Les 09 domaines du Coaching Integral

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INTRODUCTION

Dès que l’Homme a existé, le coaching a existé. En effet, toute perception de soi, des autres et toute manière de rentrer en relation avec les autres est du coaching. Depuis que l’Homme a existé donc, divers coachings, bons ou mauvais ont été développés.

A titre d’exemple, il y a plus de 25 000 ans, un peuple africain, qui existe encore aujourd’hui, appelés les bushmen du Kalahari a développé un mode structuré, organisé, de coaching qui leur a permis de vivre isolé, dans la brousse, sans l’aide de personne mais de vivre heureux, en bonne santé bien plus longtemps et dans l’abondance.

Dans les années 1970, le monde moderne appelé par abus de langage civilisé, a fini par découvrir aux Etats-Unis d’Amérique que des pratiques existent qui, lorsqu’elles sont maitrisées et bien utilisées permettent de vivre longtemps en bonne santé, riche et heureux. Bien plus, ils ont découvert qu’en réalité, on peut amener des athlètes démunis a tout point de vue à vaincre leur adversaires en activant en eux des forces au-delà du réel que seul le coaching peut activer.

Ces précurseurs des années 70 aux Etats-Unis ont réduit par erreur le coaching au domaine sportif. Ils ont oublié pour ainsi dire, le rôle du coaching dans toute prise de conscience de soi, dans toute prise de conscience des autres et dans toutes les relations entre les autres et nous.

Dans les années 90, l’Europe a été contaminée par le mode de coaching américain très récent, très simpliste, très limité.

C’est ce coaching, venu des Etats-Unis qui laissait apparaître nombre de dérives spiritualistes et autres que j’ai découvert dans les années 2000. Après ma formation, et ayant constaté les limites de ce coaching, j’ai poursuivi mes recherches pour me rendre compte qu’en réalité, bien des coachings plus structuré existaient principalement au travers de l’Afrique, des centaines de milliers d’années avant Jésus-Christ.  C’est alors, que le coaching africain devenu Intégral a été initié pour aborder au moins 9 domaines de vie.

On peut définir le coaching, le vrai, l’authentique, le coaching dit intégral comme la science d’intelligent, qui caractérise ceux qui savent réfléchir par eux-mêmes. Le coaching, c’est la science de savoir où regarder pour prendre de bonnes décisions. Le coaching, c’est la révélation de soi-même. C’est la science qui permet que plus personne ne me drible, que plus personne ne me manipule.

Lorsque les religions veulent nous manipuler, elles disent Dieu a dit et tout le monde se tait. Mais lorsque le coaching est passé par là, on répond est ce que Dieu a vraiment dit ça ?

Lorsque les scientifiques veulent nous manipuler, ils disent la science a dit et tout le monde se tait. Mais lorsque le coaching est passé par là, on répond la science dira-t-elle la même chose demain matin ?

Le coaching est cette science qui me permet d’anticiper les conséquences avant de prendre des décisions ? Le coaching, c’est la science qui me permet de m’aimer, de m’aimer vraiment, de m’accepter, de me respecter et d’avoir le courage de faire ce qui est bon pour moi. En un mot, le coaching est la seule science qui me permet d’avoir le courage d’être moi.

Par définition, la science est une connaissance et un savoir mais avec des règles données. Ce n’est pas n’importe quel savoir. C’est une connaissance et un savoir démontrables, codifiés de manière à ce que quiconque suit le même chemin aboutisse au même résultat.

Oh oui, par le travail abattu, le coaching est aujourd’hui démontrable. Il est possible à quiconque qui suit le chemin de la santé d’avoir la santé, qui suit, le chemin de la prospérité, d’avoir la prospérité. Il est possible de suivre le chemin d’une vie de couple épanouie et l’obtenir, de suivre le chemin d’une éducation réussie des enfants et l’obtenir. Il est possible d’avoir assurément un emploi, de réussir à diriger un groupe, d’entreprendre sans aucun financement. De gagner sans combattre.

PREMIER DOMAINE DU COACHING INTEGRAL : LE DEVELOPPEMENT PERSONNEL

Le développement selon le dictionnaire Larousse est le fait de croître, d’évoluer, de progresser, le résultat d’une progression. De plus, le dictionnaire Larousse définit personnel comme ce qui appartient à quelqu’un, ce qui lui est propre. Le développement personnel est donc le progrès, l’évolution de quelqu’un.

Wikipédia définit le développement personnel comme un ensemble de pratiques, appartenant à divers courants de pensées, qui ont pour objectif l’amélioration de la connaissance de soi, la valorisation des talents et potentiels, l’amélioration de la qualité de vie personnelle, la réalisation de ses aspirations et de ses rêves.

En fait, On peut définir simplement le développement personnel de quelqu’un comme le développement de sa personne, le développement de qui il est en réalité.

Quel lien entre le développement personnel et la spiritualité ?

Il s’agit là de deux choses diamétralement opposées. La spiritualité voudrait que je croie à des choses extérieures à moi. Or le développement personnel voudrait que je me retourne à ce que Dieu a déjà mis en moi. J’ai eu l’occasion d’écouter un pasteur du Bénin, qui démontrait que tout dans la vie d’un être humain est spirituel. En application de l’habitude des gens qui réussissent tout, habitude qui consiste à comprendre les autres avant de vouloir se faire comprendre, j’ai écouté attentivement son raisonnement pour voir où est ce qu’il se trompe ?

En fait, il dit que tout est spirituel, dans la vie d’un être humain parce que rien ne se fait sans l’esprit et donc la présence de l’esprit voudrait dire que c’est spirituel. Il dit, que Dieu même n’a rien fait sans l’esprit saint et donc tous les actes de Dieu sont aussi spirituels. Je l’ai compris maintenant et je peux aider tous ceux qui comme lui se trompent à comprendre.

Le logiciel 9 dictionnaires qui est un regroupement de plus de 36 dictionnaires français et anglais définit l’esprit comme le principe pensant de l’Homme. C’est là où prend racines toutes ses réflexions et où siègent ses pensées. Pas de problèmes à ce niveau. Là où la confusion s’installe est que cette merveilleuse combinaison de dictionnaires définit le spirituel comme quelque chose qui vient de l’esprit. On peut donc penser que le pasteur a raison. Seulement, la même combinaison de dictionnaires définit le mental de la même manière, qui vient de l’esprit. Ce qui est spirituel vient de l’esprit mais ce qui est mental aussi vient de l’esprit ; conséquence logique, tout ce qui vient de l’esprit n’est pas spirituel.

Tout ce qui vient de l’esprit et qui est orienté vers l’extérieur de l’Homme, vers l’acceptation d’un problème, vers la résolution de ce problème par des solutions extérieures est spirituel. Par contre, ce qui vient de l’esprit et qui nous oriente vers le fait qu’il n’y a en réalité aucun problème, que c’est notre méconnaissance de notre propre être intérieur qui nous pose problème et qui nous oriente non plus vers des solutions extérieures mais vers la modification de notre perception de nous-même est mental.

Le coaching est donc une voie parallèle à la spiritualité et peut être défini comme le chemin du mental. Il nous aide principalement par le développement personnel à utiliser la voie du mental (qui je suis fait toute la différence) et non la voie du spirituel ou de la spiritualité. La parole de Dieu dit clairement : « Résistez au malin et il fuira loin de vous », et pas combattez le malin, protégez-vous contre le malin etc.

Le développement personnel et la spiritualité partent tous les deux de l’esprit mais prennent deux voies diamétralement opposées. Celui qui choisit clairement la voie de la spiritualité ne rencontrera pas son être intérieur puisqu’il voyage vers l’extérieur de lui. Celui qui choisit la voie du développement personnel ne rencontrera jamais la spiritualité puisqu’il voyage vers l’intérieur de lui.

Plus vous prenez conscience de qui vous êtes, plus vous prenez conscience de Dieu en vous, plus votre vie est agréable, réussie, apaisante. Plus vous faites du développement personnel, plus vous évoluez en terme de santé, de longévité, d’argent, de bonheur.

