LE DEVELOPPEMENT PERSONEL

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INTRODUCTION

Enfant du Roi Naré Maghan Konaté et de sa deuxième femme Sougoulou Konté, Soundiata KEITA naît paralysé. Les griots situent sa date de naissance au 20 août 1190. Soundiata était infirme et se traînait à quatre pattes jusqu’à l’âge de sept ans. A la mort de Naré Maghan en 1218, Dankaran Keïta le fils aîné du roi défunt prit le pouvoir. Soundiata et sa mère devinrent alors l’objet permanent du mépris du nouveau roi.

A cette époque, les femmes utilisaient les feuilles de baobab comme ingrédient culinaire. Les branches du baobab poussant trop haut, les mères faisaient appel à leurs fils pour en cueillir les feuilles. Un jour, la mère de Soundiata qui avait besoin de feuilles de baobab pour faire la cuisine en demanda à la reine-mère (sa coépouse). :

« Tiens, répond la reine Sassouma Berté, j’en ai plein  la  calebasse,  sers-toi  pauvre  femme.  Moi, mon fils à sept ans savait marcher et c’est lui qui allait me cueillir ces feuilles. Prends donc pauvre mère, puisque ton fils ne vaut pas le mien ».

La légende raconte que face à cet affront, Soundiata qui avait sept ans, malgré son handicap se leva, alla déraciner l’arbre du baobab et vint le déposer au pied de sa mère. Soundiata deviendra ainsi un chasseur reconnu pour son habileté et fera oublier définitivement l’enfant infirme qu’il avait longtemps été. Cette histoire impressionnante met en exergue un fait qui est resté incompris depuis des millénaires. Et donc l’on s’interroge sur le mécanisme qui a permis à Soundiata Keita non seulement de se lever, mais aussi de déraciner le baobab.

Qu’est-ce qui s’est passé en ce jeune homme pour qu’en un instant, il passe d’infirme à une personne capable de déraciner un baobab ?

Un monsieur du nom de DARBY aidait son oncle à moudre le blé dans un vieux moulin. La porte s’ouvrit lentement et une petite fille de couleur entra et demeura plantée sur le seuil. L’oncle leva les yeux, vit l’enfant et gronda : « Qu’est- ce que tu veux ? » L’enfant répondit doucement : « Ma maman vous demande de lui donner cinquante cents. » « Pas question, rétorqua l’oncle, maintenant va-t’en. » « Oui, Monsieur », dit l’enfant, mais elle ne bougea pas. L’oncle était si occupé par son travail qu’il ne s’en aperçut pas tout de suite.

Quand il la vit, il hurla : « Je t’ai dit de t’en aller. Maintenant va- t’en ou je me charge de te faire déguerpir. » « Oui, Monsieur », dit la petite, mais elle ne bougea toujours pas. L’oncle laissa tomber le sac de grains qu’il s’apprêtait à vider dans la trémie du moulin, saisit la douve d’un tonneau éventré et avance vers l’enfant. Son visage laissait voir l’embarras qui résultait d’une telle situation. Darby retint son souffle. Il était certain d’être bientôt témoin d’un meurtre car il savait que son oncle était colérique et qu’en plus les noirs n’étaient pas censés défier les blancs dans cette partie du pays. Quand l’oncle se trouva à l’endroit où la petite se tenait, celle-ci fit rapidement un pas en avant, le fixa droit dans les veux et cria de toutes ses forces : « Ma maman a besoin de cinquante cents ! »

L’oncle s’arrêta, la regarda pendant un moment, puis il posa lentement la planche par terre, mit sa main dans sa poche et en sortit cinquante cents. L’enfant prit l’argent et recula lentement jusqu’à la porte, sans quitter des yeux l’homme qu’elle venait juste de conquérir.

Comment était-ce possible qu’une enfant puisse résister face à un homme de nature colérique et obtenir ce qu’elle veut ?

Qu’est ce qui s’est passé à l’intérieur de cette fille pour qu’elle y arrive ?

Qu’est ce qui s’est passé en vous pour que nous ne puissiez pas recevoir le colis de bonheur, de santé, de richesse, de prospérité que Dieu a prévu pour vous et vous a promis depuis votre naissance ?

La question demeure et l’objectif de cette étude est donc de comprendre ce qui s’est passé à l’intérieur de Soundiata Keita, à l’intérieur de la petite fille et à l’intérieur de nous.

Nous allons étudier le chemin vers cet accomplissement de soi que nous avons appelé développement personnel. Nous allons étudier son histoire dans les religions, les civilisations et nous allons étudier les différents pouvoirs du développement personnel.

Pour ce faire, nous avons opté pour deux hypothèses qui sont :

Hypothèse nulle : Le développement personnel est l’affaire de ceux qui n’ont rien à faire, il est illusoire.

Hypothèse de recherche : Le développement personnel est l’ultime chemin du bonheur absolu.

CLARIFICATION CONCEPTUELLE

A travers nos études et dans l’optique d’établir les recherches précédentes, nous avons découvert que toutes parlent de développement personnel mais aucune étude scientifique n’a été faite à ce sujet. De ce fait, aucune définition claire n’a été donnée au développement personnel.

Le développement personnel est un concept qui existe depuis la nuit des temps mais sans être considéré comme tel. Etant appréhendé comme la pleine conscience des pouvoirs en nous, le développement personnel est le chemin par excellence d’une foi profonde, d’un bonheur parfait et de tout le reste.

Il est de plus en plus fréquent de constater que le développement personnel se transforme en une vraie « mutilation psychologique ». Il est louable de vouloir développer son potentiel, s’améliorer ou s’épanouir. Mais si au final celui que l’on devient n’est pas «NOUS », ce qui était un rêve peut alors devenir un cauchemar.

La célèbre formule de Nietzche : “ Deviens ce que tu es définit réellement ce que prône le développement personnel. Il s’agit de retrouver votre identité.

Prenons un exemple simple : On vous envoie un colis que vous devez aller récupérer. On dit à l’agent de la compagnie de transport que le colis doit être remis à telle personne. Si vous arrivez et que vous vous présentez comme une autre personne, il ne sera pas en mesure de vous remettre ce colis.

C’est exactement ce que nous vivons au quotidien : Dieu a fait un colis de santé, de bonheur, de prospérité, de richesse, de longévité, bref un colis de toutes les bonnes choses que vous désirez. Ce colis il l’a fait pour vous, la personne en vous qui s’aime et aime les autres, la personne en vous qui écoute son essence, la personne en vous qui ne se laisse pas guider par l’égo, la personne en vous qui a confiance en elle, la personne en vous qui a la volonté de changer les choses, la personne en vous qui sait que rien n’est impossible.

Mais les vicissitudes de la vie ont transformé cette personne pour qui Dieu a tout prévu. Vous êtes peut-être devenu une personne qui ne croit pas en elle ou une personne qui ne s’aime pas ou n’aime pas les autres, bref vous avez laissé quelques incidences de la vie changer votre identité et donc vous détourner de votre bonheur.

Le développement personnel vient donc pour réparer votre identité et ainsi vous rendre digne de la vie paisible que vous méritez.

Pratiquer le développement personnel, c’est investir en soi. En nous, une force existe pour tout avoir. Activer cette force nous amène vers un mieux-être, une existence plus proche de ce que nous sommes.

Quel que soit le problème que vous vivez ou le manque dans lequel vous êtes, c’est le résultat de la non activation de cette force intérieure.

Dès qu’il y a un problème, il y a un besoin de développement personnel. Dès qu’il y a une maladie, un problème de couple, un problème d’argent, il y a un besoin de développement personnel. Seul le développement personnel permet d’activer cette force intérieure. Il n’y a pas de bonheur sans développement personnel.

Le développement personnel est le processus par excellence de la découverte de SOI. Il permet de profiter des immenses ressources en nous. C’est le plus noble chemin qu’il faille emprunter pour réaliser son plein potentiel en se faisant sa propre vérité.

Contrairement à ce que disent des « maîtres et gourous », le développement personnel ne consiste aucunement à suivre des règles, techniques et conseils ou à appliquer des automatismes. Le développement personnel n’est pas magique. Il requiert de l’effort.

La plus belle œuvre à construire c’est nous-même. C’est nous qui savons le mieux ce qui nous rend heureux. Le développement personnel consiste à plonger au fond de soi, s’explorer et ouvrir les portes de Soi tout en restant Soi.

Retenons principalement que le développement personnel est une reconnexion à ces ressources intérieures qui suffisent à tout. Nelson MANDELA allait dire : « Qui je suis fait toute la différence »

METHODOLOGIE ADOPTEE

Le développement personnel est aujourd’hui un domaine en pleine expansion auquel on ne peut plus échapper. Tous les  médias  quel  qu’ils  soient  ne  cessent  d’en  parler.  Le développement personnel est partout : Comment être heureux ? Comment se faire des amis ? Comment avoir des relations durables ? Comment influencer vos interlocuteurs? Comment réussir votre vie ? Etc.

Cependant, le développement personnel n’a pas été suffisamment étudié, exploité, diffusé et généralisé.

