La vie d’un être humain depuis l’ovulation jusqu’au passage dans la pièce d’à côté est un processus fait d’inconnus, de surprises, de détours, etc. À aucune de ces étapes, l’être humain n’est préparé.
Quelle femme va me dire qu’elle sait ce qu’on ressent quand on est enceinte avant d’avoir l’opportunité de vivre cette expérience exceptionnelle ? Qui va me dire qu’il sait ce qu’on ressent lorsqu’on est pauvre, malade, avant d’avoir vécu ces expériences de la vie ?
On ne sait jamais que lorsqu’on est passé par là. Rappelez-vous l’expérience de cet enfant qui, pensant que c’est plus agréable d’être parent, demande et obtient d’être parent pendant 24h avant de démissionner quelques heures après. Rappelez-vous cette femme qui pensait que le rôle du père est plus agréable jusqu’à constater le contraire. Rappelez-vous ce papa qui, devant se consacrer à prendre en charge un bébé, comprit finalement que le rôle de mère n’est pas aisé. Rappelez-vous de ces nombreuses femmes qui méprisent leur aide-ménagère jusqu’à se rendre compte en leur absence de l’importance de leur travail.
Les exemples sont nombreux pour démontrer qu’on ne saura affronter le détour suivant qu’au moment où l’expérience nous donnera une opportunité d’apprendre. Seulement, le drame est que confrontées à la réalité, certaines personnes ne se rendent même pas compte qu’elles ont là une leçon nouvelle de laquelle il faut tirer des expériences pour s’adapter.
Ces personnes, aussi nombreuses qu’on ne peut l’imaginer, que j’appelle des morts-vivants pensent que demain est une autre copie d’aujourd’hui et qu’il suffit simplement de continuer dans la routine, à ne rien apprendre, à ne rien changer pour que par magie, la vie nous fasse de cadeaux. C’est grave, c’est vraiment grave.
Combien ne sommes-nous pas à penser qu’il suffit en bons musulmans de faire bêtement et sans rien apprendre cinq prières par jour pour que Dieu nous bénisse ? Combien ne sommes-nous pas en bons chrétiens à penser qu’il suffit d’aller régulièrement à l’église, de faire la neuvaine, de faire mille Ave-Maria, de faire des veillées de prières, des jeûnes pour que par magie, DIEU change des choses dans notre vie ?
Combien ne sommes-nous pas à penser en bon africain qu’il suffit de faire des sacrifices, de se laver avec des savons bizarres, de mettre des parfums bizarres, de porter des talismans, d’aller dormir à la plage pour que par magie, Dieu change notre vie?
Personnellement, j’ai vécu longtemps comme ça, errant de recherches spirituelles à routines chrétiennes en passant par les pratiques endogènes sans jamais trouver la paix du cœur, l’argent, la stabilité, la santé et autres. Je sais que de nombreuses personnes vont se retrouver dans cette définition de moi-même, cette définition de ce que le général TISSOU Félix HESSOU appelle la sociologie de la pauvreté originelle.
La question fondamentale est de savoir, est ce qu’il y a une seule personne dans le monde qui a réussi sa vie en vivant comme je vis. Chrétien que je suis, est ce que mon modèle Jésus a vécu comme je vis? Musulman que je suis, est ce que le prophète Mahomet (PSL) a vécu comme je vis ? Riche que je veux être est-ce qu’un seul riche dans le monde a vécu comme je vis? En bonne santé et vivant longtemps comme je veux pour moi, est ce qu’une seule personne dans le monde a obtenu ça en vivant comme je vis? Heureux en amour comme je veux être, est-ce qu’il y a une seule personne au monde qui vit comme je vis et qui est heureux en amour ?
Celui ou celle qui ne se pose pas ce genre de questions ne connaîtra presque jamais la réussite en témoigne les études de John Grinder et de Richard Brandler. << Si l’individu modélise et reproduit la structure de la pensée d’un autre individu, il atteindra les mêmes standards que lui>>.
L’indice d’enseignabilité de quelqu’un est caractérisé par son degré de détermination pour savoir et faire comme ceux qui réussissent ce qu’ils veulent obtenir. Il y a ici, la notion d’observation, d’orientation, de décision et d’action.
Avant d’expliquer ces éléments qui rejoignent en réalité les moyens de grâce, j’aimerais vous dire pourquoi j’ai senti le besoin de développer ce module.
D’abord, nous traînons les pas pour aller en formation et ceci dénote d’une ignorance de notre besoin d’apprendre, de notre besoin de savoir. Il y a une absence chronique de volonté d’apprendre et ceci dénote de l’ignorance de notre ignorance, c’est vraiment grave.
Ensuite, lorsque plus ou moins gêné et contraint, nous nous retrouvons en formation, nous ne captons rien puisque nous ne savons même pas pourquoi nous sommes là et ce qu’on est venu chercher là. A moins d’anticiper notre confrontation aux épreuves de la vie en apprenant de l’expérience des autres, nous serons presque toujours déroutés par l’épreuve et parfois de façon fatale. Ceux qui ont choisi le chemin de je m’en fous ou du je vis au hasard, finissent toujours au village de si je savais.
Pour élever notre indice d’enseignabilité, chacune de nos rencontres avec le savoir doit être une opportunité d’apprendre quelque chose qui, confrontée à ce que je savais et à l’inspiration divine me permettra d’orienter, de décider et d’agir pour réduire l’écart entre ceux qui réussissent et moi.
Ce que révèle ce cours est une question de vie ou de mort, de maladie ou de santé, de pauvreté ou de richesse, de trouble ou de paix, de bonheur ou de malheur. On ne peut semer en permanence la pauvreté et récolter la richesse.
Nous devons nous décider une fois pour toute à noter en bas de nos cours, dans les exhortations et messages ce que nous avons appris de nouveau, se décider à l’expérimenter et passer à l’action. Celui qui ne le fait pas a décidé d’être une relation toxique et négative pour lui-même et son entourage, c’est un crime de refuser d’apprendre et d’agir pour réussir sa vie.
Que le tout-puissant aide chacun à prendre conscience et changer pour une réussite parfaite de vie
Références
Coach Patrick Armand POGNON,
Professeur Émérite en Coaching Intégral,
Président Recteur de l’UCI
Président Mondial de l’Association FIAD
Président de l’OCDI
PDG d’ATQM S.A