Lorsqu’une personne dit être envoutée, la spiritualité y croit et travaille à corriger cela tandis que le développement personnel aide la personne à se rendre compte qu’elle ne peut pas être envoutée. Le problème est dans la perception que nous avons de la situation. Pour le développement personnel, le mal est la conséquence d’une ignorance. Pour la spiritualité, le mal est la conséquence d’un péché ou d’une agression extérieure.

Un jour, une dame se présente chez un grand pasteur de l’Afrique de l’Ouest et lui dit, qu’elle a mal au dos et n’arrive pas à se redresser, que son pasteur lui aurait dit que c’est un serpent qui circule dans ses reins. Visiblement, la dame avait mal, elle ne pouvait pas se redresser, on peut donc dire qu’elle a effectivement un problème et qu’il est possible qu’un serpent circule effectivement dans son corps. Seulement, c’est spirituel de penser ainsi.

L’Homme de Dieu qui a reçu la dame éteint la lumière dans la chambre et fait constater à la dame qu’il n’y a que de l’obscurité. Il rallume et demande à la dame ou est passé l’obscurité et la dame répondit : «  La lumière a chassé l’obscurité ». L’Homme de Dieu d’informer maintenant la dame qu’elle est lumière, que le serpent est obscurité et de lui demander comment le serpent obscurité peut rentrer dans la lumière qu’elle représente. Le Développement de l’Homme de Dieu amène la dame à la seule conclusion possible, il n’est pas possible à un serpent qui est obscurité d’entrer en la créature  de Dieu qui est lumière. Il ordonne donc à la dame de se lever et marcher et elle le fit. Miracle dirait-on mais non, c’est l’approche du développement personnel.

Si pour vous, la vie est un problème à résoudre, vous avez choisi le chemin de la spiritualité, si par contre, la vie est une opportunité à saisir, vous avez choisi le chemin du mental. Ne croyez pas à la mort, croyez à la vie. Ne croyez pas à la maladie, croyez à la santé, ne croyez pas au mal, croyez au bien.

DEUXIEME DOMAINE DU COACHING INTEGRAL : LA SANTE

Le coaching n’est pas un conseil nutritionnel, d’hygiène ou de sport pour avoir la santé. Ce serait faire croire que notre santé dépend d’éléments extérieurs à nous. Dans les travaux du chercheur  et médecin américain PINTAGRAF, président de la société américaine de lutte contre le cancer, il révèle qu’à l’intérieur de l’être humain, une force existe qui, si elle est activé peut venir à bout de toute maladie. Le but du coaching est de nous aider à maitriser et activer cette force intérieure qui nous rends invincible et fier, puissant et en parfaite santé.

Encore une fois, le coaching intégral nous appelle à une prise de conscience de qui on est. Si je sais qui je suis, je peux tout manger et ne jamais tomber malade. Le fou qui est dans la rue mange tout, ne se lave pas, ne brosse pas ses dents, dors avec des moustiques mais n’a jamais un quelconque mal qui nécessite une hospitalisation. On n’a pas trouvé à ce jour, nulle part dans le monde un fou malade de Covid 19.

Hugo Chavez, l’ancien président vénézuélien a été suivi par au moins 10 médecins chaque jour, pendant près de 20 ans. Malgré ce suivi quotidien, on lui découvre un beau matin, un cancer. On lui propose, une opération dans le meilleur centre spécialisé du monde à Cuba. Il accepte, la fit, revint au pays, découvre une erreur, repart pour une deuxième opération et meurt malgré cela. Pourquoi ? Simplement parce que le meilleur traitement, la meilleure guérison, le meilleur chirurgien, la meilleure opération se trouve non pas à Cuba ou dans un autre pays mais à l’intérieur de lui.

Pour nous permettre de mieux comprendre, allons dans les travaux du docteur Carl O Simonton, ce radiologue américain qui après avoir traité les malades du cancer pendant plusieurs décennies a décidé d’étudier la personnalité de ceux qui développent le cancer. Il découvre que toutes les personnes qui souffrent de cancer ou de toute autre maladie ont les caractéristiques suivantes :

  1. Une mauvaise image de soi, c’est-à-dire une mauvaise perception de soi
  2. Une absence d’ambition et de rêve pour les années à venir
  3. Un apitoiement sur soi ou le fait de se plaindre au lieu de se sentir responsable et d’agir
  4. Un manque d’amour pour soi, pour les autres et un refus de pardonner

Il a poursuivi ses travaux et constaté que ce qui fait que ces personnes  ne guérissent pas est leur manque de flexibilité qui les empêche d’apprendre pour améliorer leur image de soi, pour se donner de l’ambition pour les années à venir, pour cesser de s’apitoyer sur soi et se mettre en mouvement, pour désormais aimer, pardonner.

Le coaching pour ce qui est du domaine de la santé nous aide à devenir flexible et donc ouvrir la voie à un changement d’état d’être pour que disparaisse la maladie. Il faut retenir une fois pour toute que toute maladie est un appel de notre essence, de notre être intérieur qui veut nous communiquer que notre mauvaise image de nous-même, que notre manque d’ambition, que notre apitoiement sur soi, que notre manque d’amour et de pardon sont arrivés à un niveau critique, que nous devons changer avant qu’il ne soit trop tard : Devenons qui nous sommes réellement et nous ne connaitrons jamais la maladie.

TROISIEME DOMAINE DU COACHING INTEGRAL : L’ARGENT

Chacun de nous peut reconnaitre qu’il lui ait arrivé de jeuner et ou de prier pour avoir plus d’argent. Mais avons-nous fait une simple addition de la masse d’argent qui est passé dans notre main depuis notre naissance ? En faisant ce simple exercice, chacun de nous se rendra compte qu’il a toujours été riche. Notre vrai problème n’est donc pas de gagner l’argent, mais de gérer l’argent qui passe dans notre main.

Le pauvre à tendance à dire, quand j’aurai beaucoup d’argent, je vais bien le gérer alors même que c’est de la bonne gestion que dépend le fait d’avoir de l’argent. 

Il me parait nécessaire à ce stade de vous dire que ceux qui disent qu’on ne peut pas travailler pour les autres et devenir riche ne disent pas vrai. En effet, on devient riche par la gestion de ce qu’on gagne et non parce qu’on serait entrepreneur. Retenez une fois pour toute, que l’employé est toujours payé largement avant l’entrepreneur. Lorsque l’argent rentre dans une entreprise, on paie d’abord les employés, on paie les fournisseurs, on paie l’Etat et c’est lorsque ça reste qu’il y a un bénéfice qui n’appartient qu’en partie à l’entrepreneur. Pour devenir riche, vous devez simplement bien gérer ce que vous gagnez.

J’ai eu un chauffeur qui gagnait 70 000 par mois. Etant donné qu’il habitait et mangeait avec moi, il pouvait se permettre une tontine de 50 000 par mois. Il ramasse 600 000 lorsque son tour arriva et investit les 600 000 dans un projet que nous avons mis en place  et qui lui permettait d’avoir 72 000 12 fois. Résultat, pendant 12 mois il a eu 70 000 de salaire plus 72 000 de rémunération du projet. Il a commencé une tontine de 100 000 par mois, gardant désormais 42 000 par mois. A l’échéance de la tontine, il obtint  1 200 0000 qu’il investit dans le même projet. Cela lui fait 144 000 par mois pendant 12 mois. Ce montant ajouté à son salaire lui donne 214 000 par mois. Est-il toujours chauffeur ? Imaginez qu’il continue ainsi, ne risque-t-il pas de devenir plus riche que son patron ?

Avec la discipline de l’Epargne, si ce chauffeur continue ainsi, sans forcer quoi que ce soit, en 10 ans il aura une rémunération de 720 000 par mois plus son salaire qui fait désormais le 10e de ce que la discipline de l’épargne lui apporte. Cessons de nous tromper avec des livres dits bestsellers mais qui ne nous disent rien de vrai parce que les auteurs eux-mêmes n’ont pas compris.