Notre recherche sera donc une recherche sans terrain en ce sens que nous nous baserons sur les précédentes informations qui se rapportent à notre sujet. La recherche sera informative. Il s’agit d’études documentaires ou d’analyses de textes c’est-à-dire de la présentation de faits observés hors de toute hypothèse posée et sans visée normative conclusive.

Notre recherche sera longitudinale. Elle consistera en l’analyse d’un nombre donné d’observations repérées sur une période continue plus ou moins longue. Cette approche correspond au film de la problématique et non plus à une photographie ou à des photographies successives. Ce type d’investigation est encore appelé analyse diachronique et nécessite une présence forte. L’analyse sera à la fois qualitative et quantitative en ce sens que nous tiendrons compte du fruit de nos recherches.

La    collecte    de    l’information    sera    essentiellement l’exploitation de sources documentaires. Nous allons donc choisir et exploiter des données existantes pour l’analyse afin d’évoquer un fait ou un phénomène ou un processus.

En somme, cette recherche sera à la fois exploratoire et descriptive. Une recherche descriptive vise à informer, analyser et expliquer afin de rendre intelligible une question de recherche. Ce type d’investigation est très influencé par le chercheur lui-même qui expose son point de vue. Une recherche exploratoire fournit les premiers éléments sur le sujet retenu.

CADRE THEORIQUE

Toute recherche qui ambitionne se hisser à un niveau scientifique doit être menée dans un cadre théorique explicite. Ce cadre théorique permet en effet de préciser le sens donné aux concepts manipulés. Il assure une lisibilité du texte tout en permettant une articulation entre les différentes parties de manière à faire du travail un ensemble cohérent, permettant ainsi une interprétation pertinente des données recueillies. C’est une des conditions à remplir pour partager les résultats avec la communauté scientifique.

Cette étude a pour but principal la compréhension et la résolution de l’ambiguïté autour du développement personnel. Notre problématique se fonde sur les questions suivantes : Qu’est-ce que le développement personnel ? Quel est le vrai chemin vers le développement personnel ? Quels sont ses pouvoirs ?

L’hypothèse de recherche choisie est :

Le développement personnel est l’ultime chemin du bonheur absolu.

Le développement personnel n’a rien d’une vérité toute faite, prête à avaler. Il invite chacun à découvrir qui il est en profondeur et à se former sa propre vérité. Il est conforme au libre-arbitre que Dieu nous a accord.

CHAPITRE I. NOS DECOUVERTES

Le concept de développement personnel est utilisé à tort et à travers parce que ne reflétant pas son originalité. En effet, les chercheurs et auteurs se sont égarés pour la plupart dans l’interprétation de ce concept. Sur la base de nos travaux, nous avons constaté qu’il n’existe aucune étude profonde et structurée sur le développement personnel. Néanmoins, nous avons trouvé des traces de ce dernier dans les civilisations africaines et différentes religions.

I- LE DEVELOPPEMENT PERSONNEL DANS LES CIVILISATIONS AFRICAINES

Les rites initiatiques marquent le passage de l’adolescence à l’état adulte et ont pour tâche principale de combler les lacunes de l’éducation reçue antérieurement, de rendre l’adolescent capable de porter le poids, de supporter les difficultés et de pénétrer les secrets de la vie nouvelle.

Nous allons présenter ici le rite d’EVALA pour montrer que le développement personnel a aussi ses bases dans de vieilles civilisations africaines.

Evala, un rite initiatique primordial pour le jeune garçon Kabyè, une ethnie du Togo, un pays de l’Afrique d’une superficie de 56.785 km2 et ayant une population de 7 352 000 habitants. Le Togo a pour pays limitrophes le Burkina-Faso au nord, le Bénin à l’est, le Ghana à l’ouest et le Golfe de guinée au sud.

Pratiqué depuis le XVIIIe siècle, le rite initiatique Evala est le premier dans l’ordre des manifestations initiatiques du jeune  Kabyè.  Il  consacre  non  seulement  le  passage  de l’adolescence du jeune Kabyè (18 à 20 ans) à l’âge adulte mais également l’affirmation de son identité culturelle.

À l’origine, les combats duraient plusieurs heures et se pratiquaient avec une chicotte et un bâton fourchu. À l’aide de ces deux objets, les adversaires se combattaient en  se  frappant  simultanément  jusqu’à  ce  que  l’un  fasse tomber l’autre ou le renverse, épuisé par les coups reçus. Lorsque   l’un   des   combattants   tombe,   le   présumé vainqueur se précipite sur lui et s’assied sur sa poitrine. Et c’est à cet instant précis que l’arbitre déclare la fin de la partie. Mais vers 1940, ce rite est devenu moderne et s’est transformé en lutte avec des compétitions organisées entre différents villages d’un même canton. Au-delà de l’initiation, l’organisation actuelle a incorporé aux rituels uncôté festif qui crée un spectacle magnifique à chaque célébration.

La finalité première du rite Evala est d’habituer le jeune Kabyè à l’endurance, au courage, à l’abnégation et au stoïcisme dont l’aspect culturel est rehaussé par les sacrifices que l’initié doit consentir : le jeûne, l’abstinence sexuelle et les scarifications qui sont les signes extérieurs de défenseur de la cité. Ainsi, le rite initiatique est constitué d’attrapades, d’internements    et    d’autres    cérémonies    bien    plus éprouvantes. La viande de chien constitue un élément central et primordial dans le rituel Evala. Pour l’aspirant Evalou, cette consommation ne se fait pas par simple plaisir ou de façon volontaire. C’est plutôt une prescription nécessaire à l’accomplissement des rites initiatiques.

L’initié, qu’il le veuille ou non, est tenu de consommer la chair de chien pour acquérir les qualités reconnues à cet animal : l’endurance, la ténacité, la force et l’intelligence. En effet, la coutume recommande dans la mesure du possible que l’animal soit acheté par l’oncle maternel du garçon devant subir l’initiation. Et lors du rituel chez l’oncle maternel, celui-ci devant tout le clan réuni édicte les règles morales que le jeune initié doit désormais suivre, sous peine de malédiction : « Tu ne voleras pas, tu n’insulteras personne, tu ne mépriseras pas tes cadets, tu respecteras absolument ta mère, ton père et toute personne âgée, tu respecteras le bien d’autrui, tu respecteras la terre et la nature qui n’appartiennent qu’à Dieu. » Kéyéwa (1997, p. 173)

Les  Evala  sont  donc  un  examen  de  socialisation  de l’adolescent qui est tenu de lutter pendant trois années consécutives. Après les rites, celui-ci acquiert un nouveau statut social avec des droits mais aussi des obligations. Cette entrée dans le cercle des initiés lui attribue le nom de Evalou dont le pluriel donne Evala. Il acquiert ainsi des prérogatives très importantes dont entre autres : le droit d’exploiter la terre à son propre compte, de consulter les devins, de se marier, de défendre la cité en cas d’agression. À l’inverse, le jeune qui se dérobe à cette initiation n’est pas considéré et accepté dans certains cercles qu’il n’ose lui- même approcher. En tant que tel, il subit les représailles de la communauté et de ses propres parents. Même si le modernisme  ambiant  et  le  foisonnement  des  religions importées n’en font plus tellement un problème. Il s’agit là d’un exemple palpable de développement personnel.

Akpéma, un autre rite initiatique de passage de jeune fille Kabyè retrace également les bases du développement personnel.

La jeune fille Kabyè quant à elle, est initiée en une seule année. Son initiation commence également autour de 18 ans. La tradition veut qu’elle soit vierge avant l’initiation car cette initiation la prépare au mariage.

Akpéma est un rite qui permet aux jeunes filles Kabyè de s’habituer à l’endurance, au courage et à la sauvegarde de certaines vertus qui lui donnent un statut particulier. Parmi ces vertus, celle qui est capitale est sa virginité avant le mariage. Ainsi, Akpénou, très dévêtue, la tête rasée, un collier en fer au cou, part avec ses autres camarades en file indienne dans la forêt sacrée où se poursuivent les cérémonies. Tout au long de l’initiation, elles sont accompagnées et prises en charge par des femmes adultes expérimentées. Il faut souligner que dans la forêt, au cours des rituels, les Akpéma auront à s’asseoir sur une pierre sacrée pour prouver leur pureté. La réussite à ce test donne le privilège d’avoir accès à la petite case sacrée. Une étape déterminante qui lorsqu’elle est franchie fait l’honneur de leur famille. C’est à la fin de ce processus initiatique que la jeune fille Kabyè est déclarée apte à la vie adulte et au mariage. Il convient de préciser que les filles qui savent qu’elles ne sont plus vierges ne doivent pas s’asseoir sur la pierre. Après les cérémonies, elles sortiront toutes nues de la forêt sacrée et entreprendront le voyage du retour en passant par un chemin autre que celui emprunté pour y arriver. Le risque pour celles qui vont s’entêter est de voir la porte de la petite case se rétrécir devant elles, les empêchant d’y entrer. Ce sera alors la honte, les humiliations, les insultes et de profondes railleries pour elles et leurs parents.

