avoir reconnu cette limite que l’homme s’est considérablement  amélioré  pour  devenir  l’homme  qui parle avec confiance devant des milliers de personnes dans la salle du Hollywood Bowl. Démos n’avait aucun égo et a encore prouvé une fois qu’être humble, c’est aussi accepter ses limites, travailler pour les améliorer sans se soucier du qu’en dira-t-on.

-L’homme fait preuve d’ordre. Au Full Gospel, la parole n’est pas libre. C’est une philosophie de l’ordre que l’homme a impulsé à l’organisation. En effet, conscient du fait que rien de grand ne peut se faire sans ordre et sans discipline, Démos Shakarian exigeait de chaque personne qui intervenait lors de ses réunions, des discours succincts basés sur l’expérience et qui ont un pouvoir impactant.

-Il était persévérant et tenace. Démos avait une grande ténacité face à l’adversité. Alors qu’il traversait une mauvaise passe pendant qu’il conduisait ses réunions à Fresno, l’homme resta persévérant et tenace. Il résista au passage déroutant et sa résistance fut récompensée par Dieu. En effet, les affaires de Démos dont l’aspect était catastrophique, la fièvre têtue de Steve ne parvint à dissuader l’homme de continuer dans son œuvre à Fresno. De son histoire, il faut retenir que d’une confiance en Dieu et d’une résistance à l’adversité jaillissent la plénitude et la liberté

II-LES PRINCIPES DU COACHING

Le coaching intégral à des principes clairs qu’il faut absolument respecter pour pouvoir obtenir un résultat probant. Nous allons ci-après, citer quelques-uns de ces principes incontournables pour un coaching réussi.

  • Il n’y a de coaching que lorsqu’une personne admet avoir un problème et sollicite de l’aide pour s’en sortir. ‘’Que veux-tu vraiment ?’’ est la question claire et indispensable au démarrage d’un coaching. La réponse doit être tout aussi claire : ‘’je veux changer ceci ou cela’’.
  • La personne coachée est consciente du processus de coaching et adhère librement au déroulement des différentes étapes conduisant à la résolution du problème posé. C’est pourquoi, bien que pouvant être utile, l’hypnose n’est pas du tout du coaching.
  • Découlant du premier principe, l’entretien de coaching démarre toujours par une question du coach pour comprendre la raison de la présence du coaché devant lui. En bon coach, je ne sais pas pourquoi la personne est devant moi ; je me dois donc de l’écouter pour comprendre.
  • Il faut faire très attention à ne pas confondre la situation expliquée par le coaché et qui date certainement de longtemps avec le problème pour lequel il veut maintenant du coaching. C’est certainement parce que la situation débouche ou risque de déboucher sur un problème que le coaché sollicite maintenant du coaching. On ne règle pas une situation, mais plutôt, un problème clairement posé.
  • Le coaching n’est pas un conseil en ce sens qu’on est bien meilleur coach lorsqu’on coache dans un domaine où on est bien ignorant. Le prêtre par exemple  réussit  beaucoup  mieux  le  coaching  de couple que le pasteur parce qu’il est étranger à la vie à deux.
    • Le coach n’est pas un psychologue : il ne cherche pas la cause des problèmes (comme en psychologie), mais plutôt, pourquoi et comment faire pour que le coaché puisse s’orienter vers l’avant. Parler des problèmes à la recherche des pathologies nous oriente en effet vers l’arrière alors que le coaching est tourné vers l’avant. Tout homme veut augmenter son plaisir et/ou diminuer sa souffrance. Le rôle du coach consiste donc à identifier, à travers le discours du coaché, les voies et moyens pour le motiver à aller vers l’avant.
  • Le coach n’est pas un mentor. En effet, s’il développe du mentoring il risque de créer des sentiments difficiles à gérer par la suite. Le coaché peut tomber amoureux du coach qui n’admet pas qu’il a aussi des faiblesses. Pour éviter le mentoring, le coach doit prendre l’habitude de défendre toute personne absente, en admettant le caractère perfectible de tout être humain, y compris lui- même.
  • La relation de coaching est une franche collaboration entre un coach expert du processus de coaching mais ignorant de la situation du coaché et un coaché qui est expert de sa situation mais ignorant du processus de coaching. Pour un coaching fructueux, chacun doit demeurer dans son rôle jusqu’à la fin du processus.

CONCLUSION

Au cours de cette étude, nous avons démontré à quel point le coaching intégral est indispensable dans la vie d’une personne. D’abord par son aspect intégral puis, par l’abondance d’outils infaillibles mis en place pour en finir définitivement avec n’importe quel problème.

En outre, cette étude permet de comprendre ce que c’est que le coaching, en l’occurrence le coaching intégral, mais aussi de comprendre l’aspect exercice du métier de coach.

Nous tenons à rappeler qu’il est possible de se spécialiser dans un seul domaine du coaching intégral. Il serait donc appréciable qu’une nouvelle étude soit faite sur chacun des neuf domaines du coaching intégral et sur le profil de chacun des spécialistes de ces neuf domaines.