Si vous prenez 1 franc et vous décidez que vous travaillerez à doubler chaque jour le montant de la veille, vous avez plus d’un milliard au bout d’un mois. Essayez l’exercice et vous verrez. Pour vous permettre de bien comprendre, 1 franc le premier jour, 2 f le deuxième jour, 4 franc le troisième jour, 8 franc le 4em jour, 16 franc le 5em jour, 32 franc le 6em jour et vous avez plus d’un milliard en 31 jours. Ce décompte vise à aider chacun de nous à comprendre combien la discipline de l’épargne et de l’investissement peut nous permettre rapidement de connaitre la richesse. Quel que soient les erreurs du passé, on peut commencer à appliquer les bonnes habitudes financières à tout moment et connaitre la richesse. Doubler le montant de la veille chaque jour n’est pas chose aisée et je n’ai pas la prétention de faire de chacun de vous un milliardaire en 31 jours, je veux juste vous faire comprendre que lorsqu’on adopte la discipline financière, la liberté financière peut venir plus vite qu’on ne pourrait penser.

Un jour, dans une salle de classe, un instituteur explique l’importance de l’arithmétique en demandant aux enfants combien on aura en 1 an si chaque jour, on met 25 francs de côté. Les enfants étaient incapables de déterminer et ont conclu que ça fait beaucoup d’argent. L’un d’entre eux a retenu que s’il épargne chaque jour, une partie de son argent de poche, il sera donc très riche à la fin de ses études. C’est ainsi qu’effectivement, il adopta la discipline de l’épargne depuis le primaire et devint immensément riche à la fin de ses études, ne travaillant que pour le plaisir et non plus pour le salaire.

Bien gérer son argent suppose un certain nombre de règles, à savoir :

  1. Le plaisir de gaspiller une partie de son argent

Gaspiller une partie de son argent juste pour ressentir le plaisir d’avoir de l’argent ; si nous ne sommes pas contents d’avoir de l’argent, nous ne pouvons pas continuer d’en avoir. Susciter en nous le plaisir d’avoir de l’argent augmente notre estime de nous-même et donc notre valeur. Pourquoi la même personne donne 50 000 à une de ses copines et 1 000 000 à une autre de ses copines. Parce qu’à ses yeux, l’autre pèse 50 000 F CFA et l’autre pèse 1 000 000 FCFA. Augmentons notre estime de nous-même en gaspillant une partie de notre argent pour augmenter en nous la joie d’avoir de l’argent.

Pour ma part, j’ai estimé à 20% la part de tout revenu qui mérite d’être gaspillé. Le gaspillage n’est pas un don ni vers soi-même ni vers les autres c’est simplement un gaspillage. Beaucoup de personnes me disent qu’ils n’ont pas compris cette affaire de gaspillage, Simplement parce que ce n’est pas de nos habitudes. La meilleure définition de gaspiller que j’ai trouvé c’est perdre sans attendre un profit. Acceptons de perdre 20% de nos revenus pour gagner gros. Lorsque vous étudiez les hommes les plus riches du monde, vous constaterez que la plupart d’entre eux sont anglophones, simplement parce que les notions de gaspillage et de générosité ne sont pas bien perçus dans le monde francophone. Personnellement, il m’arrive d’acheter des bouteilles de champagnes, de les ouvrir pour célébrer ma joie et de les verser dans le WC. C’est une forme de gaspillage. Vous allez peut être vous demander comment je peux gaspiller de l’argent alors que j’ai des dettes. La réponse est simple, si tu ne fais pas ce qu’on dit et que tu paies une partie des dettes, tu retourneras emprunter car tu n’as pas lancé commande à la nature pour te donner plus d’argent.

  1. Le plaisir de donner une partie de son argent

Après le plaisir de gaspiller, vient le plaisir de donner. J’ai bien écrit plaisir car nous devons avoir du plaisir à recevoir qu’à donner. Un jour, j’ai appris que les USA ont emprunté de l’argent pour donner aux restes du monde. J’avais trouvé ça bizarre qu’on emprunte pour donner. Mes recherches m’ont permis de comprendre que si le don vient du cœur, celui qui emprunte pour donner trouvera plus rapidement de l’argent pour rembourser puisqu’il a passé commande à la nature.

Dans chaque famille, dans chaque association, dans chaque regroupement, celui qui contribue plus, est toujours plus riche que les autres. Je veux être le plus riche de ma famille, je veux être le plus riche partout où je passe et c’est pourquoi je contribue toujours plus que tout le monde partout où je passe.

Un jour, un monsieur ramasse sa tontine et donne la presque totalité a notre association, je le reçois et je lui demande quoi faire pour qu’il soit heureux, il me répondit qu’il vend des papiers d’imprimerie et que chaque fois que nous commandons des livres nous le rendons riche. Quelques semaines plus tard, on devait publier les thèses du sommet mondial, et je constate que les prix des livres ne faisaient qu’augmenter, je me suis même amusé à dire que ça augmentait comme du gari sous l’effet de l’eau. Mes collaborateurs me demandaient de donner les livres en version numérique aux participants du sommet et ne plus éditer en version papier. Je leur ai répondu souvenez-vous du don et de la conséquence du don. Chaque fois que nous commandons des livres, nous rendons riche l’auteur du don.

Pour ma part, j’ai estimé à 20 % la part de tout revenu qui doit être utilisé comme des dons. Je me suis amusé à observer le comportement financier de nos parents en Europe, aux Etats-Unis et au Canada. Ils se plaignent tout le temps de ne pouvoir contribuer aux dépenses de famille, aux dépenses associatives, aux dépenses comparables aux dons parce qu’ils vivent difficilement. En fait, ils oublient qu’ils vivent difficilement justement parce qu’ils ne contribuent pas. Chacun de nous contribue très peu, mais oublie que notre loyer est cher, nos déplacements sont chers, nos employés nous volent de l’argent,…, parce que notre niveau de dons ne protège pas nos revenus. Donner, c’est profiter des opportunités de la vie, donner, c’est tomber sur la voiture la plus confortable moins chère, c’est tomber sur les opportunités d’avoir plus d’argent.

J’ai connu un président national FIAD qui était toujours prêt à acheter un billet d’avion et payer des frais d’hôtel pour me rejoindre là ou je vais afin d’apprendre mais qui est incapable de donner une contribution de 10.000 à chaque Rencontre Hebdomadaire. Ce président national donnait 2000 à chaque RH mais est prêt à payer billet et hôtel pour voyager tout le temps. Ce président oubliait que son don régulier à chaque Rencontre Hebdomadaire entrainerait des prises en charge de son séjour et parfois de son voyage par Dieu d’une manière ou d’une autre. Donnons pour réduire nos charges, Donnons pour avoir plus d’argent.

  1. Le plaisir d’épargner une partie de son argent

Nous l’avons largement développé plus haut, personne ne devient riche sans épargne. Mettre de côté une partie de tous ses revenus quoi qu’il arrive et ne dépenser que lorsqu’on a une opportunité d’investissement est la troisième règle incontournable pour quiconque veut devenir riche.  Le destructeur d’argent qui dépense tout ce qu’il gagne ne connaitra jamais la richesse, c’est un axiome.

J’ai estimé à 20% la part de tout revenu qui mérite d’être épargné. Notre histoire nous enseigne les petites caisses avec un petit trou que les parents utilisaient pour nous aider à épargner. Mon dernier garçon à 5 ans. Son épargne s’approche de 100 000 et il entend investir. Votre épargne à vous est à combien, quand un enfant de 5 ans a presque 100 000 FCFA.

Epargnons et saisissons les opportunités d’investissement pour gagner plus d’argent. Attention à ne pas confondre investissement avec création  d’entreprise. Investir, c’est remettre son argent de manière à le reprendre avec un intérêt. Le simple fait de passer l’argent à son conjoint dans ses moments difficiles et les récupérer avec un intérêt est un investissement. Remettons notre épargne à des personnes de confiance et reprenons en son temps avec des intérêts. C’est ça l’investissement.