Dans la société traditionnelle de la préfecture de la Kozah, les jeunes garçons et filles Kabyè se reconnaissent matures et prennent part à la vie sociale à partir des rites initiatiques Evala, Akpéma et Kondona.

Chaque rite initiatique a son importance et sa particularité. Il ne s’agit pas que du Togo, nous avons aussi :

  • Les fourmis chez les Satéré-Mawé au brésil ;
  • Le limage de dents ou metatah à Bali ;
  • La scarification chez les Kaningara en Nouvelle Guinée ;
  • Le saut du gol chez les Saa, au Vanuatu ;
  • Le fouet et le tatouage chez les fulani au Benin.
Pourquoi et comment ces rites assez douloureux forment-ils l’identité de ces personnes ?

Une petite histoire permet de le comprendre. Un jour apparut un petit trou dans un cocon…

Un homme qui passait là par hasard, s’arrêta de longues heures pour observer le papillon qui s’efforçait de sortir par ce petit trou. Après un long moment, ce fut comme si le papillon avait abandonné et le trou demeurait toujours aussi petit. Le papillon avait fait tout ce qu’il avait pu et il ne pouvait plus rien faire d’autre. L’homme décida d’aider le papillon. Avec un canif, il ouvrit le cocon et libéra le papillon.

Celui-ci sortit aussitôt, mais son corps était maigre et engourdi et ses ailes peu développées bougeaient à peine. L’homme continua à observer pensant que les ailes du papillon s’ouvriraient et seraient capables de supporter le corps du papillon afin qu’il prenne son envol. Il n’en fut rien! Le papillon passa le reste de son existence à se traîner à terre avec son corps maigre et ses ailes rachitiques. Jamais il ne put voler !

Ce que l’homme, avec son geste de générosité, n’avait pas compris, c’est que le passage par le trou étroit du cocon est l’effort pour que le papillon puisse transmettre la force de son corps à ses ailes pour voler. C’est le moule au travers duquel la Vie le fait passer pour grandir et se développer. Parfois, l’effort est exactement ce dont nous avons besoin dans notre vie. Si on nous permettait de vivre notre vie sans rencontrer d’obstacles, nous serions limités. Nous ne serions pas aussi forts. Nous ne pourrions jamais voler !!

Voici pourquoi les rites initiatiques.

Voici pourquoi le développement personnel.

II- LE DEVELOPPEMENT PERSONNEL DANS LA PERSPECTIVE JUDEO-CHRETIENNE

Nous devons à Salomon trois livres : le Cantique des Cantiques, une romance écrite lorsqu’il était jeune et amoureux; les Proverbes, un recueil de maximes rédigé alors qu’il était au sommet de sa forme intellectuelle et l’Ecclésiaste, un ouvrage qui exprime les regrets de l’auteur lorsqu’ à la fin de sa carrière, il jette un regard désabusé sur les ruines de sa vie gâchée.

Après Salomon, bien d’autres personnes ont expérimenté au travers de situations pénibles la véracité de certaines déclarations de l’Ecclésiaste.

Cecil Rhodes par exemple, n’avait que 27 ans lorsqu’il fonda en Afrique du Sud la prestigieuse compagnie des mines De Beers. Huit ans plus tard, il dirigeait toute l’industrie d’exploitation des diamants en Afrique du Sud et à 36 ans il devenait Premier ministre du Territoire du Cap. A sa mort, il léguait à l’empire britannique une région aussi étendue que l’Allemagne, la France et l’Espagne réunies : ce qu’on appelait alors la Rhodésie du Sud et la Rhodésie  du  Nord  sont  aujourd’hui  le  Zimbabwe,  la Zambie et le Botswana.

Cecil Rhodes, peut-être l’homme le plus riche du monde de tous les temps, comptait parmi ses amis un homme des plus pauvres, William Booth, fondateur de l’Armée du Salut. Un jour qu’ils voyageaient ensemble en train, Booth donnant une tape amicale sur le genou de son ami lui demanda : ” Dis-moi, es-tu heureux ? “. Et le magnat du diamant de s’exclamer : ” Moi, heureux ? Loin de là ! “

Rhodes et Salomon ont constaté tous deux qu’une vie sans Dieu est vide. Ni le pouvoir, ni la fortune, ni la position sociale ou le prestige ne peuvent rendre un homme heureux. L’auteur de l’Ecclésiaste était tourmenté, malheureux, hanté par le spectre de la mort qui menace tout croyant rétrograde.

On peut comparer Salomon à l’araignée de la fable : elle tissa un jour son fil à partir du chevron élevé du toit d’un grenier et arriva à l’embrasure d’une fenêtre. Là, elle fila sa toile. Ce coin du grenier bourdonnait d’insectes et bien vite l’araignée prospéra. Mais un jour qu’elle parcourait sa toile, elle remarqua qu’un fil flottait dans l’air.

Elle le happa au passage sans réaliser qu’il s’agissait de la trame de son ouvrage. En un clin d’œil, tout son univers s’écroula.

Dans sa jeunesse, Salomon avait établi une importante ligne de communication entre Dieu et lui, telle une corde solidement ancrée dans l’invisible. Puis il prospéra et devint célèbre. Il oublia alors l’importance du lien qui le reliait au ciel et rompit sa communion avec Dieu. Aussi, tout son univers ne tarda-t-il pas à s’écrouler.

Dans le livre de l’Ecclésiaste, Salomon apparaît comme un vieillard désillusionné : il voit son propre fils se conduire en insensé et lui-même a perdu l’estime de son peuple. Il se rend compte qu’il est responsable de la division et du déclin qui s’amorcent et qui sonnent le glas du royaume de David.

Le livre de l’Ecclésiaste est une prédication. Salomon déclare : ” Moi, le prédicateur (litt.), j’ai été roi d’Israël à Jérusalem ” (Ecclésiaste 1:12). Sa voix n’est plus celle d’un prince ; c’est celle d’un prédicateur qui dévoile le néant des actions de l’homme qui se conforme à l’esprit du monde.

Salomon nous dit qu’il a cherché et a eu de l’argent, le plaisir, la sagesse mais sans trouver le bonheur, la paix du cœur car il faut chercher et trouver Dieu en plus de l’argent, du plaisir, de la sagesse et du pouvoir. C’est avec Dieu que tout est merveilleux.

Il s’agit ici de nous faire comprendre qu’il faut certes rechercher les richesses du monde mais le plus important est de trouver Dieu, Dieu en nous et de le mettre au centre de toute chose.

III-LE DEVELOPPEMENT PERSONNEL DANS LA PERSPECTIVE MUSULMANE

Nous allons parler principalement ici du pèlerinage à la Mecque Le hajj se tient une fois par an au début du mois lunaire musulman dhou al-hajja et culmine le 9 du mois à la veille de la fête du sacrifice (Tabaski). Le pèlerinage s’inspire d’une tradition antérieure à l’islam qui remonte à Abraham, patriarche biblique vénéré par les musulmans comme par les juifs et les chrétiens. Une fois arrivé dans la région de la Mecque, le fidèle doit effectuer plusieurs étapes pour accomplir son pèlerinage.

  • “Ihram” : pour le fidèle, le pèlerinage commence par la proclamation de son intention d’effectuer ce rite spirituel. Quand il arrive dans un périmètre fixé autour de La Mecque, il doit être purifié et ne doit porter, pour les hommes, que des pièces de tissu blanc non cousues alors que les femmes portent des habits couvrant entièrement le corps à l’exception des mains et du visage. Durant cette période, les pèlerins ne doivent pas se parfumer, ni se couper les cheveux ou les ongles. Ils doivent s’abstenir de toute querelle et de toute relation sexuelle.
  • “Tawaf” : à son arrivée à La Mecque, le pèlerin fait sept fois le tour de la Kaaba, autour de laquelle a été construite la Grande Mosquée et en direction de laquelle les musulmans prient cinq fois par jour. S’il le peut, il touche et embrasse la pierre noire incrustée dans l’un des coins de la Kaaba.
  • “Sa’i” : le fidèle doit ensuite faire à sept reprises le chemin entre Safa et Marwa distants de 400 mètres et proches de la Grande Mosquée, sur les pas de Hajar, épouse du prophète Abraham. Selon la tradition, elle avait couru entre ces deux lieux pour chercher de l’eau pour son fils, le prophète Ismaïl, jusqu’à ce que la source de Zamzam jaillisse à ses pieds.
  • “Stèles de Satan lapidées” : Une fois ces rituels accomplis, le fidèle se rend dans la vallée de Mina, à cinq kilomètres à l’est de la Grande Mosquée pour y passer la nuit avant le moment fort du hajj, le stationnement sur le Mont Arafat, une journée consacrée à la prière et aux invocations.

A la tombée de la nuit, les pèlerins refluent sur la plaine de Mouzdalifa pour se préparer le lendemain à l’Aïd al-Adha qui consiste à immoler une bête à la mémoire d’Abraham. Ce dernier avait failli immoler son fils Ismaïl avant que l’ange Gabriel ne lui propose in extremis de sacrifier un mouton à sa place, selon la tradition.