  1. Le plaisir de dépenser dans les limites du reste

La dépense dans le cadre de ce cours est l’ensemble de charges incompressibles pour me permettre de vivre, se loger, se nourrir, se vêtir, se soigner et s’instruire. Ce sont là les dépenses et nous devons faire ces dépenses avec 40 % de nos revenus. La difficulté de rester dans les 40% est due à une non maitrise de nos dépenses et il est à constater que le pauvre coûte plus cher que le riche. J’ai eu l’occasion de calculer le montant du crédit de téléphone de certains de mes employés quand j’étais à Bamako. Certains dépensaient 4 fois plus que moi dans l’achat de crédit. Ce n’est pas normal. Le pauvre dépense plus pour enterrer, pour son anniversaire, pour  les anniversaires de ses enfants, pour les baptêmes de ses enfants que le riche. C’est comme si le pauvre veut éviter qu’on pense qu’il est pauvre et que le riche s’en fout de ce qu’on pense de lui du moment où il va bien, il vit bien.

Ces derniers temps, j’ai constaté que plusieurs de mes employés ne dépensent pas pour faire leur travail. Le salaire a été fixé pour permettre au personnel de faire son travail et de s’épanouir, mais j’ai constaté que leur salaire est gaspillé sérieusement. Non seulement ils ne dépensent pas pour faire leur travail mais bien plus, ils ne dépensent pas comme quelqu’un qui a une éducation financière.

Tout récemment, j’ai étudié les consommations d’électricité des différents sièges de nos organisations et j’ai constaté que je consomme moi-même moins d’électricité que la plupart des principaux sièges alors que j’abrite plus d’activités que certains sièges, je me suis donc demandé qui entre ceux qui sont responsables de cette consommation dans les sièges et moi a plus d’argent. Apprenons à dépenser pour devenir riche car celui qui dépense mal ne peut devenir riche quel que soit l’abondance de ses revenus.

QUATRIEME DOMAINE DU COACHING INTEGRAL : LES RELATIONS DE COUPLE

Il est clair que personne n’aime souffrir et que tout être humain finira un jour par se séparer de qui que ce soit ou de quoi que ce soit qui le fait souffrir. Le bonheur à deux doit être basé sur le vivre et laisser vivre. Je dois vivre ma vie à côté de quelqu’un qui vit sa vie afin de construire un vivre ensemble. Pour être heureux avec l’autre, il est indispensable d’être heureux avec soi. Celui qui est dépressif et dont la bonne humeur dépend des autres rendra indubitablement l’autre mal à l’aise puisqu’il puisera toujours chez l’autre son bonheur sans jamais être rassasié et sans rien donner à l’autre en retour. Apprenons à être heureux quoi qu’il arrive et nous serons heureux en amour.

Lorsque je prends un médicament, il est normal et logique de lire la notice et de s’y tenir. Un jour, un médecin prescrit un produit a un enfant et demande de prendre un comprimé matin, un comprimé midi, un comprimé le soir, soit 3 comprimés par jour. La mère regarda la notice et constata qu’il est écrit un comprimé tous les 3 jours. Elle se rapproche du médecin qui à sa grande surprise s’excuse et lui avoue que c’est une erreur de sa part. Quelle grossière erreur, quelle catastrophe si cette dame n’a pas vérifié la notice.

Notre éducation d’où qu’elle vienne est à l’image de ce médecin. Il nous faut par nous-même, vérifier la notice de l’homme et la notice de la femme. Suivre les prescriptions pour corriger notre éducation.

La femme est dialogue et compassion, elle aime causer avec son mari et elle veut le soutien, l’affection, la compassion de son mari. De là, nous devons en tirer la nécessité scientifique de dire chaque jour à notre épouse qu’elle est belle, qu’on l’aime, qu’on aime les différentes parties de son corps, qu’on a besoin d’elle, qu’elle est la prunelle de nos yeux, etc. C’est un traitement journalier à  prendre au moins une fois par jour et cela nous éloigne les crises d’humeur, les jalousies, les lamentations de notre ou de nos épouses.

Si nous voulons être sûrs du traitement, il nous faudra ajouter un rendez-vous hebdomadaire ou madame fait de nous ce qu’elle veut. Elle nous amène où elle veut. Pour partager avec vous l’expérience du Pasteur YONGGI CHO, il faut rappeler que c’est l’un des pasteurs les plus riches et les plus inspirants du monde. Lorsqu’il commença son ministère, il sortait tous les lundis, pour évangéliser et ne revenait que les samedis pour faire le culte de dimanche et repartir. A ce rythme, rien n’allait dans sa vie, l’église ne marchait pas, l’évangélisation ne marchait pas, il était pauvre en amour, pauvre en fidèles, pauvre financièrement.

Un jour, pendant qu’il priait, il sent le besoin de parler franchement à Dieu et dit alors ; « Seigneur, si tu m’as appelé pour ce ministère, il faut que ça marche ; si tu ne m’as pas appelé, dis le moi pour que j’aille faire des affaires. » Il dit avoir entendu lisiblement une voix qui lui demanda l’ordre des priorités dans sa vie. C’est ainsi qu’il répondit Dieu, l’église, lui-même, ses enfants, sa femme. La voix qu’il désigna comme la voix de Dieu, lui répondit que l’ordre qu’il a fixé est la  cause des difficultés dans sa vie. Que le bon ordre est : Dieu, lui-même, sa femme, ses enfants, l’église ou la religion. Il était étonné de voir la religion au dernier rang, mais cet étonnement découle simplement de la confusion des croyants qui pensent que Dieu et la religion c’est la même chose. Dieu est Dieu et la religion n’est qu’une école qui enseigne Dieu. Aussitôt, il déclare les lundis comme journées réservées à sa femme. Le premier lundi fut pour lui très ennuyeux. Il fut invité par sa femme à la suivre au salon de coiffure, il devait s’asseoir 2h30 et regarder la coiffeuse rendre sa femme belle, il devait ensuite accompagner sa femme dans un prêt à porter et la regarder essayer les tenues. Il devait ensuite l’emmener au restaurant et de là ils sont allé faire l’amour de la plus belle des manières. YONGGI CHO fut surpris de constater que désormais après des lundis du genre, toute la semaine fut bénédiction et bénédiction.

Nous cherchons Dieu trop loin et trop haut, il est en nous, il est dans notre conjoint, il est dans nos enfants, il est dans nos relations avec les autres. Traitons toute personne bien et nous aurons plus de bénédiction que ne peut donner les jeûnes, les prières ou les veillées.

L’homme est action et compétition, il veut être félicité, célébré. Toutes les fois ou par erreur, vous félicitez quelqu’un en présence de votre mari, il faudra ajouter mais pas autant que mon mari.

Détruire un couple, c’est critiquer son mari, c’est le diminuer, c’est le rabaisser, c’est l’amener à ne pas se sentir important, reconnu, apprécié.

S’il est vrai, que l’homme aussi doit valoriser sa femme, il est important de savoir que l’Homme a besoin permanemment de voir dans le regard, la voix et le comportement de son épouse combien il est important, reconnu et apprécié. Une étude menée par les chercheurs de l’université d’Abomey Calavi du Bénin sur la prostitution révèle entre autres, que beaucoup d’Hommes vont chez les prostituées non pas à  cause du sexe mais à la recherche d’une considération. Pendant que madame se plaint des performances sexuelles de son mari, emmenant le mari à avoir honte de lui-même, la prostituée ou la femme de dehors rends grâce à Dieu pour le peu que le monsieur peut faire dans l’espoir d’avoir mieux.

A titre d’exemple, lorsqu’une femme veut réclamer plus de présence à la maison, plus d’argent ou plus de performance au lit auprès de son conjoint, elle a le choix entre se plaindre ou exprimer réellement ses émotions et ses sentiments. Mon chéri, je te remercie pour tous les efforts que tu fais en trouvant du temps pour nous, en mettant de l’argent à notre disposition et en me faisant l’amour. Si tous les hommes pouvaient être comme toi, toutes les femmes seraient heureuses, c’est une chance pour moi de t’avoir. Aussi, j’aimerais demander une petite faveur, à un homme exceptionnel comme toi et je sais que tu vas me l’accorder car tu es le meilleur mari du monde. Je veux un peu plus de temps, un peu plus d’argent, ………., pour mieux te rendre heureux.

A peu de chose près, voilà un discours qui nous permet d’avoir ce qu’on veut tout en valorisant l’autre. Mais bien plus, il est à retenir que le regard de l’homme est érotisé et que la plus sexy dans une maison doit toujours être l’épouse.

Ce document serait inachevé si nous parlons du comportement de l’un vers l’autre dans le mariage sans dire quelques mots sur le processus permettant aux uns et aux autres de quitter le célibat pour une vie de couple réussie. D’abord il y a un homme pour chaque femme du monde. Il n’y a aucun blocage spirituel ou autres qui empêchent une femme de se marier. La difficulté de rencontrer son âme sœur réside fondamentalement dans notre comportement vis-à-vis de toute personne qui vient vers nous. A force de chercher le plus gros, le plus mince, le plus long, le plus court, le plus riche, le plus beau, on passe permanemment à côté de son bonheur qui ne se  conjugue pas à la corpulence, à la taille, aux traits de visage ou à la possession. L’être humain est ce qu’il est à l’intérieur de lui et non à l’extérieur de lui. Cessons de sous-estimer les opportunités de vie de couple que Dieu nous donne et vivons dangereusement en prenant le risque d’essayer.

Une fois notre partenaire choisi, méfions-nous de se tromper de mariage. Il est important et essentiel de préciser que tous les livres saints prescrivent la cérémonie de dot comme le seul mariage que Dieu exige. Nulle part dans la parole de Dieu il n’y a un mariage célébré à la mairie ou dans un lieu de culte. Le faire n’est pas mauvais mais l’exiger ou le privilégier, c’est s’éloigner de la volonté de Dieu.

Aussi, la dot n’est pas un processus d’enrichissement de l’épouse, il s’agit d’un acte symbolique permettant de respecter et d’honorer les deux familles. La famille qui dote et la famille qui reçoit la dot sont informées par cet acte que ces deux sont désormais engagés l’un vers l’autre. La conséquence logique est que les oncles et tantes ne sont plus surpris de constater que la fille n’habite plus chez ses parents, qu’elle se présente désormais avec quelqu’un, qu’elle porte une grossesse ou fasse des enfants etc. La dot devient un processus irrespectueux pour les deux familles si la composition de la liste exprime la cupidité, l’amour du gain facile, l’envie de profiter. Je connais plusieurs hommes qui cotisent depuis des années pour pouvoir acheter tout ce qui se trouve dans la liste de  dot de leurs promises. J’ose simplement croire qu’à force de cotiser ils ne finiront pas par saisir une opportunité de mariage ou la liste reste symbolique et conforme à la culture et à la volonté de Dieu.

Je ne saurais terminer cette partie, sans rappeler les caractéristiques de quelqu’un qui est bon au lit. A chacun de nous de faire des efforts pour accroitre ses capacités afin de combler son conjoint.

  1. Le bon coup est attentif. C’est la base de qui veut être bon au lit : écouter l’autre, à tous les niveaux.
  2. Le bon coup est gourmand. On est meilleur “lorsqu’on a faim”. Ainsi, créé pour pouvoir se reproduire en toute saison, l’être humain peut profiter des mystères du sexe à satiété. Cependant, une chose reste sûre : n’est bon au lit que celui ou celle qui, à la base, aime cela.
  3. Le bon coup est aventurier et joueur. Le bon coup est curieux, joueur, aime tester et flirter avec ses limites et celles de son ou sa partenaire.
  4. Le bon coup est technique. On ne va pas se leurrer. Il y a de croustillants secrets pour faire chauffer cette mystérieuse machine qu’est le corps humain.
  5. Le bon coup est confiant.
  6. Le bon coup communique. Il est parfois (ou souvent) important de parler. C’est bien de dire ce que l’on ressent, pour mieux aiguiller l’autre et mieux faire soi-même.
  7. Le bon coup est énergique. Lorsqu’on fait l’amour, autant y être à 1000 % (et ce, même si c’est seulement pour cinq minutes).
  8. Le bon coup est dans le moment présent.
  9. Le bon coup est sensuel. La sensualité et l’érotisme ne sont pas des notions floues pour qui sait y faire.
  10. Le bon coup est généreux. En amour, il faut savoir s’affranchir de cette idée commerciale que tout est de l’ordre du donnant-donnant, je descends donc tu descends. Il faut habilement instaurer un rapport de confiance. 

CINQUIEME DOMAINE DU COACHING INTEGRAL : LES RELATIONS PARENTS ENFANTS

La relation parents enfants a la lumière du coaching qui nous permet de vivre et de bien vivre peut se résumer en quelques points :

  • Dire quotidiennement à nos enfants combien on les aime, combien on croit en eux, combien on est fier d’eux
  • Embrasser souvent nos enfants pour leur faire sentir notre affection
  • Regarder nos enfants avec fierté et assurance

Tout dans la réussite d’un enfant est dans le regard, les mots et les gestes des parents. Oublions les lamentations, oublions les critiques, regardons, parlons et enlaçons nos enfants avec amour, fierté, assurance et nous ferons d’eux une réussite certaine. C’est un exercice qui n’est pas aisé. Personnellement je travaille à y arriver et je vais y arriver, j’ose croire que vous aussi.

Mon plus que père Comlan Bernard POGNON a été la plus grande chance de ma vie, presque jamais, il ne m’a fait de critique. La veille du BEPC (Brevet d’Etudes du Premier Cycle), je jouais à la belotte jusqu’à 2h du matin. A son arrivée, je lui ouvris le portail, il rentra sa voiture, me dit bonne nuit et alla dormir. J’ai composé le lendemain et échoué au BEPC. Lorsque je lui annonçai le résultat, il me répondit : «  tu pensais réussir ? ». Voilà moi aujourd’hui.

Alors dites-moi, si mon père m’avait grondé ce jour à 2h du matin, aurais-je réussi au BEPC ? Très probablement que non. Aurais-je compris la leçon de la vie ? Très probablement non, j’aurais estimé que ce sont ses critiques qui m’ont fait échouer.

Mon père m’a permis d’apprendre de mes erreurs, d’aller à mon école, il m’a fait confiance. Chacun de nous, parents que nous sommes avons eu à faire confiance à nos enfants pour marcher, pour manger, pour parler. Lorsqu’ils titubaient, bredouillaient quelques chose, salissaient leurs habits en voulant manger, on riait, on les regardait avec confiance, on était convaincu qu’ils vont y arriver et le résultat était bon, très bon. Pourquoi alors face aux autres erreurs de la vie, on a du mal à les regarder avec confiance, leur parler avec confiance, a les toucher avec la même affection ? Soyons des parents affectueux, confiants, et encourageants.

Un jour, une mère rentre à la maison et trouve une lettre de sa fille bien aimée dont le contenu est  approximativement le suivant ; « Ma chère maman, je t’aime très fort et tu le sais mais j’ai dû partir avec l’Homme de ma vie. Malgré mes 13 ans et ses 50 ans, nous nous aimons passionnément. Je suis enceinte de lui et je prie que le bébé qui est dans mon ventre ne porte pas en lui les maladies incurables que son papa a dans son corps. Il m’a habitué à la drogue que je prends 3 fois par jour, c’est trop bon. Je prierai pour que toi aussi tu découvres ce plaisir un jour.

Imaginez l’état de cette maman, elle était à la limite d’une crise.

Voici la suite de la lettre. «  Ma chère maman, ta fille chérie est encore vierge, et ne peut pas être enceinte, je n’ai jamais fumé une cigarette de ma vie et je ne peux donc pas fumer de drogue. Je n’ai pas d’amoureux dans ma vie et je ne suis pas en voyage. Je suis dans la cour du voisin entrain de m’amuser comme tout enfant de mon âge. La première partie de ma lettre vise simplement à te dire qu’il y a des choses plus graves que les 6 de moyenne dans le bulletin que j’ai placé derrière cette lettre. Je t’aime très fort et je promets d’être ta fierté. » Fin de la lettre.