Les fidèles se consacrent ensuite à la lapidation des stèles représentant Satan à Mina, à huit kilomètres de Mouzdalifa. Il faut jeter 7 pierres le premier jour sur la grande stèle et 21 pierres le lendemain ou le surlendemain sur les trois stèles (grande, moyenne, petite).

Le pèlerinage se termine par de nouvelles circonvolutions autour de la Kaaba. Enfin, la visite à Médine, lieu du mausolée du prophète Mahomet, est facultative et peut s’effectuer avant ou après le hajj.

Les exercices auxquels les fidèles musulmans sont appelés à se soumettre au cours du hajj ont en partie pour but de rappeler que tous les hommes sont égaux devant le Créateur qui a placé en chacun d’eux un immense trésor à découvrir et à cultiver pour le bien de chacun et de tous.

Le tawakkoul, une dimension forte de la relation avec Dieu selon les musulmans, n’est rien d’autre que le lâcher prise et la confiance en Dieu qui ne sont rien d’autre que des pouvoirs du développement personnel que nous verrons dans le chapitre 3.

L’importance du tawakkoul ressort du hadith qui suit : « Si vous faites montre d’une vraie confiance en Allah, Il vous donnera des moyens de subsistance comme Il le fait en faveur des oiseaux qui quittent leur nid le matin le ventre vide pour y revenir le soir le ventre plein. » (Tirmizy).

Avoir une totale confiance en Allah, s’en remettre à Lui en tout, c’est de la part du croyant faire preuve d’une foi solide en la toute Puissance divine. C’est orienter son cœur entièrement vers Allah et par la même occasion attester des limites des créatures quant à la satisfaction de ses besoins d’où la formule consacrée en islam en toute circonstance et particulièrement en temps de difficulté : « la hawlawa la qouwwataillabillah »; il n’y a de puissance et de force qu’en Allah.

Lors de la deuxième confrontation avec les infidèles mecquois à Ouhoud, les compagnons du prophète (PSL) firent preuve de « tawakkoul » dans des difficultés extrêmes. Après avoir essuyé une première attaque désastreuse qui s’est soldée par des dizaines de morts et blessés dans leurs rangs, ils entendirent dire que l’ennemi préparait une deuxième attaque pour leur porter le coup fatal. Dans une situation si critique, où tout les incitait à renoncer et à fuir, ils s’en remirent à Allah, profondément animés dans cette attitude par le « tawakkoul ». Ils se remirent debout autant que faire se peut, prêts à combattre à nouveau.

Le « tawakkul » est une sorte d’alliance solide entre le fidèle et son Seigneur qui atteste de la véracité de la foi et procure quiétude et tranquillité dans le tréfonds du cœur du croyant. Cependant, loin de signifier l’inaction, le «  tawakkul  »  est  un  supplément  à  l’investissement  du croyant dans toute action à sa portée.

En plus de nous rendre compte que les piliers sont de purs processus de développement personnel, nous nous rendons également compte que l’un des plus importants pouvoirs du développement personnel se trouve être le cœur même de la religion musulmane.

Nombreux sont les versets coraniques et les hadiths du Prophète (paix et salut sur lui) qui incitent le croyant à suspecter son égo, voire à l’accuser sans même lui faire bénéficier de la présomption d’innocence car l’égo ordonne et incite au mal. Le Très-Haut dit dans la sourate Youssouf, verset 53 : « Je ne m’innocente cependant pas, car l’égo est très incitateur au mal ». Et le Prophète (paix et salut sur lui) dit : « Le sagace, c’est celui qui remet continuellement son égo en question et œuvre pour préparer son devenir après la mort ». Sagace veut dire, celui qui a de l’intuition.

Le développement personnel permet d’identifier nos deux voix. Celle de l’égo et celle de l’Essence.

L’ego, tant qu’il n’est pas apaisé, tente d’accaparer le pouvoir et de nous couper de notre Soi, de nous diviser. Dans le développement personnel, nous choisissons de porter attention à l’Essence tout en comprenant que l’ego fait partie intégrante de nous

CHAPITRE II. LE VOYAGE VERS SOI OU LE VRAI CHEMIN DU DEVELOPPEMENT PERSONNEL

On   me   demande   souvent   d’où   me   vient   ma   foi inébranlable. Lorsque vous avez étudié votre histoire, l’histoire de l’Afrique, l’histoire de nos ancêtres, lorsque vous avez étudié ce qu’est la race Africaine, lorsque vous avez étudié et que vous savez que nos pères fondateurs ont initié tous les « bon »s, lorsque vous savez qu’en réalité un simple liquide est rentré dans le ventre d’une mère et que ce liquide est devenu un être humain qui a été protégé de tant de choses, lorsque vous savez qu’il y a eu énormément de choses dans votre vie, des moments difficiles dont vous en êtes sorti contre toute attente, lorsque vous vivez un certain nombre d’expériences qui vous montrent que Dieu existe, que Dieu vous aime, que Dieu vous protège, que Dieu veille sur vous, lorsque vous lisez la parole de Dieu et que vous en voyez la profondeur, lorsque vous vivez autant de choses ; vous ne pouvez qu’avoir autant de foi, d’assurance, de conviction. Ma foi vient de ce que j’ai appris. Ma foi vient de ce que je sais. Ma foi vient de ce que j’apprends tous les jours. Ma foi vient du fait que je sais que quel que soit le pouvoir que détient un être humain, il ne peut pas empêcher l’eau de rentrer dans une noix de coco.

Ma foi vient du Voyage vers Soi, et surtout de la lecture du Voyage vers Soi de mes modèles. Prenons par exemple Moïse ou Moussa pour les musulmans. Vous ne pouvez pas ne pas trouver les germes du Voyage vers Soi dans les étapes dans sa vie à savoir ce détachement, cet isolement des choses matérielles, cet attachement à écouter Dieu, à entendre Dieu et parfois même avoir peur de la responsabilité que Dieu veut lui confier. Il n’y a pas ce personnage dans la bible ou dans le coran, dans les faits historiques, qui n’a pas fait ce Voyage vers Soi. C’est-à-dire ce processus de rencontre avec soi-même, de rencontre avec l’être puissant illimitée, incomparable qui vit en nous. Cette rencontre avec les possibilités illimitées qui sont en nous. Je voudrais dire simplement que le Voyage vers Soi, oui je l’ai fait, jusqu’à un niveau donné, je continue de terminer le processus, je continue d’affermir le processus, Il est impossible de réussir sa vie sans le Voyage vers Soi parce que cela reviendrait à dire que vous avez la possibilité d’avoir le doctorat sans commencer l’école primaire. Vous êtes en train de me dire que vous pouvez avoir le CEP, le BEPC et le BAC sans commencer l’école primaire. Voilà ce que cela veut dire car le Voyage vers Soi c’est l’école de Dieu. Au fur et à mesure que vous avancez dans l’école classique, il y a des examens, il y a des diplômes qui les sanctionnent. Vous ne pouvez pas réussir quoi que ce soit dans votre vie si vous ne faites pas le Voyage vers Soi. Il faut inévitablement faire le Voyage vers Soi.

En fait, le Voyage vers Soi est un processus par lequel je quitte l’être extérieur que je suis pour aller vers l’être intérieur que je suis en réalité. Le Voyage vers Soi, c’est un processus qui me permet de me connaitre, de me découvrir.

Voici un exemple très simple. Je formais une dame, c’était une française. J’ai commencé sa formation en ligne. Elle me demanda ce que c’est que la vision. Je lui répondis que la vision est une chose qui vient de Dieu. Elle me rétorqua ceci : « si vous me parlez encore de Dieu, nous allons arrêter cette formation. Ne me parlez donc plus de Dieu sinon nous arrêtons la formation ». Je ne lui ai plus jamais parlé de Dieu et nous avons continué ainsi tout au long de la formation. A la fin de cette formation, je lui ai demandé ses impressions. Elle m’a répondu : « oh, coach Dieu, il est très bon ». Je lui ai donc demandé ce qui s’était passé vu sa réaction au début de la formation. Sa réponse : « j’ai compris que pendant longtemps, j’attendais Dieu. Alors qu’en réalité, il m’a investi de tout pouvoir pour faire, pour exécuter, pour agir. Tout ce que je faisais et qui ne me donnait pas de résultat, je reprochais à Dieu de ne pas le faire alors que ce n’est pas lui qui doit le faire mais c’est plutôt moi». Deux mois plus tard, son mari est allé à la Mecque. ayant fait le Voyage vers Soi, elle dit à son mari à l’aéroport : « va en vie et reviens en vie ». Elle a compris que c’est à elle de décider de la vie de son mari. Arrivé à la Mecque, son mari a fait un accident. Tout le monde dans le véhicule en commun qu’il avait emprunté est mort, sauf le mari. Pourquoi ? Parce qu’elle a compris qu’elle est Dieu.

Oui. Lorsqu’on vous dit que vous êtes Dieu, vous êtes surpris, vous êtes en colère, vous êtes déçu, vous êtes bouleversé, vous êtes perturbé. C’est tout simplement parce que vous n’avez pas fait le Voyage vers Soi.