Très chers parents, quoi que votre enfant ait fait, il reste et demeure votre enfant et la seule chose qui peut lui permettre de retrouver le chemin de la réussite et faire votre fierté c’est que vous continuez de le regarder, de lui parler, de l’aimer et de lui faire des câlins comme une réussite, comme votre fierté. Continuez de l’aimer de la même manière qu’a son premier cri et vous ferez de lui une réussite certaine.

SIXIEME DOMAINE DU COACHING INTEGRAL : L’EMPLOI

Le Coaching est clair, pour avoir un emploi, il faut avoir des compétences personnelles, humaines et relationnelles. Compétence personnelle suppose un niveau de développement personnel. Compétences humaines suppose l’intégrité, le professionnalisme, la capacité à travailler en équipe et une communication facile entre autres. Compétences relationnelles suppose la capacité de développer avec les personnes que je rencontre une relation permission orientée résultat. Se faire aimer par des profiteurs, par des personnes non intéressées par le développement de leurs congénères n’est pas une compétence relationnelle car celle-ci aboutit à des relations inutiles.

Si notre niveau de développement personnel est élevé, que nous sommes intègre, professionnel, agréable à vivre, et ayant des relations utiles, nous trouverons toujours un emploi. Il n’y a pas absence d’emploi, il y a absence d’employé.

Après près d’une vingtaine d’années pendant lesquelles j’ai eu des employés, j’ai constaté qu’au même moment ou j’ai du plaisir à travailler avec certains, j’ai du mal avec d’autres et pour des raisons très simples : absence de développement personnel qui entraine un ego surdimensionné, une difficulté de communication ou parfois absence d’intégrité, absence de professionnalisme.

Un homme, agréable à vivre, intègre, professionnel qui sait se faire des amis est une richesse rare que tout le monde a envie d’avoir dans son entreprise. Cela peut paraitre facile ou aisé mais croyez-moi, ce n’est pas simple de changer et de savoir tisser des relations, Ce n’est pas simple d’aimer le travail, ce n’est pas simple d’opérer une chirurgie de l’ego et du caractère pour devenir une personne suffisamment efficace pour être recherché par tous.

Je viens de présenter en quelques mots une information utile à la transformation immédiate des diplômés en quête d’emploi. La difficulté est que celui ou celle qui recherche un emploi n’est pas prédisposé à saisir les opportunités de transformations nécessaires pour devenir l’employé qu’on recherche. Les excuses empêchent les personnes au chômage d’agir pour changer de catégorie.

J’ai eu l’occasion d’échanger avec l’ancien Secrétaire général du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur) sur la possibilité d’élaborer un programme de formation accéléré du caractère des diplômes pour en faire des employés efficaces et recherchés. Je me suis inspiré de l’initiative française de confier aux FAFPA (Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage), ce type de formation de caractère. En fait, plusieurs études en France ont démontré que l’école de Jules Ferry remplit des dettes et ne forme pas le caractère alors que les entreprises recherchent de plus en plus des personnes de caractère et non des têtes inutilement remplies. Mon idée était d’associer le CAMES, les Etats à notre organisation pour déployer ce dispositif. Malheureusement ou heureusement, les ETATS n’ont pas été prompts à accompagner cette initiative parce que certainement ne l’ayant pas bien comprise. Comme on n’arrête pas l’eau qui trouve toujours son chemin, et que je suis plus que l’eau, j’ai fini par initier personnellement ce type de formation qui permet de former en 9 mois de jeunes bacheliers dans 15 métiers mais aussi leurs caractères pour leur offrir immédiatement un stage de 3 mois et un emploi d’au moins 6 mois. Près d’une centaine de jeunes de 18 ans à 20 ans ont déjà profité de ce programme et travaillent aujourd’hui dans nos entreprises ou dans des entreprises partenaires avec un salaire de cadre.

Ce qui est clair et évident, c’est qu’à moins de trouver un mécanisme de formation de caractère de nos jeunes diplômés, nous formerons des hommes et femmes ayant en main des papiers appelés diplômes qui n’ouvrent plus la porte de l’emploi.

SEPTIEME DOMAINE DU COACHING INTEGRAL : LE LEADERSHIP

Il est aujourd’hui nécessaire pour tout leader de susciter ou de recréer l’engagement au travail en adoptant un style de leadership transformationnel. En 1974, un chercheur a qualifié de transformationnel le style des leaders arrivant à mobiliser et inciter leurs collaborateurs à se dépasser. Depuis ce moment, les études valident toutes que dans un environnement de turbulence et d’adaptation continue, ce style est le plus efficace.

Le leader transformationnel est celui qui arrive, au-delà des comportements, à modifier la perception et les croyances de ses collaborateurs.

Ce style repose sur 4 composantes :

  1. Le charisme idéalisé : le leader suscite l’adhésion et le respect par l’exemplarité de ses comportements. Il fait ce qui est juste et non seulement ce qui est rentable ou pratique.
  2. La motivation par stimulation : le leader propose une vision motivante (souvent un idéal), établit des normes de travail élevées et réussit à convaincre ses collaborateurs de se dépasser. Il cherche à augmenter la confiance en soi de ses collaborateurs en se montrant optimiste et enthousiaste pour leur travail.
  3. La responsabilisation intellectuelle : le leader va stimuler la réflexion de ses collaborateurs afin de les aider à voir les problématiques sous un angle nouveau (« en quoi c’est un problème ? ») et à trouver par eux-mêmes les solutions aux problèmes (« comment ferais-tu pour résoudre ce problème ? », « que me conseilles tu ? »).
  4. La considération individuelle : le leader prend le temps de connaître à minima lesattentes et situations de chacun de ses collaborateurs. Il prodigue des conseils personnalisés et met en avant ce qu’il apprécie particulièrement dans le travail de chacun. Il trouve le temps dans son agenda de faire un travail en face à face pour soutenir individuellement la progression de ses collaborateurs.

Comme bien souvent, c’est tout autant à l’organisation de fournir la structure permettant de développer ce style de leadership qu’au leader de fournir un travail personnel.

  • Concernant l’organisation, il est très important que les leaders bénéficient d’un parcours de formation suffisamment individualisé pour y développer des qualités comportementales et éviter le piège d’intellectualisation du leadership.
  • D’un point de vu individuel, le leader doit avoir en amont certaines qualités personnelles, pouvant être travaillées en coaching :
    • La patience : le leadership ne se décrète pas ; il se gagne dans le regard de l’autre. Cela nécessite donc de remettre en permanence le cœur à l’ouvrage pour améliorer son style. Comme un virtuose du piano ou un sportif de haut niveau, c’est le nombre d’heures d’entraînement et de plages de repos qui vont faire la différence.
    • La confiance en soi : au-delà de l’estime de soi, c’est notre croyance dans notre capacité à atteindre nos objectifs qui maintient notre motivation. Les leaders ayant des difficultés attribuent souvent leurs problèmes aux collaborateurs par manque de confiance dans leur propre marge de progression.

En conclusion, n’oublions pas que le leadership et l’engagement sont contagieux et que notre capacité à développer un style transformationnel peut définir la culture d’engagement ou de désengagement présente dans l’entreprise. Un vrai leader nous donnera toujours envie de faire mieux et nous soutiendra dans cet objectif. C’est dans cette croyance et cette capacité à nous transformer que se construit le véritable engagement au travail.

Surtout, n’oublions jamais, le Leadership n’est pas intellectuel ou théorique, il est pratique. Il n’est pas seulement un poste de responsabilité, il est surtout une influence que nous exerçons sur les décisions.

HUITIEME   DOMAINE DU COACHING INTEGRAL : LA STRATEGIE 

Pourquoi combattre ? En toute logique, nous devons combattre soit pour gagner quelque chose, soit pour éviter quelque chose. J’ai dit en toute logique parce que dans la réalité, nous avons tous commis l’erreur de mener beaucoup de combats qui n’en valaient pas la peine.

Les combats inutiles ne nous rapportent rien mais risquent de nous faire perdre beaucoup. Le but du combat est donc de gagner quelque chose ou de ne rien perdre. C’est dire qu’avant d’engager toute bataille, je dois me demander ce que je gagne à faire cette bataille. Si rien, il faut la dénouer. Dans toute bataille, il faut d’abord conserver son territoire et ensuite seulement conquérir le territoire de l’adversaire. 