Dieu ne peut pas exister si ce n’est qu’à travers nous. Tant que nous n’avons pas fait le Voyage vers Soi pour prendre conscience de notre divinité, nous empêchons Dieu d’exister. Il nous faut donc enclencher ce Voyage vers Soi pour pouvoir vivre la divinité de Dieu en nous.

La première étape du Voyage vers Soi est simple. Arrêtons notre arrogance. Arrêtons le « je connais tout ». Quand vous commencez le Voyage vers Soi, la première chose est de cesser de pratiquer le ‘’je connais tout’’ ; c’est de cesser de dire ‘’j’ai raison, les autres ont tort’’. C’est de cesser de dire « non je suis ceci etc… ». Non !!! Ce que je suis, je ne le suis qu’à travers Dieu. Par conséquent, si je me fais humble devant le savoir, si je me dispose à comprendre et à entendre Dieu, si je cesse de jouer les arrogants, les « je connais tout », je laisse alors Dieu me parler.

Ensuite, si je suis orienté solution je ne vais pas interpréter les messages de Dieu qui semblent être des messages négatifs comme des messages négatifs. Lorsque le prophète Abraham appelé Ibrahim par les musulmans entend Dieu de lui commander de lui sacrifier son fils, étant dans l’orientation solution, il est convaincu que Dieu ne peut pas décider une mauvaise chose. Il prend donc l’enfant et il part pour le sacrifier. Dieu voulait voir sa capacité à obéir. Sur le lieu du sacrifice, Dieu lui procure un mouton à la place de l’enfant et lui dit : « ne tue plus l’enfant ».

Deux  conditions  doivent  être  remplies  pour  la  première étape. Je ne sais pas tout alors je laisse Dieu m’enseigner parce que si je savais tout, j’aurais tout : l’abondance de santé, l’abondance de joie, l’abondance de grâce, l’abondance d’argent. J’aurais tout. Mais si vous n’avez pas tout cela veut dire que vous ne savez pas tout.

Lorsque vous remplissez ces deux conditions, le ‘’non savoir’’ et l’ ‘’orientation solution’’, vous laissez la place à Dieu pour vous parler. Dans le livre d’Esaïe il est écrit : ‘’vous entendrez derrière vous une voix qui vous dira voici le chemin’’. Nous devons entendre la voix de Dieu nous dire « lève-toi à 8h et non pas à 9h, lèves toi à 9h et non pas à 8h. Va ici. Passes par cette route parce que sur cette route tu vas rencontrer quelqu’un. Va assister à telle conférence ; tel homme d’affaires va s’asseoir à coté de toi vous allez parler business. Va faire ceci. Sois candidat à tel moment. Ne sois pas candidat à tel moment. Fais ceci, fais cela. » Il s’agit ici du discernement. Le discernement des temps, le discernement de saison, le discernement de ceci ou de cela.

Dieu dit que dans les derniers temps nous serons tous des prophètes. Nous sommes dans les derniers temps. Nous sommes tous des prophètes. Par conséquent, Dieu peut parler à chacun de nous. En résumé, c’est cela le salaire de la première étape. Lorsque dans cette première étape, je ne joue plus à l’arrogant, je ne suis plus le « Monsieur je sais tout », alors je commence à m’orienter solution. Dieu va me parler. J’arrive donc à une étape ou mon premier diplôme est la capacité d’entendre parfaitement Dieu. Voici la première étape et voici le premier diplôme.

Lorsque vous réussissez à arriver au non savoir, lorsque vous réussissez à être dans l’orientation solution, vous obtenez comme la capacité d’entendre parfaitement Dieu. Or, ce que Dieu dit n’a rien n’à avoir avec ce que les autres pensent. Il en résulte que les autres vont commencer pas attirer votre attention sur le fait que ce que vous faites n’est peut-être pas lié à votre rang social. Il faudra alors desserrer l’emprise de la personnalité. Parvenu à cette étape, il faut que vous cessiez de dire : ‘’bon si je fais ceci les gens vont penser que… ; si je fais cela les gens vont dire que…, si je fais ceci les gens vont imaginer que…’’ Voilà en réalité le deuxième piège qu’il faut déjouer : l’emprise de la personnalité. Dieu dit. Il vous parle et vous écoutez. C’est cela desserrer l’emprise de la personnalité. En voici des preuves. Lorsque Nelson Mandela a décidé de pardonner à ceux qui ont tenté de le tuer, lorsqu’ il a décidé de travailler avec ceux qui ont tenté de le tuer, sa fille a refusé de lui adresser la parole. Ses propres enfants, ses propres collaborateurs l’ont pris considéré un traitre mais il a accepté de passer dans cette étape douloureuse. Il a accepté de desserré l’emprise de la personnalité ; de les laisser penser ce qu’ils veulent parce que tôt ou tard, le Dieu qui lui a parlé allait le justifier lui. C’est Dieu qui s’occupe du témoignage, Desserrer l’emprise de la personnalité c’est quitter cette arrogance. Ce « on doit me voir.., on m’a mal parlé.., on ne doit pas me parler comme cela..’, Dieu ne peut pas dire cela.., Dieu ne peut pas me dire à moi de lui demander pardon…’’. Il faut desserrer cela. Et quand j’ai desserré cela il me faut lâcher prise ; tout laisser dans la main de Dieu. C’est-à-dire que lorsque je me lève le matin, je ne fais plus du forcing.

Imaginez-vous une merveilleuse dame qui vient de se marier à l’âge de 75 ans ? Elle n’a pas forcé et dans son mariage, elle est dans un bonheur absolu. Alors que si elle devait écouter la société, elle aurait fait du forcing pour se marier bien plus tôt. Conséquence : elle aurait souffert. Mais elle a plutôt desserré l’emprise de la personnalité. Elle a laissé Dieu faire et elle est maintenant dans un merveilleux mariage. Il est important de desserrer l’emprise de la personnalité, de lâcher prise et lorsque vous arrivez à lâcher prise, Dieu commence par faire des exploits dans votre vie.

Plus on évolue dans l’école ordinaire, moins les examens sont faciles. C’est exactement la même chose dans le Voyage vers Soi puisque l’étape suivante va être le passage déroutant. Et c’est là ou beaucoup échouent à l’examen et n’arrivent pas à passer en classe supérieure. Cela veut dire que lorsque vous avez réussi le non savoir, réussi l’orientation solution, vous avez commencé par entendre Dieu vous parler. C’est votre premier diplôme. Ensuite, vous desserrez l’emprise de la personnalité. Après avoir desserré l’emprise de la personnalité, vous avez lâchez prise et vous commencer à avoir des succès, et Il y a des soucis qui arrivent, il y a des perturbations qui surviennent. C’est le passage déroutant. Oui c’est pour tester votre foi. C’est pour tester votre capacité à tenir bon. Dieu veut voir si c’est seulement dans le succès que vous allez lui rendre compte ou si vous allez lui rendre compte même s’il y a des soucis.

Lorsque vous avez choisi de faire confiance à Dieu, quel que soit ce qui arrive, vous devez faire confiance à Dieu. Demo Shakarian fondateur du Full Gospel a eu la maladresse de dire ceci : ‘’même si mon enfant est en train de mourir, je vais faire l’œuvre de Dieu. » Deux jours plus tard, il commence une campagne de six semaines et son enfant a une température de 42°. Tous nous savons ce que ceste que faire une fièvre de température 42°. Cependant, Demo Shakarian a traversé le passage déroutant en persévérant. Il a fait les six semaines de campagne de guérison sans se préoccuper de la température à 42°. Lorsqu’il a achevé la sixième semaine la température de son enfant est revenue a la normale.

Vous avez par exemple dit que vous êtes arrivé à un niveau donné où vous ne dépendez plus de quelqu’un. Vous ne dépendez plus de votre mari. Vous ne dépendez plus de votre patron. Vous dépendez désormais de Dieu. Vous dites cela et les difficultés financières surviennent. Allez-vous tenir ? Voilà le passage déroutant. Vous constatez que c’est un examen digne de nom où il n’y a pas d’amusement. Si vous réussissez à cet examen, vous gagnez la couronne dont il sera question par la suite.

J’insiste toujours sur le passage déroutant. Nelson Mandela il était en prison depuis plus de vingt ans on lui propose la libération conditionnelle à condition qu’il ne revendique plus. Le passage déroutant est là. Ne va-t-il pas sortir ? Sa femme  l’attend.  Ses  enfants  l’attendent.  Toutefois,  Il  a écouté Dieu. Il a dit « non, non et non. Je ne sors pas. Si c’est ainsi, je ne sors pas. Si vous me libérez et vous me demandez de me taire, vous m’avez tué. Donc je ne sors pas et il est resté encore prisonnier. Quelques années plus tard, il sort de prison et devient président. Tout cela c’est le passage déroutant. C’est ce moment de doute. C’est ce moment de découragement. C’est ce moment qui vous fait peur. C’est ce moment où vous ne croyez plus en rien, mais il faut tenir la barque. il faut continuer le combat parce qu’après la nuit, le jour parait toujours. Quel que soit la durée de la nuit, le jour va se lever. Si vous savez cela, vous devez traverser le passage déroutant.

Le passage déroutant c’est là où l’église va commencer par vous insulter. La mosquée va commencer à vous insulter. Vos parents vont commencer a dire que vous avez perdu la tête, vous avez perdu la route.

Le merveilleux diplôme après cela, c’est la fameuse grâce dont on parle. Lorsqu’on parle de la grâce les gens pensent que Dieu a donné la grâce à Moise et n’a pas donné la grâce à Kévin. C’est une insulte à Dieu. Dieu ne fait pas de différence entre les personnes. S’il a donné à l’un il va donner à l’autre. La grâce est donc un diplôme. C’est un diplôme l’amour. C’est un diplôme la joie, la joie permanente. Il y a certaines personnes qui risquent de ne jamais faire l’expérience de la joie.

Qu’est-ce que la joie ? Je suis content sans raison. Je suis heureux sans raison. Je suis heureux cela vient du cœur. Voilà la joie. Voilà la grâce. Et à cet état de grâce, tout vous est maintenant permis. Vous êtes libéré. Personne ne peut plus vous mettre en cage. C’est très important que vous compreniez que quand vous traversez le passage déroutant vous arrivez à l’état de grâce. Lorsque vous avez Dieu lui-même, vous gagnez une certaine élévation d’esprit. Vous gagnez une certaine hauteur d’esprit. Vous gagnez une certaine sérénité. Vous gagnez une certaine paix intérieure. Vous gagnez une certaine joie, une certaine grâce.

Faisons donc le Voyage vers Soi parce que c’est vraiment formidable. C’est le chemin par lequel nous allons à la rencontre de Dieu. C’est le chemin par lequel nous allons à l’écoute de Dieu. C’est le chemin par lequel nous allons vers la grâce, le bonheur, l’élévation, l’amour, l’amour véritable, le courage, la compassion etc. cela vient comme un diplôme du fait que vous avez traversé passage déroutant

Normalement, tout le monde doit désirer le Voyage vers Soi mais l’égo ne veut pas mourir. Lorsque votre égo sent que vous êtes en train de le tuer au profit de votre être intérieur, il va vous perturber en vous renvoyant les anciens enseignements que vous avez reçus. Il va vous perturber en envoyant des personnes soi-disant hommes de Dieu pour venir vous critiquer. Il va vous perturber de mille manières. Il va développer des subterfuges. L’égo ne veut pas vous laisser aller. il ne veut pas vous laisser réussir. Il faut le maitriser. Il faut le dompter. Et c’est pourquoi Jésus a fui Jérusalem parce que si vous sentez que certaines personnes qui symbolisent l’égo veulent vous empêcher de vous libérer, veulent vous empêcher de desserrer l’emprise de la personnalité, il faut les fuir. C’est pourquoi le prophète Mohammed – paix et salut sur lui- a fui la Mecque pour Médine. C’est pour nous montrer que face à certaines situations, il faut éviter certaines personnes.

Il faut que nous apprenions à tromper l’égo, à faire croire aux gens qu’on est en train de faire ce qu’ils veulent et maintenant développer notre relation personnelle avec Dieu. Voilà comment on peut déjouer les pièges de l’égo.

Sur ce chemin incontournable du Voyage vers Soi seul la programmation peut rendre les choses plus faciles.

LES DIFFERENTES ETAPES DU VOYAGE VERS SOI

ETAPE 1 : Vaincre la certitude

ETAPE 2 : Relâcher l’emprise de la personnalité

ETAPE 3 : Ecouter et comprendre l’appel de son Essence

ETAPE 4 : Le lâcherprise et la confiance en notre essence

ETAPE 5 : Déjouer les stratégies de résistance de l’égo

ETAPE 6 : Traverser le passage déroutant

ETAPE 7 : S’abandonner à la joie

ETAPE 8 : Déguster l’état de grâce

ETAPE 9 : Connaître la vérité pour savourer la liberté

ETUDE DE CAS

Nous étudierons dans cette partie de notre article, un Film produit par CAPITAL ART ENTERTAINMENT, Le guerrier Pacifique.

Dans ce film de 1h55min et 50sec, l’acteur principal du Nom de Dany de son vrai nom SCOTT MECHLOWICK a dû suivre un vrai processus de développement personnel pour enfin connaitre la vérité et savourer sa liberté.

Dany était un homme sûr de tout, convaincu de tout connaître sur tout et plus que tout le monde. A un moment de sa vie tout semblait aller bien pour lui, il passait son temps à se mettre tout le monde à dos parce qu’il pensait être le meilleur, et se croyait supérieur à tout.

Cependant il voulait accomplir quelques choses que personne n’avait jamais réussi dans son domaine. Il rencontre fortuitement un Homme qui va s’avéré être son coach et le conduire vers son développement personnel, ce dont Dany n’est même pas réellement conscient.

Première étape dans ce voyage, il a su démontrer à Dany, qu’il ne savait réellement rien, il a su lui démontrer que tout ce dont il était sûr n’était peut-être pas vrai. Simplement par des questions simple et pertinente, Dany a pu se rendre compte qu’il ne savait pas grand-chose. La première étape est donc traversée.

La suite de ce voyage à deux a permis à cet homme de desserrer l’emprise de la personnalité, cet homme qui au début du film ne se serait jamais excusé pour quoi que ce soit est retourné voir ses amis, ses partenaires pour leur demander pardon pour toutes ses erreurs du passé, parce que oui il a desserré l’emprise de la personnalité et s’est mis à faire du silence en lui et à écouter son essence. Les étapes 2 et 3 du Voyage vers Soi sont passées.

Comme dans toute vie, après ce moment d’apaisement Dany a dû faire face à son passage déroutant. Dans son cas il s’agira d’un accident qui l’empêche de faire ce qu’il pensait aimer. Pour le traverser il a fallu lâcher prise en arrêtant de vouloir contrôler toutes les parties de sa vie et ensuite déjouer l’une des plus grandes stratégies de résistance de l’égo qui est la peur, le doute.

Pour finir, Dany a du se débarrasser de son passé et vivre dans le moment présent pour s’abandonner à la joie dans chacune de ses réussites.

CHAPITRE III- LES DIX POUVOIRS DU DEVELOPPEMENT PERSONNEL

Rappelez-vous que nous avons su démontrer plus haut que tout problème dans la vie d’un homme, que ce soit un problème de santé, de bonheur conjugal, d’ordre financier, bref tout problème potentiel dans la vie d’un homme est un problème de développement personnel.

L’objectif même du développement personnel est de rétablir votre identité, de vous réconcilier avec votre véritable être intérieur. C’est dans cette optique que nous avons ressorti les 10 pouvoirs du développement personnel dont nous démontrerons la pertinence et le contenu dans cette partie de notre étude.

Au  Corinthiens  13  verset  :  1-3  de  la  Bible  version  Louis Second (LSG),Paul dit ceci :« Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert à rien. »

La charité ici n’est rien d’autre que l’amour.

L’importance de l’amour est clairement exprimée par ce verset. Dans ces trois premiers versets, Paul exprime clairement que l’amour doit être avant toutes choses, sous peine d’être « un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit, de n’être rien et de ne servir à rien »

Le pouvoir de mettre l’amour au centre de toute chose est la résultante de quatre éléments indissociables à savoir: l’amour de soi, l’amour des autres, la responsabilité et le pardon mutuel. Nous avons tout de disponible depuis notre naissance mais les vicissitudes de la vie ont fait que nous avons changé d’identité d’où notre responsabilité. Nous sommes pour la plupart malheureux dans la quasi- totalité des choses que nous faisons parce que nous ne mettons pas de l’amour au cœur de toutes nos actions.

Pour toute action de votre vie vous devez vous poser certaines questions : « Est-ce que l’acte que je pose est un acte d’amour pour moi ? Est-ce que l’acte que je pose est un acte d’amour pour les autres ? Est-ce que l’acte que je pose est un acte d’amour ? »

Nous avons été mis durant toute notre vie dans « tu ne dois pas » et pendant que nous étions dans « tu ne dois pas », on voit le Seigneur Jésus, spécialiste du développement personnel qui apparait et dit dans Romain 13 versets 8 à 10 : « En effet, les commandements : Tu ne commettras point d’adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu’il peut encore y avoir, se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L’amour ne fait point de mal au prochain : l’amour est donc l’accomplissement de la loi. »

Est-ce que ce que je veux aller faire est bon pour moi d’abord ? Est-ce que c’est bon pour celui à qui je veux le faire ? Si oui, je le fais. Si non, je ne le fais pas.

A titre d’exemple, un entraineur de Rugby d’une université américaine pour qui le tableau était sombre entre autres. Son équipe perdait des matchs, sa femme était sans enfant, sa cuisinière à gaz était abimée, sa voiture tombait en panne chaque 5m. Bref, rien ne bougeait dans sa vie. Attristé de tout cela, il a crié son ras-le-bol à Dieu un jour afin de connaître le vrai sens de sa vie. C’est ainsi qu’il a commencé à changer son état d’être et à prendre conscience de son amour dans toutes ses tâches. Puis ses activités ont commencé à briller. Un parent d’élève lui a offert une voiture, son équipe est devenue brillante et a même fini vainqueur d’une compétition. Sa femme lui a annoncé sa grossesse. Tel est l’amour de soi-même au cœur de chaque chose.