Lors du décès de mon père, je voyais se pointer les guerres d’héritage. J’ai quitté le Bénin, laissant tout derrière moi, aujourd’hui, j’ai plus de biens que ce que mon feu-père a laissé. Savoir gagner sans combattre ne veut pas dire qu’il faut accepter ou engager tout combat. Une mauvaise négociation vaut mieux qu’un bon procès dirait l’autre. La clé de la bataille gagnée sans combat réside dans notre capacité à récupérer par des stratagèmes l’opinion publique. Personne ne peut continuer un combat en se retrouvant seul, en perdant ses appuis, ses moyens, ses béquilles.

Le combat de la vie est comparable à une guerre et une guerre est une affaire grave, c’est le terrain de la vie ou de la mort, c’est la voie qui mène à la survie ou à l’anéantissement ; il est suicidaire de ne pas l’étudier. C’est pourquoi il faut la codifier grâce à cinq variables, l’étudier pour comprendre parfaitement la situation. 

La première de ces variables est constituée par les valeurs morales, la seconde le ciel, la troisième le terrain, la quatrième est constituée par les qualités humaines et relationnelles, la cinquième la méthode.  Par ses valeurs morales, votre adversaire peut être en accord ou non avec l’opinion publique au point que les autres ne craignent pas de mourir ou de vivre pour lui. Pour gagner la bataille, vous devez étudier les valeurs morales de votre adversaire. Les valeurs morales sont des habitudes considérées par rapport au bien ou au mal dans la conduite de la vie. Ce sont les manières de vivre, les coutumes et usages d’un pays, d’un peuple.

Si votre adversaire n’a pas de valeurs morales, aidez ceux qui le soutiennent à le voir. S’il suscite des doutes quant à vos valeurs morales, démontrez le contraire par votre conduite et votre communication. Cette variable démontre clairement que l’opinion et donc la main de Dieu seront du côté où les valeurs morales sont perçues. 

Le ciel, c’est l’ombre et la lumière, le froid et la chaleur, l’alternance des saisons ; votre adversaire bénéficie-t-il de vents favorables ? Quand ? Où ? Comment ? Les Indiens se sont plaints à Gandhi du comportement des Chrétiens et à Gandhi de leur dire, voici le secret des Chrétiens, soyez proches d’eux, ils se sentent en confiance et ne prient pas. Si vous les menacez, il se sentent en danger, ils prient et sont donc dangereux. Vous devez connaître les circonstances dans lesquelles votre adversaire est fort.

Le terrain peut être lointain ou proche, difficile ou facile, vaste ou resserré, fatal ou favorable ; vous devez connaître le degré de maîtrise du terrain par votre adversaire. Par exemple, il est vain et suicidaire de s’attaquer à quelqu’un auprès d’une communauté dans laquelle il est le leader, la référence, etc. Il faut connaitre le terrain favorable à votre adversaire et éviter de l’affronter sur ce terrain. En France, HOLLANDE savait qu’il était moins compétent que SARKOZY en termes d’aptitude, il a donc placé la campagne sur le terrain du changement d’attitude au sommet de l’Etat.

Quelles sont les qualités humaines et relationnelles de votre adversaire ? Quel est le degré de sagesse, de dignité pour susciter la confiance, de bienveillance, de bravoure, d’autodiscipline et de rigueur de votre adversaire ? Tout ceci est déterminant pour la victoire. 

Et enfin, quelle est la méthode de votre adversaire, son organisation, comment organise-t-il la promotion des autres, la répartition des ressources. A côté d’un stratège, on se sent important, on a envie d’être avec lui, de se sacrifier pour lui. Nelson MANDELA connaissait chacun de ses employés, leurs goûts, leurs loisirs, etc.

Il n’existe pas de général de guerre qui n’ait pas entendu parler de ces cinq variables, celui qui les comprend remporte la victoire, celui qui ne les comprend pas est vaincu. C’est pourquoi il faut rester le plus près possible de vos adversaires pour les étudier au regard de ces cinq variables, pour comprendre parfaitement la situation.

Si votre adversaire ne maîtrise aucune de ces valeurs, ne faites rien contre lui car seules vos erreurs pourront lui donner la victoire. S’il maîtrise ces cinq valeurs, restez proche de lui, mettez-le en confiance, faites de lui un allié car vous ne pouvez réussir contre quelqu’un qui est honnête, digne, sage, organisé, discipliné et méthodique. En d’autres termes, le combat de la vie se gagne non en combattant mais en développant des stratégies. Le leader qui perd sur le terrain, a déjà perdu avant la bataille sur le plan des calculs stratégiques. La stratégie mène à la victoire, le hasard à la défaite. En étudiant tous ces points (les préalables stratégiques) on peut prédire les victoires et défaites.

IX/ NEUVIEME DOMAINE DU COACHING INTEGRAL : L’ENTREPRENARIAT

Pour réussir notre vie, nous avons été à l’école, l’école de la République, l’école de nos parents, l’école des experts de tout sauf de rien, l’école des “on a dit”, des “il parait que” et nous y avons appris beaucoup de choses, nous les avons enraciné en nous et nous les appliquons presque inconsciemment. C’est une bonne chose d’aller à ces écoles mais le drame est que nous sommes restés à ces écoles.

Le constat est amer, échec, échec dans notre volonté de réussite financière, échec dans notre volonté d’indépendance car qui peut être indépendant sans argent, sans capacité d’en avoir ? Echec dans notre volonté de faire des affaires, échec dans notre volonté de réussite, de bien-être, de santé, etc.