Votre amour pour vous même vous protège contre tout. Une fois que vous êtes satisfait et fier de vous-même, vous pouvez maintenant en donner aux autres, tout en interférant avec eux. L’amour au centre de toute chose nous amène vraiment à tutoyer la grandeur.

Rosalie Bradford née en 1943 détient le record de la femme ayant perdu le plus de poids. Elle a perdu 409 kilogrammes à partir de son poids le plus élevé jusqu’à son poids le plus faible.

A l’âge de 15 ans, la femme qui a perdu le plus de poids au monde pesait déjà 140 kilogrammes. Elle avait pris beaucoup de poids après la mort de sa mère. Elle était accro à la nourriture et en proie à de nombreuses dépressions.

Rosalie Bradford se maria en 1973 avec Bob. Elle eut un fils

  • elle pesait alors 227 kilogrammes – et resta à la maison pour cuisiner. Son poids continua à augmenter ainsi que son appétit. Elle essaya divers régimes sans succès.

Après une infection sanguine, Rosalie Bradford fut admise à l’hôpital. Elle resta immobile pendant 8 ans. Elle mangeait lorsqu’elle était immobile jusqu’à 15.000 calories par jour.

Elle atteignit le poids record de 544 kilogrammes à 44 ans. Effrayant n’est-ce pas ? Et pourtant cette femme avait perdu en tout 409 kilogrammes soit 75% de son poids le plus lourd, et établit un nouveau record du monde de la plus grosse perte de poids jamais vue chez une femme

Rosalie Bradford avait coutume de dire : “Je sais que d’autres personnes souffrent de la manière dont j’ai souffert, et j’ai un message pour elles. Si je peux le faire, alors tout le monde peut le faire. Il faut juste faire de petits pas vers votre but.”

Rosalie Bradford a dû se détacher du problème auquel elle faisait face, elle a dû arrêter de voir le problème au quotidien et juste laisser les choses se passer petit à petit.

Le détachement est un pouvoir incontournable dont nous devons faire preuve pour l’atteinte de nos objectifs. Se détacher des choses auxquelles nous nous accrochons dans notre vie nous amènera à ne pas être stressé, intrigué ou obsédé par la recherche d’une quelconque chose … Nous devons donc rester focus sur notre objectif tout en célébrant nos victoires quotidiennes. Rosalie Bradford a dû célébrer chaque calorie qu’elle perdait pour y arriver. Le détachement est également le lâcher-prise doublé de la confiance en Dieu. Nous devons rester dans le cercle d’influence et ne pas nous préoccuper de ce qu’on ne peut pas gérer mais laisser à Dieu le pouvoir de s’en charger.

En guise d’exercice de détachement, vous pouvez faire la liste objective (et non subjective) des choses pour lesquelles vous n’êtes pas d’accord avec DIEU et travailler tous les jours à les avoir. Puis rendez grâce pour la santé et pour tout ce que vous avez déjà, en célébrant la gloire de DIEU dans votre vie.

Nelson Mandela, jadis président de l’Afrique du Sud, devait organiser la coupe du monde de rugby en 1995 et tous les experts, sans exception aucune disaient que son équipe nationale ne dépasserait jamais les quarts de finale. Or, le président Mandela voulait une victoire pour unir le pays.

Il croyait que c’était possible. Il avait choisi de croire que c’était possible. Il sentait toute la joie de projeter au monde ce que la réconciliation pouvait produire dans un pays où l’on a connu plusieurs années d’Apartheid. Oui, il y croyait fermement et finalement son équipe se qualifia pour la finale et remporta cette coupe. Oui, il avait un « pourquoi » et ne se posait pas des « comment ».

Le pouvoir de choisir nos croyances découle du libre-arbitre et consiste à décider librement de croire en ce qui nous arrange. Ce qui est bon pour moi est vrai et ce qui n’est pas bon pour moi est faux. Ce qui est bon pour moi est vrai, le contraire pour moi est faux. Prenons le cas de cette personne qui fait un accident où pratiquement tous les organes sont broyés et des médecins concluent qu’elle ne pourra plus rien faire. Mais la personne concernée se met à rire, se moque des médecins car pour elle leurs pensées resteront leurs pensées. Elle a donc choisi de sortir de là avant Noël et effectivement, elle sort de là. Nous avons le pouvoir de choisir et de croire en ce en quoi nous estimons avoir succès et réussite pour notre vie. Croyez-vous toujours que nous sommes nés pour réussir ? Croyez-vous que vous avez toujours des problèmes, des difficultés ? Est-ce-que vous y croyez toujours ? Non et non ! Cessez de croire à cela, il faut que cela change maintenant. Désormais croyez que vous êtes le meilleur, croyez que vous allez réussir, croyez que votre situation change maintenant et pour toujours, croyez au meilleur en vous et vous allez réussir certainement. Choisissez vos croyances désormais pour votre  réussite  et  vous  ne  serez  plus  la  même  personne. Croyez donc en vous et ne laissez personne choisir vos pensées à votre place. A toutes pensées qui ne sont pas bonnes pour vous, répondez simplement : « non ».

Le pouvoir de donner du sens à tout ce que nous faisons est relatif au pourquoi l’existence de notre vie. Trouver du sens à tout ce que nous faisons revient à chercher au plus profond de nous-même le sens véritable des choses. Le matériel a pris le dessus dans notre vie par l’éducation que nous avons reçue. Jadis, un enseignant voyait le sens existentiel de son métier car il y donnait tout son amour, sa joie et son plaisir en enseignant, mais de nos jours cela n’est pas le cas. Quand nous trouvons du sens émotionnel ou existentiel à tout ce que nous faisons cela nous ouvre des portes  et  nous  crée  des  vibrations.  Un  parrain  d’une université lors de la remise de diplômes à près de 400 étudiants, décide de prendre en charge la totalité des dettes de leur formation avoisinant 20 milliards pour donner un sens à sa vie. Si vous vous rendez compte du véritable sens de votre travail, qu’on vous insulte, qu’on vous maltraite, cela ne vous perturbera point vu que vous en connaissez l’importance. Faire preuve de discernement signifie qu’il ne faut pas forcer pour trouver un sens. En

effet, le sens existentiel dans les choses que nous faisons durant notre vie rajeunit, fortifie, propulse et annihile le caractère désastreux des dépenses que nous faisons. Peu importe  la  situation  que  vous  vivez,  faites  la  liste  des avantages et inconvénients à continuer ou non dans chaque option de votre vie, par exemple dans votre mariage, dans votre relation avec les autres sur le plan matériel, financier et surtout émotionnel c’est-à-dire ce qui réveille en vous la joie, le plaisir. Si les avantages dépassent les inconvénients, vous restez au cas contraire vous quittez.

Nick Vujicic est un américain né avec le syndrome de Tretra-Amélia, une maladie caractérisée par l’absence de bras et de jambes. L’Américain est milliardaire marié et père de plusieurs enfants. Pourtant, il n’a ni pieds ni bras. Quand il donne des conférences c’est près de 300.000

personnes qui l’écoutent. Oui, Il a réussi simplement parce qu’il a pris conscience de sa valeur intrinsèque qui ne dépend ni de ses bras ni de ses jambes et ni son niveau en quoi que ce soit. C’est de cela qu’il s’agit

Notre valeur fondamentale ne dépend de personne, elle dépend uniquement de nous-même. La reconnaitre passe par le fait de reconnaitre combien de fois nous sommes importants. Il faut que vous reconnaissiez votre valeur fondamentale. Il faut que vous preniez conscience que Dieu vous a fait important.

Une petite métaphore pour nous faire prendre conscience de cela dit ceci : « Un jour il y a eu bagarre entre 0 et 6. Et 6 se dit plus important, 0 fâché porte une ceinture et devient 8. 6 se retourne donc et devient 9 proclamant qu’il est le plus important. 0, avec sa ceinture, se couche et devient l’infini. Tout gai, il dit qu’il est le plus important. » C’est à ce jeu nous devons jouer car nous sommes très importants pour Dieu. La nature va vous reconnaitre comme quelqu’un d’important. Vous avez une valeur intrinsèque. Vous avez une valeur fondamentale. Il faut que vous en preniez conscience. C’est dans cette pensée de prise de conscience de qui nous sommes que va s’implémenter un changement net de notre valeur intrinsèque.

Il est important de rappeler ici que les travaux du docteur Simonton démontrent que notre santé dépend en grande partie de l’image de soi.

Donner, c’est le moyen d’exprimer son amour et sa solidarité à autrui. Il en est de même pour la gratitude. C’est une ouverture vers notre bonheur. Il arrive parfois entendre parler d’une personne qui a fait un accident du type AVC ou qui est morte. Si cette personne n’avait pas raté la dernière occasion qu’elle a eu d’être généreuse, elle n’aurait pas vécu cette chose-là. La générosité prévient et protège de tout ce qui pourrait nous arriver après. La générosité nous donne de ne pas avoir trop de frais de réparation de véhicule ou d’électricité à supporter. C’est une clé de négociation pour ouvrir des portes, une opportunité, un instrument de sécurité. Nos ancêtres l’ont compris et le vivaient permanemment. La générosité n’est pas une faveur qu’on fait à quelqu’un ou à Dieu. Laissez votre cœur vous parler. Lorsque vous sentez l’envie de donner, vous ne devez pas raisonner. Agissez tout simplement. Sans générosité, il n’y a pas de joie, il n’y a pas d’épanouissement, il n’y a pas de bonheur. Le manque de générosité et de gratitude n’amplifie pas positivement la programmation que nous faisons. Plus vous donnez, plus vos revenus changent. De même moins vous donnez, plus vous vous appauvrissez. La gratitude est une forme de reconnaissance. Nelson Mandela a donné le pardon et a reçu l’amour, l’expertise et l’amitié de ses détracteurs. Plus vous semez, plus vous récoltez. Semez la joie, semez l’amour autour de vous. C’est aussi une forme de générosité. Nous devons tous guérir de ce manque, de cette envie de ne pas faire du bien comme Mère Theresa l’a déjà dit, c’est à travers nous que Dieu aime le monde. Il faut que vous  soyez  des  instruments  de  générosité  afin  d’être protégés contre toutes formes d’attaques, contre toute maladie et contre tout ce qu’il y a de mauvais.

Ce pouvoir a pour principe de rompre avec l’influence de notre passé. En réalité, la plupart de notre vie a été influencée par notre enfance. Nous n’avons pas besoin d’étude scientifique pour constater toutes les mauvaises influences auxquelles sont exposées un enfant dans la société : les paroles des uns et des autres, le comportement; bref notre environnement. Cependant, notre environnement le plus proche, ce sont nos parents. Nous

reflétons ce que nos parents ont vécu. Ils nous ont inculqué l’éducation qu’ils ont reçue eux-mêmes de leurs parents. Le problème c’est que, la plupart du temps cela nous empêche de réussir, d’avancer et de vivre réellement notre vie. Il est donc temps pour nous de mettre fin à cela. Il est temps pour nous de guérir de cela. Mais pour y arriver, il faut le connaitre et savoir ce qu’il faut changer pour remettre les choses en ordre.

Pour y arriver, un processus a été élaboré.

Si vos parents sont en vie, allez les voir. S’ils ne sont pas en vie, allez sur leur tombeau ou adressez-vous à leurs photos. Demandez-leur de vous raconter leur vie.

Faire cet exercice avec les parents revient à les libérer du poids de leur passé.

En le faisant, cela quitte votre mental réactif pour revenir à votre mental analytique. Nous avons besoin de nous débarrasser de l’environnement de notre passé. Cela va certainement être douloureux, mais libérez-vous de votre passé et cessez de reprocher les choses aux autres.

C’est alors que vous découvrirez plein de choses sur leurs vies, et par ricochet, sur la vôtre également. Une fois que vous avez compris votre vie et compris l’origine de certaines choses, vous pouvez choisir de mettre fin à cette influence dans votre vie.

Le but de cet exercice est de vous permettre de décider désormais que votre passé et votre avenir soient formatés autrement. Et par le pouvoir du présent qui suivra nous apprendrons à l’appliquer.

Le pouvoir du présent est ce pouvoir dans lequel se trouve le principe de décider de ce que vous voulez au moment présent. C’est aussi le pouvoir qui découle du 7e pouvoir développé plus haut. Car une fois que vous avez pris connaissance de ce qui a gouverné votre vie jusqu’à présent, vous avez le pouvoir de le briser. C’est vous qui décidez de ce que sera votre vie par ce pouvoir. Vous prenez la responsabilité de dire consciemment ce que vous voulez et non ce qui est. Si vous voulez la joie, vous dites :

« Je dis je suis la joie ». Si vous voulez la santé, vous dites :

« Je suis la santé ». Si vous voulez la réussite, vous dites : « Je suis la réussite ». Si vous voulez être riche, vous dites : « Je suis riche ». Ainsi donc vous décidez de ce que vous voulez et vous le mettez au présent. Prendre le pouvoir du présent c’est décider de ce que l’on veut. Pour enraciner le pouvoir

du présent, il faut que vous compreniez ce qu’est la parole transformatrice.

Des pensées ont gouverné notre vie et les pensées viennent des phrases que nous répétons. Les pensées viennent des images que nous voyons, les pensées viennent du regard des autres sur nous. Il faudra donc répéter de nouvelles phrases pour que celles-ci créent de nouvelles pensées et qu’elles  puissent  gouverner  notre  vie  autrement.  Des phrases ont donc été élaborées par des spécialistes pour soigner les 8 niveaux que les anciennes pensées ont pu endommager dans votre vie.

Le pouvoir de choisir les pensées est ce pouvoir qui nous permet de contrôler nos pensées tout en y faisant de bons choix. Nous sommes responsables de tout ce qui nous arrive car nos pensées et la foi que nous avons en elles dessinent notre réalité. Nous avons donc le pouvoir de faire de bons choix pour notre vie. Nous sommes maîtres de nos pensées. Nous avons démontré plus haut que nos paroles déterminent nos pensées. Alors en répétant les bonnes phrases, nous nous assurons d’avoir les bonnes pensées.

Si vous voulez aller aux Etats Unis, décorez votre chambre, mettez-y le drapeau américain, dites tous les jours que vous êtes aux USA. Et vous y serez un jour. Vous pouvez changer les pensées de votre vie en changeant les phrases par la programmation. Toutefois, en dehors des phrases, vous pouvez créer les conditions. Vous regardez là où vous dormez et si vous n’en êtes pas fier, cela doit changer. Vous regardez le moyen de transport que vous utilisez et si vous n’en êtes pas fier, cela doit changer. Vous regardez la situation de votre santé actuelle et si vous n’en êtes pas fier, cela doit changer. Quoi que ce soit que vous regardez dans votre vie et dont vous n’êtes pas fier, cela doit changer Vous en avez le pouvoir. Nos pensées créent nos réalités.

La parole de Dieu dit : « Que le faible dise je suis fort ». De grâce ne dites plus jamais : ‘’ moi, je n’en ai pas’’, “moi, je suis malade’’, ‘’moi, je n’ai pas de possibilités’’…Vous avez le pouvoir de changer les pensées qui ont gouverné votre vie. Oui, vous avez le pouvoir de décider de ce qui est bon pour vous. Nous devons choisir nos pensées dans le présent et celles-ci vont changer notre destinée. Les choix de nos pensées sont prépondérants dans la réussite de notre vie, car nous ne plairons pas à Dieu si nous ne réussissons pas. D’où la nécessité pour nous de changer notre discours.

Le dixième pouvoir s’intitule « la sagesse des bushmen du Kalahari » c’est-à-dire des hommes de brousse du Kalahari. C’est un peuple qui se rencontre en Afrique du Sud et que nous avons découvert depuis 25.000 ans. Il existait 18.000 ans avant le peuple juif et donc 17.000 ans avant toute autre race. C’est un peuple authentique qui a un niveau de développement personnel très élevé. Nous allons considérer une seule sagesse de ce peuple qui a changé bien des vies et qui va changer certainement la vôtre. Les Bushmen du  Kalahari sont  convaincus  que  le meilleur est devant et que ce qui s’est arrivé dans le passé n’a rien de commun avec ce qui vient. Ils ont donc foi en Dieu et foi en eux-mêmes.

La FIAD que je dirige depuis plusieurs années – était très organisée et faisait des choses extraordinaires. En 2015, il y eut un clash. Comme beaucoup de personnes, j’ai passé tout le temps a raconté le passé. Je parlais toujours du meilleur au passé. Or, selon les Bushmen du Kalahari, en parlant du passé, nous renvoyons toutes les bonnes choses

et  toutes  les  vibrations  positives  dans  le  passé.  J’ai  donc arrêté pour commencer à parler du moment présent, tout en croyant que le meilleur commence maintenant et qu’il est toujours devant. Je voudrais que vous commenciez par penser ainsi et de même à dire à tout votre entourage que le meilleur est toujours devant. Le meilleur est devant, le meilleur est devant, Dieu n’a oublié personne, le meilleur en santé, le meilleur en bien être, le meilleur en épanouissement, le meilleur en bonheur conjugal, le meilleur en prospérité en promotion est devant, croyez-en cela, croyons-en cela.

CONCLUSION

Au regard des observations et investigations faites dans le cadre de cette étude, il convient de conclure que le développement personnel reste et demeure depuis les temps immémoriaux le seul chemin pouvant nous apporter la paix intérieure, la prospérité, la santé, le bonheur etc.

Le développement n’est et ne sera jamais une affaire de religion mais aucune religion ne pourrait s’y opposer compte tenu du fait qu’elle prend racine dans chacune d’elle.

Nous avons, grâce à cette étude, cerné la nécessité de mettre le développement personnel au centre de nos vies car il s’inscrit dans une dynamique de découverte et de transformation profonde de SOI.