Nous avons hérité de ces écoles les prétextes. Vous savez ce que sont les prétextes, ce sont des motifs mis en avant pour cacher la raison véritable d’une action, d’une inaction, d’un échec. Le champion des prétextes, le prétexte des prétextes est de toujours penser qu’il nous faut les moyens pour réussir, il nous faut les moyens pour entreprendre, il nous faut les moyens pour avoir tel ou tel avantage ou position.Notre Afrique a un milliards cent millions d’habitants et donc de consommateurs, trente millions trente mille kilomètres carrés de terres cultivables, 96 % des diamants du monde, 55 % de l’Uranium du monde, 50 % de l’or du monde, 50 % du Cobalt du monde, 45 % des bauxites du monde et je peux continuer par en citer. Si les moyens faisaient la réussite, imaginez qui serait la première puissance du monde. Ce n’est donc pas les moyens qui font les affaires, ce n’est pas les moyens qui font la réussite. Alors quoi ? La première raison est que nous sommes formés et programmés pour servir les affaires et non pour faire les affaires. Des comptables pour compter l’argent des autres, des secrétaires pour assister les autres, des commerciaux pour vendre les affaires des autres, des gestionnaires pour gérer les affaires des autres, des, des et des pour servir les affaires des autres. Bref, nous devons nous décider à muter vers une parfaite conscience, formation et programmation de la science des affaires. ça suffit, trop c’est trop, je veux être un entrepreneur puissant, efficace et riche, je peux être un entrepreneur puissant, efficace et riche, je suis un entrepreneur puissant, efficace et riche. La deuxième raison est que nous avons appris à subir au lieu d’apprendre la science de la guerre, de la ruse, de la stratégie, de la tactique. Les écoles des ressources humaines ont tout enseigné sauf comment transformer une personne mauvaise en une personne bonne. Il est impératif d’apprendre et de programmer en nous l’art de faire ce qu’il faut pour vivre heureux malgré les jalousies, les mesquineries, les médisances, etc. Nous devons apprendre et programmer en nous l’art de la guerre. La troisième raison est que nous avons appris la science de la copulation et non celle de la reproduction. Comme des animaux, nous savons faire l’amour pour avoir des enfants mais nous ne savons pas comment faire pour avoir les meilleurs enfants, comment produire beaucoup sans rien, comment produire plus avec moins. La quatrième chose que je voudrais évoquer est que nous avons appris la science de l’obéissance, de laisser les autres décider pour nous mais pas la science de s’écouter pour décider par soi et pour soi. Demandez à votre voisin ce qu’il fera le week-end prochain, il vous dira qu’il ne sait pas. En effet, il attend le rendez-vous social  de la vie des autres qui décidera à sa place de son programme. Hommes et femmes de grande valeur, ça suffit, trop c’est trop, nous devons apprendre à être des Entrepreneurs puissants, efficaces et riches. C’est dans cet esprit que le 9e domaine du coaching parle des affaires pour définir lamanière dont nous devons apprendre et être un entrepreneur, un vrai qui pense comme un entrepreneur, qui agit comme un entrepreneur, qui fonctionne comme un entrepreneur. Selon le dictionnaire économique et financier,  Un entrepreneur est une personne à l’origine de la création d’une activité économique. Pour ma part, un entrepreneur est quelqu’un qui sait identifier un besoin existant, est capable de trouver la solution à ce besoin qui existe déjà. Ainsi, il peut rapprocher le besoin de la solution et en faire une opportunité pour gagner de l’argent, d’où entrepreneuriat –Affaires, car pour nous l’affaire est la rencontre entre le besoin et la solution transformée en opportunité pour gagner de l’argent. Dans ce sens, seul un entrepreneur peut être considéré comme un homme d’affaires. Attention à ne pas confondre entrepreneur et créateur d’entreprise. L’entrepreneur saisit des opportunités pour gagner de l’argent, le créateur crée une entreprise pour devenir directeur. Je vais vous parler d’un jeune homme qui a suivi un séminaire sur l’entreprise sans financement, un concept que j’ai largement développé qui permet de partir de rien pour créer son affaire. Il a appris avant de me rencontrer à produire des jus d’ananas. Grace au séminaire, il a démarré sa production de jus d’ananas et progressivement trouvé des nigérians pour venir acheter. Il n’est parti de quasiment rien, de ce qu’il a et ses affaires marchaient sérieusement. Un beau jour, il reçoit la visite d’une ONG internationale qui lui propose de l’aider. Il accepte et reçut la visite quelques jours après d’un monsieur se présentant comme l’envoyé de l’ONG, un monsieur qui l’aida à élaborer un business plan. Grace à l’aide de l’ONG et de l’envoyé de l’ONG, il obtint un prêt de 12 000 000. Sur ce montant total, 9 000 000 fut remis directement à un fournisseur pour lui livrer des machines et 3. 000 000 remis à lui-même comme fond de roulement. Juste après, le coût  du Naira, la monnaie du Nigeria chute et les nigérians cessent de venir acheter le jus. Il utilisa les dits fonds de roulement pour payer les premières échéances à la banque. Après avoir épuisé les 3.000 000 il vendit le terrain qu’il avait acquis grâce aux bénéfices de son entreprise créée sans financement, reçut une partie du prix de vente, qu’il utilisa pour payer des échéances. N’ayant plus d’autres possibilités pour trouver de l’argent pour payer des échéances et ne supportant pas la pression, il coupa son téléphoneet dut fuir, abandonnant le reste de l’argent de la vente du terrain, les machines achetées, le reste de sa vie, pour aller dans un autre pays où il se cherche aujourd’hui. Si je me résume, en bon entrepreneur, il est parti de rien pour créer une entreprise dont le bénéfice lui a permis d’acquérir un terrain, mais un prêt est venu tout gâcher parce que par ce prêt, il a cessé d’être un entrepreneur car de ma définition d’entrepreneur, je n’ai parlé nulle part d’aller faire un prêt. Avant de préciser les caractéristiques indispensables d’un entrepreneur qui gagnera toujours l’argent, tout autant que d’apporter des solutions à ses clients, nous allons parler d’un type particulier d’entrepreneur. L’intrapreneur. Il est vrai que devenir entrepreneur pourrait être l’une des choses les plus satisfaisantes pour toute personne, mais avez-vous déjà pensé à ce qui arriverait si tout le monde était à son tour entrepreneur, qui travaillerait pour les autres ?

En 1954 aux Etats-Unis, il a été constaté cette tendance à l’entrepreneuriat avec la création par tout employé devenu expérimenté, de son entreprise. Dans ces conditions, il était quasiment impossible aux entreprises de disposer de personnel qualifié.

Face à cela, les entreprises ont fait appel à un spécialiste du management pour trouver une solution. Il a d’abord cherché les motivations de ces nouveaux entrepreneurs. Selon les conclusions de ses études, deux raisons expliquent la course vers la création d’entreprise :

  1. Ils cherchent à être patrons
  2. Ils cherchent à gagner de l’argent proportionnellement à leurs efforts

Ainsi donc, il proposa aux entreprises de permettre à leurs employés de créer des projets au sein de l’entreprise, projets qu’ils vont diriger avec comme revenu une partie importante du rendement. C’est donc cette idée d’entreprise dans une entreprise que Gifford PINCHOT a appelé Intraprise.

Le concept d’Intrapreneuriat débute réellement aux Etats-Unis en 1976, où Gifford PINCHOT invente le mot et en détermine les premiers contours. Depuis, il s’est structuré afin de trouver une première concrétisation en Suède au cours des années 1979-1980, avec le Foresight Group

Pour réussir, que ce soit dans l’entrepreneuriat ou dans l’Intrapreneuriat, il faut être un stratège. Le stratège possède l’esprit du « guerrier ». Surprenant de voir cela alors que l’on ne parle pas de campagne de guerre. Non, ça ne l’est pas, car même dans le milieu de l’entreprise et du dépassement de soi, cet esprit est profondément nécessaire.

Voici les principales caractéristiques de l’entrepreneur et ou de l’intrapreneur :

  • Il possède un objectif, pour lequel il se bat.
  • Il est un conquérant, qui possède le désir d’aller au contact de l’autre, fait corps avec sa cause et fait preuve d’une extraordinaire ténacité.
  • Il connaît l’art des renversements et des retournements de situation. Il est prêt à envisager toutes sortes d’éventualités.
  • Il est animé d’une très grande conviction et d’un profond sang-froid. Il est fidèle et a un véritable respect des engagements mutuels.
  • Il possède une grande disponibilité à l’écoute de l’autre ainsi qu’à sa propre autocritique.
  • Il est par certains côtés l’homme de la démesure, car il veut aller loin. Mais il sait également qu’il est limité par ses devoirs et un certain ordre, qu’il s’est fixé à lui-même pour pouvoir atteindre son but de manière organisée.
  • Il faut mériter sa confiance, et lorsque l’on a mérité sa confiance il établit une relation privilégiée.
  • Enfin, il accepte les dangers, inhérents à toute vie humaine. Car il sait que la victoire ne s’obtient qu’en s’engageant, et que ne pas atteindre son but serait le plus grand et le plus douloureux des dangers.

Ça c’est pour la combativité. Alors maintenant, voilà ce qui est, à mon sens, les autres caractéristiques indispensables d’un entrepreneur et d’un intrapreneur :

  • Il a un grand esprit de méthode, pour prévoir avec minutie les scénarios du possible. 
  • Il possède une curiosité peu commune, et bien dirigée. Il sait se renseigner, étudier, approfondir.
  • Il a du discernement et une grande lucidité pour faire des choix. Il sait réfléchir calmement et prendre des décisions.
  • Il a de l’assurance, est brave et possède un enthousiasme communicatif.
  • Il sait prendre sur lui et fournir les efforts qui sont nécessaires. Il se met à contribution et possède la vertu de s’engager vite et fort si c’est nécessaire.
  • Il sait encaisser dignement les revers qu’il rencontre. Si c’est nécessaire, il adapte sastratégie en conséquence sur le champ.
  • Il possède humilité, esprit de fraternité et est un excellent communicant.
  • Il a un intense sens des responsabilités. Il assume les résultats.
  • Enfin, il possède un sens aigu de l’adaptation, de l’invention et de l’audace.

Pour résumer, un entrepreneur a un objectif de valeur, il sait réfléchir avec discernement, il a du caractère, il a du charisme, il passe facilement à l’action et il sait se corriger.